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Nos communiqués de presse

Simulation bidon d’accident nucléaire à Gravelines : le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce l’instrumentalisation des populations

Communiqué du 17 janvier 2011




Le mardi 18 janvier, un accident sera simulé à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus grosse d’Europe de l’ouest : six réacteurs, dont cinq alimentés par du combustible MOX (à proximité de 13 sites classés Seveso "seuil haut" dont un dépôt pétrolier situé à 500 m seulement). Inédit : 3000 personnes seront évacuées mardi par les forces de l’ordre.

Cet exercice inaugure une année 2011 qui sera marquée par les 25 ans de l’explosion du réacteur de Tchernobyl. Il intervient au moment où Areva et EDF SA inondent les médias de publicité vantant la soit-disant efficacité du nucléaire.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce cette simulation bidon, qui veut donner l’illusion que l’Etat maîtriserait un accident nucléaire. Ce type d’exercice grotesque soulève différentes interrogations :

- Il a fallu plusieurs mois à l’État pour trouver des cars destinés à évacuer 3000 personnes lors de cet exercice, or un accident arrive sans prévenir : comment l’évacuation se passerait-elle ?

- Si la centrale de Gravelines explosait vraiment, le panache radioactif pourrait atteindre Londres, Bruxelles ou Paris : combien de personnes faudrait-il évacuer et pour combien de temps ?

- Le périmètre d’évacuation prévu (5 km autour des réacteurs) est-il suffisant pour protéger les populations, alors que Tchernobyl a contaminé toute l’Europe ?

- Dans l’ensemble de la région concernée, avons-nous suffisamment de professionnels de la santé réellement formés à la prise en charge de personnes irradiées ? Suffisamment de lits disponibles dans les hôpitaux pour ce type de malades ?

Le Réseau "Sortir du nucléaire" déplore le fait que l’État instrumentalise les habitants de Gravelines, à qui personne n’a jamais demandé leur avis. Et rappelle qu’un accident nucléaire est ingérable et irréversible. Face à l’ampleur d’un accident nucléaire majeur, les moyens actuellement disponibles seraient absolument dérisoires, et les leçons tirées des exercices seraient globalement inutiles. La seule prévention possible d’une catastrophe nucléaire est d’arrêter les réacteurs au plus vite.

Contact presse :

Laura Hameaux 06 85 23 05 11 - 04 78 28 29 22




Le mardi 18 janvier, un accident sera simulé à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus grosse d’Europe de l’ouest : six réacteurs, dont cinq alimentés par du combustible MOX (à proximité de 13 sites classés Seveso "seuil haut" dont un dépôt pétrolier situé à 500 m seulement). Inédit : 3000 personnes seront évacuées mardi par les forces de l’ordre.

Cet exercice inaugure une année 2011 qui sera marquée par les 25 ans de l’explosion du réacteur de Tchernobyl. Il intervient au moment où Areva et EDF SA inondent les médias de publicité vantant la soit-disant efficacité du nucléaire.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce cette simulation bidon, qui veut donner l’illusion que l’Etat maîtriserait un accident nucléaire. Ce type d’exercice grotesque soulève différentes interrogations :

- Il a fallu plusieurs mois à l’État pour trouver des cars destinés à évacuer 3000 personnes lors de cet exercice, or un accident arrive sans prévenir : comment l’évacuation se passerait-elle ?

- Si la centrale de Gravelines explosait vraiment, le panache radioactif pourrait atteindre Londres, Bruxelles ou Paris : combien de personnes faudrait-il évacuer et pour combien de temps ?

- Le périmètre d’évacuation prévu (5 km autour des réacteurs) est-il suffisant pour protéger les populations, alors que Tchernobyl a contaminé toute l’Europe ?

- Dans l’ensemble de la région concernée, avons-nous suffisamment de professionnels de la santé réellement formés à la prise en charge de personnes irradiées ? Suffisamment de lits disponibles dans les hôpitaux pour ce type de malades ?

Le Réseau "Sortir du nucléaire" déplore le fait que l’État instrumentalise les habitants de Gravelines, à qui personne n’a jamais demandé leur avis. Et rappelle qu’un accident nucléaire est ingérable et irréversible. Face à l’ampleur d’un accident nucléaire majeur, les moyens actuellement disponibles seraient absolument dérisoires, et les leçons tirées des exercices seraient globalement inutiles. La seule prévention possible d’une catastrophe nucléaire est d’arrêter les réacteurs au plus vite.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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 Risque nucléaire  Gravelines