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Plus que jamais, l’industrie nucléaire profite de la lutte contre le réchauffement climatique pour se présenter comme une alternative aux énergies fossiles. Ni propre, ni décarbonée, l’énergie nucléaire n’est pourtant pas une solution miracle. Avec les énergies renouvelables et les économies d’énergie, nous ne sommes plus contraints de devoir choisir entre charbon et nucléaire. Découvrez pourquoi et comment.


Rapport d’expert : le nucléaire n’est pas une solution au changement climatique

Article publié le 27 octobre 2015



Le 27 octobre 2015, le cabinet indépendant WISE Paris a rendu public un rapport intitulé "L’option nucléaire pour lutter contre le changement climatique : risques associés, limites et freins aux alternatives", commandé par le Réseau "Sortir du nucléaire, le Réseau Action Climat, Greenpeace, les Amis de la Terre, France Nature Environnement, WISE Amsterdam et la Fondation Heinrich Böll.



Ce rapport étudie la problématique sous trois angles :

  • Quels sont les risques qui, à eux seuls, légitiment de se passer du nucléaire pour lutter contre le changement climatique ?
  • Le nucléaire constitue-t-il vraiment une option énergétique efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ?
  • Le nucléaire ne prend-il pas la place d’autres options véritablement performantes pour lutter contre le changement climatique ?

Quel que soit l’angle étudié, le nucléaire apparaît clairement comme une option à écarter dans la lutte contre le changement climatique.

En ce qui concerne les risques :

Tout renforcement du rôle du nucléaire ne peut qu’entraîner une augmentation des risques de prolifération, d’accident majeur et d’accumulation de déchets qui lui sont attachés et ont grandi avec lui.

En ce qui concerne l’efficacité du nucléaire :

Le nucléaire ne représente que quelques pourcents d’émissions "évitées" et son rôle, limité au champ restreint des émissions liées à l’électricité, décline à mesure que des options plus efficaces se déploient.

En ce qui concerne l’articulation du nucléaire avec d’autres options (en écho à l’argument souvent entendu selon lequel il faudrait développer toutes les solutions "bas-carbone") :

Tout projet de réacteur nucléaire remplace des options moins chères et plus rapides de réduction des émissions ; le nucléaire existant constitue également une barrière à la mise en oeuvre de ces options.

Conclusion :

Face à l’urgence, il ne s’agit pas d’additionner toutes les options, mais de sélectionner les plus efficaces et de les combiner de la façon la plus cohérente possible. Le nucléaire ne peut aspirer qu’à un rôle mineur en complément des options incontournables que sont l’action sur la demande d’énergie et le développement des énergies renouvelables. Il s’avère dans tous les cas plus cher, plus lent et moins efficace à mettre en oeuvre qu’un effort supplémentaire dans ces directions. En freinant cette orientation plus efficace, le maintien du nucléaire existant apparaît également comme contre-productif.

Présentation du rapport audio - English version

Télécharger le rapport :

Rapport WISE Paris

Télécharger la synthèse du rapport :

Synthèse du rapport WISE Paris

Télécharger la présentation de l’étude effectuée lors de la conférence de presse du 27 octobre :

Présentation du rapport

Ce rapport étudie la problématique sous trois angles :

  • Quels sont les risques qui, à eux seuls, légitiment de se passer du nucléaire pour lutter contre le changement climatique ?
  • Le nucléaire constitue-t-il vraiment une option énergétique efficace pour réduire les émissions de gaz à effet de serre ?
  • Le nucléaire ne prend-il pas la place d’autres options véritablement performantes pour lutter contre le changement climatique ?

Quel que soit l’angle étudié, le nucléaire apparaît clairement comme une option à écarter dans la lutte contre le changement climatique.

En ce qui concerne les risques :

Tout renforcement du rôle du nucléaire ne peut qu’entraîner une augmentation des risques de prolifération, d’accident majeur et d’accumulation de déchets qui lui sont attachés et ont grandi avec lui.

En ce qui concerne l’efficacité du nucléaire :

Le nucléaire ne représente que quelques pourcents d’émissions "évitées" et son rôle, limité au champ restreint des émissions liées à l’électricité, décline à mesure que des options plus efficaces se déploient.

En ce qui concerne l’articulation du nucléaire avec d’autres options (en écho à l’argument souvent entendu selon lequel il faudrait développer toutes les solutions "bas-carbone") :

Tout projet de réacteur nucléaire remplace des options moins chères et plus rapides de réduction des émissions ; le nucléaire existant constitue également une barrière à la mise en oeuvre de ces options.

Conclusion :

Face à l’urgence, il ne s’agit pas d’additionner toutes les options, mais de sélectionner les plus efficaces et de les combiner de la façon la plus cohérente possible. Le nucléaire ne peut aspirer qu’à un rôle mineur en complément des options incontournables que sont l’action sur la demande d’énergie et le développement des énergies renouvelables. Il s’avère dans tous les cas plus cher, plus lent et moins efficace à mettre en oeuvre qu’un effort supplémentaire dans ces directions. En freinant cette orientation plus efficace, le maintien du nucléaire existant apparaît également comme contre-productif.

Présentation du rapport audio - English version

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Rapport WISE Paris

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Synthèse du rapport WISE Paris

Télécharger la présentation de l’étude effectuée lors de la conférence de presse du 27 octobre :

Présentation du rapport