Faire un don

Agenda

27
oct

Un millier de manifestants pour dénoncer la politique pro-nucléaire de N. Sarkozy

Paris (75) - Square Cambronne - Ile-de-France


Samedi 27 octobre 2007


Le boulevard du Grenelle a été bloqué symboliquement par un die-in.

 

Reportage de LCI - 27/10 (cliquez sur l’icône) :

Journal télévisé TF1 20h - 27/10 (cliquez sur l’icône) :

Journal télévisé France 3 19-20h - 27/10 (cliquez sur l’icône) :

Photos (cliquez sur les noms) :

 par Pierre-Emmanuel Weck
 par Patrick Antonot
 par Nessy

 par Bernard Vit (cliquez sur les vignettes pour les agrandir) :

 

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a dénoncé la duplicité du Président de la République Nicolas Sarkozy qui a annoncé un "gel" du nombre de sites nucléaires. Il s’agit là d’une annonce aussi ridicule que provocatrice. En effet, la France a déjà plusieurs centaines de sites nucléaires répartis sur tout le territoire et, de plus, les projets de nouvelles installations sont tous sur des sites déjà existants :

 le réacteur EPR est prévu sur le site de le centrale nucléaire de Flamanville (Manche)
 le réacteur à fusion nucléaire ITER est prévu dans le site nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône)
 l’usine GB2 d’enrichissement de l’uranium est en construction sur le site nucléaire de Pierrelatte (Drôme)
 le site d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse) a déjà été créé.

L’annonce du "gel" du nombre de sites nucléaires, par le Président de la République, est donc une plaisanterie, un subterfuge qui ne grandit pas son auteur.

Plus que jamais, le gouvernement entend poursuivre dans la voie du nucléaire.

Plusieurs faits majeurs illustrent cette situation :

1) La question du nucléaire a été tranchée par le pouvoir avant même la tenue du "Grenelle"

Avant même les déclarations de M. Sarkozy, le "Grenelle de l’environnement" était caduc sur la question de l’énergie : dès sa prise de fonction, le Ministre de l’écologie (à l’époque M. Juppé, mais il n’a pas été démenti par M. Borloo) avait fait savoir qu’il était hors de question de remettre en cause le nucléaire en général et la construction du réacteur EPR en particulier. Certes, le ministère a ensuite concédé qu’il serait quand même possible de "parler du nucléaire" lors du "Grenelle", mais aujourd’hui il n’en est plus question : la remise en cause du nucléaire a été exclue lors du Grenelle de l’environnement.

2) Le décret de construction du réacteur EPR n’a même pas été suspendu le temps du Grenelle

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a demandé que le "préalable pronucléaire" du gouvernement soit levé, c’est-à-dire l’abrogation du décret qui autorise EDF à construire le réacteur nucléaire EPR (*). Ce décret a été pris en catimini dix jours avant l’élection présidentielle par le gouvernement Villepin.

3) Les déclarations de M. Sarkozy à l’ONU et son accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi sont injustifiables

Les déclarations pronucléaires de M. Sarkozy à l’ONU le 24 septembre ("La France est prête à aider tout pays qui veut se doter de l’énergie nucléaire civile"), ainsi que la signature le 26 juillet par M. Sarkozy d’un accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi, sont injustifiables. M. Sarkozy veut exporter cette technologie, balayant les problèmes gravissimes des risques, des déchets radioactifs, du terrorisme et de la prolifération nucléaire.

A l’appel du Réseau "Sortir du nucléaire", un millier de manifestants ont participé le 27 octobre au rassemblement de protestation pour dénoncer le coup de force pronucléaire du président Sarkozy.

Le boulevard du Grenelle a été bloqué symboliquement par un die-in.

 

Reportage de LCI - 27/10 (cliquez sur l’icône) :

Journal télévisé TF1 20h - 27/10 (cliquez sur l’icône) :

Journal télévisé France 3 19-20h - 27/10 (cliquez sur l’icône) :

Photos (cliquez sur les noms) :

 par Pierre-Emmanuel Weck
 par Patrick Antonot
 par Nessy

 par Bernard Vit (cliquez sur les vignettes pour les agrandir) :

 

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a dénoncé la duplicité du Président de la République Nicolas Sarkozy qui a annoncé un "gel" du nombre de sites nucléaires. Il s’agit là d’une annonce aussi ridicule que provocatrice. En effet, la France a déjà plusieurs centaines de sites nucléaires répartis sur tout le territoire et, de plus, les projets de nouvelles installations sont tous sur des sites déjà existants :

 le réacteur EPR est prévu sur le site de le centrale nucléaire de Flamanville (Manche)
 le réacteur à fusion nucléaire ITER est prévu dans le site nucléaire de Cadarache (Bouches-du-Rhône)
 l’usine GB2 d’enrichissement de l’uranium est en construction sur le site nucléaire de Pierrelatte (Drôme)
 le site d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure (Meuse) a déjà été créé.

L’annonce du "gel" du nombre de sites nucléaires, par le Président de la République, est donc une plaisanterie, un subterfuge qui ne grandit pas son auteur.

Plus que jamais, le gouvernement entend poursuivre dans la voie du nucléaire.

Plusieurs faits majeurs illustrent cette situation :

1) La question du nucléaire a été tranchée par le pouvoir avant même la tenue du "Grenelle"

Avant même les déclarations de M. Sarkozy, le "Grenelle de l’environnement" était caduc sur la question de l’énergie : dès sa prise de fonction, le Ministre de l’écologie (à l’époque M. Juppé, mais il n’a pas été démenti par M. Borloo) avait fait savoir qu’il était hors de question de remettre en cause le nucléaire en général et la construction du réacteur EPR en particulier. Certes, le ministère a ensuite concédé qu’il serait quand même possible de "parler du nucléaire" lors du "Grenelle", mais aujourd’hui il n’en est plus question : la remise en cause du nucléaire a été exclue lors du Grenelle de l’environnement.

2) Le décret de construction du réacteur EPR n’a même pas été suspendu le temps du Grenelle

Le Réseau "Sortir du nucléaire" a demandé que le "préalable pronucléaire" du gouvernement soit levé, c’est-à-dire l’abrogation du décret qui autorise EDF à construire le réacteur nucléaire EPR (*). Ce décret a été pris en catimini dix jours avant l’élection présidentielle par le gouvernement Villepin.

3) Les déclarations de M. Sarkozy à l’ONU et son accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi sont injustifiables

Les déclarations pronucléaires de M. Sarkozy à l’ONU le 24 septembre ("La France est prête à aider tout pays qui veut se doter de l’énergie nucléaire civile"), ainsi que la signature le 26 juillet par M. Sarkozy d’un accord nucléaire avec le dictateur libyen Kadhafi, sont injustifiables. M. Sarkozy veut exporter cette technologie, balayant les problèmes gravissimes des risques, des déchets radioactifs, du terrorisme et de la prolifération nucléaire.

A l’appel du Réseau "Sortir du nucléaire", un millier de manifestants ont participé le 27 octobre au rassemblement de protestation pour dénoncer le coup de force pronucléaire du président Sarkozy.

Documents à télécharger

  Affichette
  Tract



Depuis plus de 20 ans Le Réseau "Sortir du nucléaire" apporte son soutien aux groupes antinucléaires. Ils sont le fondement de notre association et du mouvement antinucléaire en France. Chaque année, le Réseau relaie massivement leurs actions et les soutient financièrement. Nous souhaitons pouvoir continuer à impulser et amplifier cette dynamique d’actions contre le nucléaire, et ce sera grâce à votre soutien :

Faire un don


Ajoutez votre événement antinucléaire à l’agenda



Recevez par mail les infos sur les actions antinucléaires dans votre département :