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Simulation d’accident nucléaire à Paluel : un aveu et une hypocrisie. Des questions fondamentales restent sans réponse

Communiqué du 18 septembre 2006



L’organisation demain par les autorités d’une simulation d’accident nucléaire à la centrale nucléaire de Paluel est à la fois un aveu et une hypocrisie.

Un aveu : les autorités reconnaissent que le pire est possible. Il peut s’agir d’un drame accidentel ou causé par un acte terroriste : un crash suicide sur la centrale nucléaire de Paluel (comme sur toute autre centrale) pourrait occasionner un drame équivalent à Tchernobyl.

Une hypocrisie : Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", les simulations d’accident nucléaire, de même que les distributions de pastilles d’iode, sont des mascarades seulement destinées à faire accepter à la population l’éventualité pourtant intolérable d’une catastrophe nucléaire.

En effet, les simulations n’apportent pas de réponses à des questions pourtant fondamentales :

- à Tchernobyl, 800 000 liquidateurs se sont sacrifiés pour stopper la catastrophe. Qui ira si une catastrophe nucléaire se produit en France ?

- En cas d’accident nucléaire en France, et par exemple à Paluel, que faire des 20 millions d’habitants de la région parisienne ? Comment évacuer des millions de personnes ? Où les évacuer ? Pour combien de temps ?

- Le périmètre de quelques kilomètres concerné par les exercices officiels et les distributions de pastilles d’iode est proprement ridicule : le nuage radioactif de Tchernobyl a touché toute l’Europe !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, près de 20 ans après la catastrophe de Tchernobyl, des zones entières sont évacuées pour des siècles, et des millions de personnes vivent dans des zones contaminées, où la situation continue de s’aggraver : nourriture contaminée par le Césium, des milliers d’enfants touchés par des maladies de personnes âgées (cœur, foie, rhumatismes, etc.)…

Le nucléaire est un risque incomparable à tous les autres. La seule façon de se protéger contre ce risque est de fermer au plus vite toutes les installations nucléaires, et non d’organiser de dérisoires simulations et distributions de pastilles d’iode.


"Sortir du nucléaire" (76) : 06 07 73 40 60
www.nanodata.com/sdn76

L’organisation demain par les autorités d’une simulation d’accident nucléaire à la centrale nucléaire de Paluel est à la fois un aveu et une hypocrisie.

Un aveu : les autorités reconnaissent que le pire est possible. Il peut s’agir d’un drame accidentel ou causé par un acte terroriste : un crash suicide sur la centrale nucléaire de Paluel (comme sur toute autre centrale) pourrait occasionner un drame équivalent à Tchernobyl.

Une hypocrisie : Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", les simulations d’accident nucléaire, de même que les distributions de pastilles d’iode, sont des mascarades seulement destinées à faire accepter à la population l’éventualité pourtant intolérable d’une catastrophe nucléaire.

En effet, les simulations n’apportent pas de réponses à des questions pourtant fondamentales :

- à Tchernobyl, 800 000 liquidateurs se sont sacrifiés pour stopper la catastrophe. Qui ira si une catastrophe nucléaire se produit en France ?

- En cas d’accident nucléaire en France, et par exemple à Paluel, que faire des 20 millions d’habitants de la région parisienne ? Comment évacuer des millions de personnes ? Où les évacuer ? Pour combien de temps ?

- Le périmètre de quelques kilomètres concerné par les exercices officiels et les distributions de pastilles d’iode est proprement ridicule : le nuage radioactif de Tchernobyl a touché toute l’Europe !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que, près de 20 ans après la catastrophe de Tchernobyl, des zones entières sont évacuées pour des siècles, et des millions de personnes vivent dans des zones contaminées, où la situation continue de s’aggraver : nourriture contaminée par le Césium, des milliers d’enfants touchés par des maladies de personnes âgées (cœur, foie, rhumatismes, etc.)…

Le nucléaire est un risque incomparable à tous les autres. La seule façon de se protéger contre ce risque est de fermer au plus vite toutes les installations nucléaires, et non d’organiser de dérisoires simulations et distributions de pastilles d’iode.


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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