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6
aoû

SAINTES, Journées d’action pour l’abolition des armes nucléaires

Saintes (17) - Poitou-Charentes


Mercredi 6 août 2014


Lieu : Près des arbres d’Hiroshima et de Nagasaki, Prairie de la Palu (Avenue de Saintonge)

 6 août, 8h : Cérémonie publique. Allumage de la Flamme du Désarmement Nucléaire. Commémoration des victimes du 6 août 1945 (Hiroshima)

 Du 6 au 9 août, près des arbres et de la Flamme :

  • Jeûne citoyen
  • Exposition Hiroshima-Nagasaki
  • Ateliers et Rencontres citoyennes pour un monde vivable, sans danger nucléaire

 9 août, 10h, Prairie de la Palu  : Rassemblement et transfert de la Flamme en cortège vers la ville

  • 10h 45, monument aux morts (Place Foch, Palais de Justice) : Cérémonie publique
    Commémoration des victimes du 9 août 1945 (Nagasaki)
    Extinction de la Flamme et poursuite de l’action
  • 12h, salle Saintonge : Rupture du jeûne citoyen, bilan et perspectives

La Ville de Saintes est très impliquée depuis une quinzaine d’années dans l’action en faveur du désarmement et de l’abolition des armes nucléaires.

En juin 2000, la Ville a adhéré à "Abolition 2000", le réseau mondial d’ONG et de municipalités visant à libérer la planète du danger nucléaire sous toutes ses formes, et particulièrement de toutes les armes atomiques.

En juin 2000, la Ville a adhéré à "Abolition 2000", le réseau mondial d’ONG et de municipalités visant à libérer la planète du danger nucléaire sous toutes ses formes, en particulier sous la forme de bombes atomiques.

En mai 2001, Madame Bernadette Schmitt, maire de Saintes, a inauguré les premières Journées du Désarmement Nucléaire (JDN) en allumant la Flamme du Désarmement Nucléaire, première flamme de ce genre en France et dans le monde, après la Flamme de la Paix qui brûle en permanence à Hiroshima.

En 2004, 2006, 2008, Saintes a accueilli les 1e, 2e et 3e Rencontres Internationales pour le Désarmement nucléaire, biologique et chimique (RID-NBC).

En 2008, la Ville a adhéré aux "Maires pour la Paix" (Mayors for Peace), association que préside le maire d’Hiroshima et qui rassemble aujourd’hui plus de 6000 villes dans plus de 150 pays.

En novembre 2009, Saintes et Saint Pierre d’Oléron - autre ville de Charente maritime, membre comme Saintes d’Abolition 2000 et des Maires pour la Paix - ont accueilli la Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence et la Flamme d’Hiroshima, qui parcoururent le monde depuis Wellington (Nouvelle-Zélande) jusqu’à New York (ONU, mai 2010). L’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN), dont le siège social est à Saintes, a organisé leur passage en France et accompagné la Flamme d’Hiroshima jusqu’à Barcelone.

Pour ces raisons, Saintes est connue à l’étranger, notamment au Japon et aux Etats-Unis, comme l’une des villes françaises les plus engagées en faveur du désarmement nucléaire. Le site bilingue français-anglais d’ACDN www.acdn.net y contribue aussi.

En juillet 2004, une délégation japonaise de la Mission d’Hiroshima pour la Paix mondiale (Hiroshima World Peace Mission) est venue à Saintes. Après sa réception au Cabinet du maire, la délégation visita la ville, des arènes romaines au théâtre Gallia. Deux hibakusha (survivants de la Bombe), un homme et une femme, rallumèrent la Flamme du Désarmement Nucléaire au monument aux Morts et la portèrent jusqu’à la Salle Saintonge, où la délégation tint une conférence sur le bombardement d’Hiroshima. L’un des hibakusha, qui avait 17 ans au moment de la Bombe, déclara : "Désormais, deux villes occuperont mon cœur : Hiroshima et Saintes".

Les hibakusha connaissent parfaitement et condamnent sans ambiguïté la responsabilité historique du militarisme japonais dans le 2e conflit mondial. Comme les dizaines de millions de Japonais qui signent des pétitions pour l’abolition des armes nucléaires, ils n’ont qu’un désir : que leur expérience tragique serve à l’humanité, qu’elle permette d’épargner aux générations présentes et futures une nouvelle catastrophe nucléaire. "Plus jamais ça !" est leur mot d’ordre. Les derniers survivants aimeraient pouvoir mourir avec la conviction que l’humanité s’est engagée sans retour sur ce chemin de paix. C’est le sens qu’ils donnent et celui que nous donnons à chaque commémoration : se soucier du passé, c’est se soucier de l’avenir. Le nôtre et celui de nos enfants.

Régulièrement, du 6 au 9 août comme en d’autres occasions, la Flamme du Désarmement Nucléaire est rallumée à Saintes à côté du monument aux morts des guerres passées, place Foch, ou ailleurs dans la ville. Elle l’a été notamment par des représentants de la municipalité, des Anciens Combattants, des jeunes, par une Russe et un Américain, par des Britanniques…

Cette année, l’événement aura lieu en lisière de la prairie de la Palu (près de l’avenue de Saintonge), à proximité des arbres d’Hiroshima et de Nagasaki plantés lors des Rencontres internationales de 2006 et 2008. Il sera marqué par deux cérémonies et un jeûne collectif de trois jours :
Mercredi 6 août, 8 heures, site de la Palu : Cérémonie d’ouverture, en mémoire des victimes d’Hiroshima.

Le 6 août 1945, la bombe à l’uranium qui explosa au-dessus d’Hiroshima à 8 heures 15 (heure locale) anéantit la ville et fit au moins 150 000 morts immédiats ou par la suite.

Du 6 au 9 août, site de la Palu : Jeûne d’interpellation et d’action citoyenne.
Samedi 9 août, 10h 45, site de la Palu : Cérémonie de clôture, en mémoire des victimes de Nagasaki.

La bombe au plutonium qui explosa le 9 août 1945 à 11h 01 au-dessus de Nagasaki fit environ 80 000 victimes.

Depuis le 13 juillet 1945, le gouvernement américain savait que le Japon voulait capituler. Les deux bombes atomiques eurent bien moins pour objet de mettre fin à la guerre que d’expérimenter in vivo un moyen inouï de destruction et d’anéantissement. Une façon d’affirmer sa toute-puissance, au besoin démoniaque.

Avec ces événements tragiques, l’humanité entrait dans l’ère atomique. Elle vit, aujourd’hui encore, sous la menace permanente de son autodestruction. 20 000 bombes d’un coût exorbitant, chacune en moyenne dix fois plus puissante que celle d’Hiroshima, sont suspendues au-dessus de nos têtes. Plusieurs milliers peuvent être lancées en quelques minutes et exploser à tout moment.

N’attendons pas qu’il soit trop tard pour dire : STOP ! Exigeons d’être consultés par référendum sur cette question vitale : la France doit s’impliquer dans l’abolition !

Du 6 au 9 août 2014, venez à la Palu jeûner ou soutenir les jeûneurs pour dire aux dirigeants du monde :
"Plus aucune arme nucléaire ! L’abolition, c’est maintenant !"

Renseignements, inscriptions au jeûne (jusqu’au 1er août) : 06 73 50 76 61 / contact@acdn.net

Contact :
Jean-Marie Matagne 06 73 50 76 61

Lieu : Près des arbres d’Hiroshima et de Nagasaki, Prairie de la Palu (Avenue de Saintonge)

 6 août, 8h : Cérémonie publique. Allumage de la Flamme du Désarmement Nucléaire. Commémoration des victimes du 6 août 1945 (Hiroshima)

 Du 6 au 9 août, près des arbres et de la Flamme :

  • Jeûne citoyen
  • Exposition Hiroshima-Nagasaki
  • Ateliers et Rencontres citoyennes pour un monde vivable, sans danger nucléaire

 9 août, 10h, Prairie de la Palu  : Rassemblement et transfert de la Flamme en cortège vers la ville

  • 10h 45, monument aux morts (Place Foch, Palais de Justice) : Cérémonie publique
    Commémoration des victimes du 9 août 1945 (Nagasaki)
    Extinction de la Flamme et poursuite de l’action
  • 12h, salle Saintonge : Rupture du jeûne citoyen, bilan et perspectives

La Ville de Saintes est très impliquée depuis une quinzaine d’années dans l’action en faveur du désarmement et de l’abolition des armes nucléaires.

En juin 2000, la Ville a adhéré à "Abolition 2000", le réseau mondial d’ONG et de municipalités visant à libérer la planète du danger nucléaire sous toutes ses formes, et particulièrement de toutes les armes atomiques.

En juin 2000, la Ville a adhéré à "Abolition 2000", le réseau mondial d’ONG et de municipalités visant à libérer la planète du danger nucléaire sous toutes ses formes, en particulier sous la forme de bombes atomiques.

En mai 2001, Madame Bernadette Schmitt, maire de Saintes, a inauguré les premières Journées du Désarmement Nucléaire (JDN) en allumant la Flamme du Désarmement Nucléaire, première flamme de ce genre en France et dans le monde, après la Flamme de la Paix qui brûle en permanence à Hiroshima.

En 2004, 2006, 2008, Saintes a accueilli les 1e, 2e et 3e Rencontres Internationales pour le Désarmement nucléaire, biologique et chimique (RID-NBC).

En 2008, la Ville a adhéré aux "Maires pour la Paix" (Mayors for Peace), association que préside le maire d’Hiroshima et qui rassemble aujourd’hui plus de 6000 villes dans plus de 150 pays.

En novembre 2009, Saintes et Saint Pierre d’Oléron - autre ville de Charente maritime, membre comme Saintes d’Abolition 2000 et des Maires pour la Paix - ont accueilli la Marche mondiale pour la Paix et la Non-violence et la Flamme d’Hiroshima, qui parcoururent le monde depuis Wellington (Nouvelle-Zélande) jusqu’à New York (ONU, mai 2010). L’Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire (ACDN), dont le siège social est à Saintes, a organisé leur passage en France et accompagné la Flamme d’Hiroshima jusqu’à Barcelone.

Pour ces raisons, Saintes est connue à l’étranger, notamment au Japon et aux Etats-Unis, comme l’une des villes françaises les plus engagées en faveur du désarmement nucléaire. Le site bilingue français-anglais d’ACDN www.acdn.net y contribue aussi.

En juillet 2004, une délégation japonaise de la Mission d’Hiroshima pour la Paix mondiale (Hiroshima World Peace Mission) est venue à Saintes. Après sa réception au Cabinet du maire, la délégation visita la ville, des arènes romaines au théâtre Gallia. Deux hibakusha (survivants de la Bombe), un homme et une femme, rallumèrent la Flamme du Désarmement Nucléaire au monument aux Morts et la portèrent jusqu’à la Salle Saintonge, où la délégation tint une conférence sur le bombardement d’Hiroshima. L’un des hibakusha, qui avait 17 ans au moment de la Bombe, déclara : "Désormais, deux villes occuperont mon cœur : Hiroshima et Saintes".

Les hibakusha connaissent parfaitement et condamnent sans ambiguïté la responsabilité historique du militarisme japonais dans le 2e conflit mondial. Comme les dizaines de millions de Japonais qui signent des pétitions pour l’abolition des armes nucléaires, ils n’ont qu’un désir : que leur expérience tragique serve à l’humanité, qu’elle permette d’épargner aux générations présentes et futures une nouvelle catastrophe nucléaire. "Plus jamais ça !" est leur mot d’ordre. Les derniers survivants aimeraient pouvoir mourir avec la conviction que l’humanité s’est engagée sans retour sur ce chemin de paix. C’est le sens qu’ils donnent et celui que nous donnons à chaque commémoration : se soucier du passé, c’est se soucier de l’avenir. Le nôtre et celui de nos enfants.

Régulièrement, du 6 au 9 août comme en d’autres occasions, la Flamme du Désarmement Nucléaire est rallumée à Saintes à côté du monument aux morts des guerres passées, place Foch, ou ailleurs dans la ville. Elle l’a été notamment par des représentants de la municipalité, des Anciens Combattants, des jeunes, par une Russe et un Américain, par des Britanniques…

Cette année, l’événement aura lieu en lisière de la prairie de la Palu (près de l’avenue de Saintonge), à proximité des arbres d’Hiroshima et de Nagasaki plantés lors des Rencontres internationales de 2006 et 2008. Il sera marqué par deux cérémonies et un jeûne collectif de trois jours :
Mercredi 6 août, 8 heures, site de la Palu : Cérémonie d’ouverture, en mémoire des victimes d’Hiroshima.

Le 6 août 1945, la bombe à l’uranium qui explosa au-dessus d’Hiroshima à 8 heures 15 (heure locale) anéantit la ville et fit au moins 150 000 morts immédiats ou par la suite.

Du 6 au 9 août, site de la Palu : Jeûne d’interpellation et d’action citoyenne.
Samedi 9 août, 10h 45, site de la Palu : Cérémonie de clôture, en mémoire des victimes de Nagasaki.

La bombe au plutonium qui explosa le 9 août 1945 à 11h 01 au-dessus de Nagasaki fit environ 80 000 victimes.

Depuis le 13 juillet 1945, le gouvernement américain savait que le Japon voulait capituler. Les deux bombes atomiques eurent bien moins pour objet de mettre fin à la guerre que d’expérimenter in vivo un moyen inouï de destruction et d’anéantissement. Une façon d’affirmer sa toute-puissance, au besoin démoniaque.

Avec ces événements tragiques, l’humanité entrait dans l’ère atomique. Elle vit, aujourd’hui encore, sous la menace permanente de son autodestruction. 20 000 bombes d’un coût exorbitant, chacune en moyenne dix fois plus puissante que celle d’Hiroshima, sont suspendues au-dessus de nos têtes. Plusieurs milliers peuvent être lancées en quelques minutes et exploser à tout moment.

N’attendons pas qu’il soit trop tard pour dire : STOP ! Exigeons d’être consultés par référendum sur cette question vitale : la France doit s’impliquer dans l’abolition !

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