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Un train transportant des déchets nucléaires contraint de changer d’itinéraire

6 novembre 2010 |




LEMONDE.FR avec AFP | 06.11.10 | 08h32



Le train transportant 154 tonnes de déchets nucléaires vitrifiés qui devait relier la Normandie à l’Allemagne a été contraint de changer d’itinéraire dans la nuit de samedi 5 à dimanche 6 novembre en raisons de manifestations sur le trajet initial. Selon l’ONG Sortir du Nucléaire, le convoi ne passera plus par les villes d’Arras, de Valenciennes, Fourmies, Hirson et Charleville. Il devrait passer plus au sud, rejoignant la gare de triage d’Amiens (Longueau), puis Reims, Châlon-en-Champagne et Metz.

"Face à la mobilisation massive des associations, et aux initiatives qui se multiplient depuis deux jours pour informer la population, le lobby nucléaire choisit de détourner le train au dernier moment. Areva aurait-elle donc quelque chose à cacher ?", s’est interrogée Laura Hameaux, porte-parole de l’ONG. Dans la nuit, le train avait été bloqué pendant plus de trois heures à Caen. D’autres manifestations sont prévus tout au long de l’itinéraire initial, dont des rassemblements de militants anti-nucléaires à Bar-le-Duc et à Reding dans la matinée de samedi.

Pour les écologistes, ce convoi représente le "transport le plus radioactif qui ait jamais eu lieu". A l’instar de Sortir du Nucléaire, ils critiquent "l’opacité" de cette opération. "A Sotteville-les-Rouen, explique Laura Hameaux, les militants avaient négocié avec les autorités l’autorisation de réaliser des mesures de radioactivité. Le directeur de la SNCF, Guillaume Pepy, est intervenu en personne pour tenter de les faire interdire".

MANIFESTATIONS PRÉVUES EN ALLEMAGNE

L’expéditeur du convoi, le groupe nucléaire français Areva, rétorque que le train est par exemple "moins radioactif" que le dernier parti pour l’Allemagne. Sa présidente, Anne Lauvergeon, estime que les propos des ONG sont une "outrance" qui "frôle le ridicule". L’entreprise insiste sur le degré de protection entourant les déchets hautement radioactifs et précise que les 123 tonnes de déchets vitrifiés dont 86% de verre, correspondent à la consommation d’électricité de 24 millions d’Allemands pendant un an.

C’est précisément en Allemagne, où le convoi doit entrer en fin de matinée, que la plus forte résistance de militants anti-nucléaires est attendue. Les ONG annoncent une manifestation de 30 000 personnes près du terminus du train, à Gorleben. Greenpeace croit savoir que 30 000 policiers seront également mobilisés en Allemagne pour protéger le convoi. Ces manifestations interviennent dans un contexte particulier. En Allemagne, où le débat sur le nucléaire s’est à nouveau enflammé, les députés ont récemment adopté un projet de loi prolongeant la durée de vie des réacteurs nucléaires allemands, alors qu’elle devait sortir du nucléaire en 202

Le train transportant 154 tonnes de déchets nucléaires vitrifiés qui devait relier la Normandie à l’Allemagne a été contraint de changer d’itinéraire dans la nuit de samedi 5 à dimanche 6 novembre en raisons de manifestations sur le trajet initial. Selon l’ONG Sortir du Nucléaire, le convoi ne passera plus par les villes d’Arras, de Valenciennes, Fourmies, Hirson et Charleville. Il devrait passer plus au sud, rejoignant la gare de triage d’Amiens (Longueau), puis Reims, Châlon-en-Champagne et Metz.

"Face à la mobilisation massive des associations, et aux initiatives qui se multiplient depuis deux jours pour informer la population, le lobby nucléaire choisit de détourner le train au dernier moment. Areva aurait-elle donc quelque chose à cacher ?", s’est interrogée Laura Hameaux, porte-parole de l’ONG. Dans la nuit, le train avait été bloqué pendant plus de trois heures à Caen. D’autres manifestations sont prévus tout au long de l’itinéraire initial, dont des rassemblements de militants anti-nucléaires à Bar-le-Duc et à Reding dans la matinée de samedi.

Pour les écologistes, ce convoi représente le "transport le plus radioactif qui ait jamais eu lieu". A l’instar de Sortir du Nucléaire, ils critiquent "l’opacité" de cette opération. "A Sotteville-les-Rouen, explique Laura Hameaux, les militants avaient négocié avec les autorités l’autorisation de réaliser des mesures de radioactivité. Le directeur de la SNCF, Guillaume Pepy, est intervenu en personne pour tenter de les faire interdire".

MANIFESTATIONS PRÉVUES EN ALLEMAGNE

L’expéditeur du convoi, le groupe nucléaire français Areva, rétorque que le train est par exemple "moins radioactif" que le dernier parti pour l’Allemagne. Sa présidente, Anne Lauvergeon, estime que les propos des ONG sont une "outrance" qui "frôle le ridicule". L’entreprise insiste sur le degré de protection entourant les déchets hautement radioactifs et précise que les 123 tonnes de déchets vitrifiés dont 86% de verre, correspondent à la consommation d’électricité de 24 millions d’Allemands pendant un an.

C’est précisément en Allemagne, où le convoi doit entrer en fin de matinée, que la plus forte résistance de militants anti-nucléaires est attendue. Les ONG annoncent une manifestation de 30 000 personnes près du terminus du train, à Gorleben. Greenpeace croit savoir que 30 000 policiers seront également mobilisés en Allemagne pour protéger le convoi. Ces manifestations interviennent dans un contexte particulier. En Allemagne, où le débat sur le nucléaire s’est à nouveau enflammé, les députés ont récemment adopté un projet de loi prolongeant la durée de vie des réacteurs nucléaires allemands, alors qu’elle devait sortir du nucléaire en 202



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