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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Témoignages et comptes rendus des actions




De nombreux citoyens et citoyennes ont écrit par mail au Préfet de La Manche pour exprimer leur soutien aux actions anti-transport, et ont reçu la réponse suivante :

Madame, Monsieur,

J’ai bien reçu votre message électronique relatif au soutien que vous déclarez apporter aux actions menées le 23 novembre contre le convoi ferroviaire CASTOR qui renvoyait en Allemagne des déchets nucléaires ultimes après retraitement (opération qui consiste à récupérer 96 % du combustible sous forme de produit réutilisable).

Votre message appelle quelques observations de ma part :

Ce type de convoi est extrêmement sécurisé. Les conteneurs contenant la matière vitrifiée sont agréés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et sont conçus pour résister aux conditions d’accident les plus extrêmes. Le rayonnement résiduel qu’ils émettent est surveillé très régulièrement. Le principal danger lors du cheminement de ce type de convoi vient de l’attitude irresponsable d’individus qui pénètrent sur les voies pour s’y entraver ou pour les saboter de façon à stopper le train. Nous avons tous en mémoire le douloureux souvenir du décès d’un homme qui s’était entravé sur les rails il y a quelques années lors d’un appel au blocage d’un convoi.

Vous souhaitez dénoncer des mesures que vous jugez - et sur quels critères ?- « disproportionnées » et destinées à « effrayer la population et décrédibiliser le mouvement antinucléaire ». Je me permets de vous indiquer que ce sont les violences et les dégradations qui ont été commises le 23 novembre par des manifestants eux-mêmes qui l’ont décrédibilisé. La démocratie implique le respect des opinions de tous, et la possibilité de débattre sans violence. Le débat sur le nucléaire peut et doit se faire dans ce cadre.

Or l’agression des forces de l’ordre avec des projectiles et des engins incendiaires, la dégradation systématique des infrastructures de la SNCF, l’incendie d’un véhicule, et l’intimidation de journalistes sont des actes de délinquance, indignes d’un mouvement qui se voudrait démocratique. Vous remarquerez d’ailleurs que certaines organisations prônant la sortie du nucléaire ont fait connaître, publiquement, dès les premières agressions, qu’elles désapprouvaient ces méthodes et se désolidarisaient totalement des actions menées ce jour-là.

Enfin, je constate que les forces de l’ordre ont fait un usage strictement proportionné de la force, avec comme premier objectif la sécurité des personnes.

Ne doutant pas de votre attachement aux valeurs de la démocratie, je souhaitais vous apporter ces éléments de contexte, pour votre complète information.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération.

Le préfet de la Manche

A COLRAT


Compte rendu de la situation à la frontière franco-allemande le vendredi 25 novembre :

Ce vendredi 25 nov, nous avons constaté la présence dès 7h30 de camionnettes de Gendarmerie à tous les passages à niveau de la ligne ferroviaire Strasbourg-Lauterbourg, même en rase campagne. Ce dispositif est resté en place jusqu’à 10h30 au moins, heure à laquelle par exemple les antennes radios spéciales à la Gendarmerie de Seltz ont été démontées. Que d’animation alors sur les routes de Basse-Alsace à l’heure où la population s’affairait dans les ateliers et bureaux, les ménages et les écoles, les labours et les bois.

De l’autre côté de la frontière, dans la première commune le long de la voie ferrée, à Berg, "pas un chat", ni policier, ni journaliste, personne à la pittoresque gare. Ce point a été effectué à 10h. Certes nous aussi connaissions alors le passage effectif et tout récent du train CASTOR par Forbach, confirmé par SDN. Mais après avoir interrogé l’unique passant, il n’y avait pas de policier allemand aujourd’hui à Berg. Cela contraste énormément avec la journée d’hier où je n’ai aperçu aucun uniforme bleu du côté alsacien, mais une foule de "verts" en Palatinat (la police allemande est en vert). On se rappelle le record de blocage du convoi (12h) effectué dans ce secteur il y a deux ans, ainsi que l’occupation des rails l’année dernière entrainant la déviation du train pour la première fois par le pont rénové spécial TGV de Strasbourg-Kehl. Couac de l’information ?

L’Europe des uniformes fonctionne malgré tout. En effet, si à la frontière même il n’y avait qu’un seul véhicule berline de police allemande, plusieurs gendarmes français s’étaient apparemment égarés en l’ancien territoire occupé. Ils étaient tellement nombreux sur la place de Lauterbourg qu’ils débordaient de leurs limites d’intervention. Si la mobilisation unilatérale était une stratégie de diversion mise en place par la hiérarchie, c’est payer cher ce Kriegsspiel. Mais on sait qu’entre Remilly et Forbach/Saarbrücken il y a Reding, autre grand centre de triage où peut s’opérer le choix d’itinéraire entre la solution lorraine et la solution alsacienne.

Sur ce transport nous avons eu l’occasion de participer à l’information mercredi à la Gare de Strasbourg, de jalonner l’itinéraire de prédilection hier jeudi et aujourd’hui vendredi. Nous avons tenu nos amis de STHN et SDN au courant du suivi. Cela fait dix ans que nous sommes sur tous les passages de CASTOR dans ce secteur. J’espère qu’il s’agit bien du dernier, que les déchets s’épuisent par extinction des fourneaux malins. Malheureusement, leur quantité peut être plus aisément limitée que leur durabilité.

So lange noch, nur ein Wort das nicht den AtomBehörden gewidmet ist, sondern der Landsleute : weiter machen ! (X. Haegy)

Robert Joachim, Haguenau
E L


Compte rendu de la mobilisation à Amiens du 25 novembre :

« En ce qui concerne la mobilisation sur Amiens, non seulement les différents points de distribution de tracts d’information ont été bien accueillis par les picardEs, mais le CLAN picard a eu la présence de la presse et le renfort de quelques sympathisants alertés par différents réseaux dont celui de Sortir du Nucléaire.

Au final pour la mobilisation picarde, non seulement le CLAN picard fait la "une" du Courrier Picard de ce vendredi avec une jolie photo sur le pont St Roch - les lumières proviennent des phares des cars de CRS -, mais le convoi hautement radioactif a fait l’objet de 2 pleines pages du COURRIER PICARD ces jeudi 24 et vendredi 25 novembre (voir ci-dessous)

Enfin dans les petites anecdotes, sachez que le train s’est immobilisé soudainement à St Roch alors que jamais les précédents convois ne l’ont fait ... on en saura probablement la raison un peu plus tard. Mais la présence des résistants antinucléaires sur le pont de l’avenue Foy, à l’entrée d’Amiens, a du avoir raison des nerfs hyper-tendus du conducteur/"roulant" pourtant fortement surveillé par des hauts gradés policiers présents à ses côtés, dans la cabine/locomotive.

A nouveau, une vigie réussie sur Amiens afin de prévenir les autres résistants antinucléaires, en temps réel, du trajet choisi à la dernière minute pour le convoi ; encore une fois, le trajet le plus court, via Reims, a été préféré à celui d’Arras et la frontière belge. »


Photos du rassemblement en gare de Metz du 24 novembre 2011

Ce rassemblement organisé par l’association Sortons du nucléaire Moselle a vu la participation d’une bonne trentaine de personnes ayant permis la sensibilisation des usagers de la SNCF (500 tracts distribués). Grâce à elles le train n’est pas passé incognito.


Photos des rassemblements à Rouen du 23 novembre :

Lire le compte rendu des actions rouennaises


Mobilisation à la gare de Montérolier (76), photos de Jean-Yves Ferret :


Témoignage d’un photographe présent sur le camp de Valognes :

Bonjour,

je suis le photographe qui étais présent au camp nous nous somme rencontrés le mardi 22, je suis la personne qui devait aller jusqu’à Gorleben pour faire un reportage sur le train je sais pas si tu te souviens de moi.

Je t’envoie ce message pour faire un rapide compte rendu des arrestations du jour du rassemblement au cas où vous n’auriez pas eu d’info.

Les deux premières personnes ont été arrêtées vers 7h du matin pour "port d’arme de 6e catégorie" car deux hachettes ont été trouvées dans leur camion. Ils venaient de Toulouse et ont été mis en garde à vue..... J’ai vu dans les journaux le lendemain qu’il était insinué qu’ils allaient à la manif avec les hachettes alors qu’ils les avaient dans leur camion comme le reste de leurs affaires, ils s’en servent juste pour couper du bois pour leur permettre de faire du feu et de se faire à manger.

La 3e arrestation a été la mienne, je me suis fait contrôler dès mon arrivée sur place à 10h, ils ont trouvé une lacrymo dans la voiture (que j’ai toujours eue et pour laquelle je n’ai jamais eu de problème) et un couteau (que j’emmène toujours lors de randonnée ou de camping et pour lequel je n’ai jamais eu de problème non plus) dans mon coffre, j’ai donc été mis en garde à vue pour la même raison que les deux premiers.
Je suis sorti à 22h avec une convocation au tribunal pour ma part (je n’ai pas revu les 2 autres personnes à ma sortie mais ils ont normalement été libérés en même temps que moi). J’ai été relâché dans Cherbourg à environ 25km de ma voiture et sans papier puisque les gendarmes avaient oublié de me les rendre (donc permis de conduire, assurance, carte grise, carte d’identité et carte de photographe, ils ont d’ailleurs gardé cette dernière, le reste de mes papiers je les ai retrouvés sur le pare-brise de ma voiture le lendemain).

Dans l’après-midi 7 personnes ont été arrêtées à la suite du camion de CRS brûlé, apparemment comme témoins de violence, elles ont été libérées un peu avant moi.

A ce que j’ai compris les autres personnes interpellées ont été des "erreurs" puisqu’il s’agirait de touristes se trouvant là par hasard, ne parlant même pas la langue (je ne sais pas si c’est pour les 6 personnes ou seulement certains d’entre eux mais je n’ai pas d’autres infos les concernant).

Nous avons été emmenés dans les anciens bunkers de la marine nationale construits un peu avant la seconde guerre mondiale, même les gendarmes présents découvraient les lieux en même temps que nous. De nombreux lits de camps avaient été mis en place alors que nous n’étions que 3 toute l’après midi.

Voila c’est pas grand-chose mais c’est toujours une petite info concernant la première journée de manifestation.
Bon courage pour la suite.

Nicolas


Photo de France Soir prise à Valognes le 22 novembre :

De nombreux citoyens et citoyennes ont écrit par mail au Préfet de La Manche pour exprimer leur soutien aux actions anti-transport, et ont reçu la réponse suivante :

Madame, Monsieur,

J’ai bien reçu votre message électronique relatif au soutien que vous déclarez apporter aux actions menées le 23 novembre contre le convoi ferroviaire CASTOR qui renvoyait en Allemagne des déchets nucléaires ultimes après retraitement (opération qui consiste à récupérer 96 % du combustible sous forme de produit réutilisable).

Votre message appelle quelques observations de ma part :

Ce type de convoi est extrêmement sécurisé. Les conteneurs contenant la matière vitrifiée sont agréés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et sont conçus pour résister aux conditions d’accident les plus extrêmes. Le rayonnement résiduel qu’ils émettent est surveillé très régulièrement. Le principal danger lors du cheminement de ce type de convoi vient de l’attitude irresponsable d’individus qui pénètrent sur les voies pour s’y entraver ou pour les saboter de façon à stopper le train. Nous avons tous en mémoire le douloureux souvenir du décès d’un homme qui s’était entravé sur les rails il y a quelques années lors d’un appel au blocage d’un convoi.

Vous souhaitez dénoncer des mesures que vous jugez - et sur quels critères ?- « disproportionnées » et destinées à « effrayer la population et décrédibiliser le mouvement antinucléaire ». Je me permets de vous indiquer que ce sont les violences et les dégradations qui ont été commises le 23 novembre par des manifestants eux-mêmes qui l’ont décrédibilisé. La démocratie implique le respect des opinions de tous, et la possibilité de débattre sans violence. Le débat sur le nucléaire peut et doit se faire dans ce cadre.

Or l’agression des forces de l’ordre avec des projectiles et des engins incendiaires, la dégradation systématique des infrastructures de la SNCF, l’incendie d’un véhicule, et l’intimidation de journalistes sont des actes de délinquance, indignes d’un mouvement qui se voudrait démocratique. Vous remarquerez d’ailleurs que certaines organisations prônant la sortie du nucléaire ont fait connaître, publiquement, dès les premières agressions, qu’elles désapprouvaient ces méthodes et se désolidarisaient totalement des actions menées ce jour-là.

Enfin, je constate que les forces de l’ordre ont fait un usage strictement proportionné de la force, avec comme premier objectif la sécurité des personnes.

Ne doutant pas de votre attachement aux valeurs de la démocratie, je souhaitais vous apporter ces éléments de contexte, pour votre complète information.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de ma considération.

Le préfet de la Manche

A COLRAT


Compte rendu de la situation à la frontière franco-allemande le vendredi 25 novembre :

Ce vendredi 25 nov, nous avons constaté la présence dès 7h30 de camionnettes de Gendarmerie à tous les passages à niveau de la ligne ferroviaire Strasbourg-Lauterbourg, même en rase campagne. Ce dispositif est resté en place jusqu’à 10h30 au moins, heure à laquelle par exemple les antennes radios spéciales à la Gendarmerie de Seltz ont été démontées. Que d’animation alors sur les routes de Basse-Alsace à l’heure où la population s’affairait dans les ateliers et bureaux, les ménages et les écoles, les labours et les bois.

De l’autre côté de la frontière, dans la première commune le long de la voie ferrée, à Berg, "pas un chat", ni policier, ni journaliste, personne à la pittoresque gare. Ce point a été effectué à 10h. Certes nous aussi connaissions alors le passage effectif et tout récent du train CASTOR par Forbach, confirmé par SDN. Mais après avoir interrogé l’unique passant, il n’y avait pas de policier allemand aujourd’hui à Berg. Cela contraste énormément avec la journée d’hier où je n’ai aperçu aucun uniforme bleu du côté alsacien, mais une foule de "verts" en Palatinat (la police allemande est en vert). On se rappelle le record de blocage du convoi (12h) effectué dans ce secteur il y a deux ans, ainsi que l’occupation des rails l’année dernière entrainant la déviation du train pour la première fois par le pont rénové spécial TGV de Strasbourg-Kehl. Couac de l’information ?

L’Europe des uniformes fonctionne malgré tout. En effet, si à la frontière même il n’y avait qu’un seul véhicule berline de police allemande, plusieurs gendarmes français s’étaient apparemment égarés en l’ancien territoire occupé. Ils étaient tellement nombreux sur la place de Lauterbourg qu’ils débordaient de leurs limites d’intervention. Si la mobilisation unilatérale était une stratégie de diversion mise en place par la hiérarchie, c’est payer cher ce Kriegsspiel. Mais on sait qu’entre Remilly et Forbach/Saarbrücken il y a Reding, autre grand centre de triage où peut s’opérer le choix d’itinéraire entre la solution lorraine et la solution alsacienne.

Sur ce transport nous avons eu l’occasion de participer à l’information mercredi à la Gare de Strasbourg, de jalonner l’itinéraire de prédilection hier jeudi et aujourd’hui vendredi. Nous avons tenu nos amis de STHN et SDN au courant du suivi. Cela fait dix ans que nous sommes sur tous les passages de CASTOR dans ce secteur. J’espère qu’il s’agit bien du dernier, que les déchets s’épuisent par extinction des fourneaux malins. Malheureusement, leur quantité peut être plus aisément limitée que leur durabilité.

So lange noch, nur ein Wort das nicht den AtomBehörden gewidmet ist, sondern der Landsleute : weiter machen ! (X. Haegy)

Robert Joachim, Haguenau
E L


Compte rendu de la mobilisation à Amiens du 25 novembre :

« En ce qui concerne la mobilisation sur Amiens, non seulement les différents points de distribution de tracts d’information ont été bien accueillis par les picardEs, mais le CLAN picard a eu la présence de la presse et le renfort de quelques sympathisants alertés par différents réseaux dont celui de Sortir du Nucléaire.

Au final pour la mobilisation picarde, non seulement le CLAN picard fait la "une" du Courrier Picard de ce vendredi avec une jolie photo sur le pont St Roch - les lumières proviennent des phares des cars de CRS -, mais le convoi hautement radioactif a fait l’objet de 2 pleines pages du COURRIER PICARD ces jeudi 24 et vendredi 25 novembre (voir ci-dessous)

Enfin dans les petites anecdotes, sachez que le train s’est immobilisé soudainement à St Roch alors que jamais les précédents convois ne l’ont fait ... on en saura probablement la raison un peu plus tard. Mais la présence des résistants antinucléaires sur le pont de l’avenue Foy, à l’entrée d’Amiens, a du avoir raison des nerfs hyper-tendus du conducteur/"roulant" pourtant fortement surveillé par des hauts gradés policiers présents à ses côtés, dans la cabine/locomotive.

A nouveau, une vigie réussie sur Amiens afin de prévenir les autres résistants antinucléaires, en temps réel, du trajet choisi à la dernière minute pour le convoi ; encore une fois, le trajet le plus court, via Reims, a été préféré à celui d’Arras et la frontière belge. »


Photos du rassemblement en gare de Metz du 24 novembre 2011

Ce rassemblement organisé par l’association Sortons du nucléaire Moselle a vu la participation d’une bonne trentaine de personnes ayant permis la sensibilisation des usagers de la SNCF (500 tracts distribués). Grâce à elles le train n’est pas passé incognito.


Photos des rassemblements à Rouen du 23 novembre :

Lire le compte rendu des actions rouennaises


Mobilisation à la gare de Montérolier (76), photos de Jean-Yves Ferret :


Témoignage d’un photographe présent sur le camp de Valognes :

Bonjour,

je suis le photographe qui étais présent au camp nous nous somme rencontrés le mardi 22, je suis la personne qui devait aller jusqu’à Gorleben pour faire un reportage sur le train je sais pas si tu te souviens de moi.

Je t’envoie ce message pour faire un rapide compte rendu des arrestations du jour du rassemblement au cas où vous n’auriez pas eu d’info.

Les deux premières personnes ont été arrêtées vers 7h du matin pour "port d’arme de 6e catégorie" car deux hachettes ont été trouvées dans leur camion. Ils venaient de Toulouse et ont été mis en garde à vue..... J’ai vu dans les journaux le lendemain qu’il était insinué qu’ils allaient à la manif avec les hachettes alors qu’ils les avaient dans leur camion comme le reste de leurs affaires, ils s’en servent juste pour couper du bois pour leur permettre de faire du feu et de se faire à manger.

La 3e arrestation a été la mienne, je me suis fait contrôler dès mon arrivée sur place à 10h, ils ont trouvé une lacrymo dans la voiture (que j’ai toujours eue et pour laquelle je n’ai jamais eu de problème) et un couteau (que j’emmène toujours lors de randonnée ou de camping et pour lequel je n’ai jamais eu de problème non plus) dans mon coffre, j’ai donc été mis en garde à vue pour la même raison que les deux premiers.
Je suis sorti à 22h avec une convocation au tribunal pour ma part (je n’ai pas revu les 2 autres personnes à ma sortie mais ils ont normalement été libérés en même temps que moi). J’ai été relâché dans Cherbourg à environ 25km de ma voiture et sans papier puisque les gendarmes avaient oublié de me les rendre (donc permis de conduire, assurance, carte grise, carte d’identité et carte de photographe, ils ont d’ailleurs gardé cette dernière, le reste de mes papiers je les ai retrouvés sur le pare-brise de ma voiture le lendemain).

Dans l’après-midi 7 personnes ont été arrêtées à la suite du camion de CRS brûlé, apparemment comme témoins de violence, elles ont été libérées un peu avant moi.

A ce que j’ai compris les autres personnes interpellées ont été des "erreurs" puisqu’il s’agirait de touristes se trouvant là par hasard, ne parlant même pas la langue (je ne sais pas si c’est pour les 6 personnes ou seulement certains d’entre eux mais je n’ai pas d’autres infos les concernant).

Nous avons été emmenés dans les anciens bunkers de la marine nationale construits un peu avant la seconde guerre mondiale, même les gendarmes présents découvraient les lieux en même temps que nous. De nombreux lits de camps avaient été mis en place alors que nous n’étions que 3 toute l’après midi.

Voila c’est pas grand-chose mais c’est toujours une petite info concernant la première journée de manifestation.
Bon courage pour la suite.

Nicolas


Photo de France Soir prise à Valognes le 22 novembre :



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