Stéphane Lhomme est un citoyen engagé. Cet ancien instituteur de 41 ans enseignait jusqu’au début des années 2000 aux jeunes Gitans du « Village Andalou », un bidonville posé sur l’ancienne décharge de l’agglomération au pied du pont d’Aquitaine. En 1999, lorsque les premiers signes de saturnisme ont été détectés, Stéphane Lhomme et quelques autres ont mobilisé l’opinion. Vingt mois plus tard, les dernières familles quittaient le village andalou, relogées en mobil-home puis dans des constructions en dur. (...)