Par Natalie Nougayrède
L’entrée en jeu de Nicolas Sarkozy dans la crise du nucléaire iranien a donné lieu à un changement de rhétorique. Le langage diffère de celui qu’employait Jacques Chirac, mais l’objectif reste le même : prévenir la déflagration régionale que pourraient entraîner des frappes militaires américaines ou israéliennes sur l’Iran.
M. Sarkozy n’a pas, à l’égard de l’Iran des mollahs, le même bagage psychologique que M. Chirac. Ce dernier était très à l’écoute des milieux (...)