Rejets chimiques
"Sortir du nucléaire" demande la fermeture de trois centrales
Communiqué du 4 août 2004
En raison des rejets chimiques massifs (zinc, phosphore, sodium, sulfates, chlorures,
cuivre, morpholine…) opérés par les centrales nucléaires,
et compte tenu de la de la baisse du niveau de l’eau dans les rivières,
le Réseau "Sortir du nucléaire" demande la fermeture
immédiate d’au moins trois centrales nucléaires : Belleville
(Cher), St-Laurent (Loir-et-Cher) et Golfech (Tarn-et-Garonne). En effet :
- le Réseau « Sortir du nucléaire » rend public
deux documents qui attestent que les centrales nucléaires de Belleville
(Cher) et St-Laurent (Loir-et-Cher) rejettent actuellement dans la Loire jusqu’à
4 fois plus de produits chimiques que les limites légales. Ces documents
datent de plusieurs mois, mais ces infractions continuent actuellement.
- Des mesures de restriction sur les prélèvements d’eau dans
la Garonne ont été prises depuis mardi 3 août dans le
Lot-et-Garonne et le Tarn-et-Garonne. Les prélèvements d’eau
de la centrale nucléaire de Golfech, ainsi que ses rejets chimiques
dans la Garonne, sont donc inacceptables.
Par ailleurs, le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce
la publication au JO du 28 mai 2004 d’arrêtés autorisant
la "chloration massive" pour cinq centrales nucléaires : Golfech
(Tarn-et-Garonne), Nogent (Aube), Bugey (Ain), Chooz (Ardennes), et Dampierre
(Loiret).
Enfin, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que
les rejets chimiques des centrales nucléaires s’ajoutent aux rejets
radioactifs liquides et aux rejets d’eau trop chaude dans les rivières.
Contacts : 04.78.28.29.22
********************
Rejets chimiques illégaux de la centrale nucléaire de Belleville
Le courrier ci dessous, provenant de l’Autorité de sûreté
nucléaire (ASN), démontre que la centrale nucléaire de
Belleville-sur-Loire (Cher) transgresse gravement les limites légales
de rejets chimiques. Malheureusement, l’ASN ne met en œuvre aucune sanction
: EDF est invitée à déposer une demande de modification
de l’arrêté encadrant ses rejets, et se considère de fait
habilitée à continuer à bafouer la légalité
: deux ans et demi après ce courrier, la centrale nucléaire de
Belleville occasionne toujours des rejets chimiques massifs illégaux
qui sont d’autant plus problématiques l’été (baisse du
niveau de la Loire)
www.asn.gouv.fr/data/information/01Bellevillelmd.asp
Paris, le 9 janvier 2002
DSIN-GRE/SD2/N° 261 - 2002
Le Directeur de la sûreté des installations nucléaires
à Monsieur le Directeur du centre nucléaire de production d’électricité
de Belleville sur Loire BP n° 11, 18240 LERE
Objet : Mise en demeure concernant le respect des dispositions de l’arrêté
d’autorisation de prélèvements d’eau et de rejets d’effluents.
Réf : 1. Arrêté interministériel du 8 novembre 2000. , 2. Courrier EDF/Belleville D.5370 PTK/PCN/QS n°000785 du 12 novembre 2001.
Monsieur le Directeur,
Par arrêté en première référence, vous avez
été autorisé à poursuivre les prélèvements
d’eau et les rejets d’effluents liquides et gazeux de votre établissement.
A l’occasion de l’inspection inopinée du 20 mars 2001 et au cours de
deux réunions, les 31 janvier et 10 septembre 2001, l’Autorité
de Sûreté Nucléaire a procédé avec vous à
un examen approfondi des conditions d’application de cet arrêté.
Il apparaît que certaines de ses dispositions ne sont pas respectées.
Les principales non conformités résident dans :
- L’absence de capacité de rétention pour certains réservoirs
contenant des effluents susceptibles d’être radioactifs ;
- Le fonctionnement du circuit d’appoint aux réfrigérants (SEE,
système particulier à la centrale de Belleville) pour déconcentrer
ces circuits (7 jours environ pendant l’été 2001) en dehors
des périodes où ce fonctionnement est autorisé : périodes
de grands froids ou lorsque le débit de la Loire est inférieur
à 60 m3/s (amélioration de la dilution des effluents radioactifs)
;
- Le non-respect de certaines limites de rejets d’effluents non radioactifs.
A titre d’exemple, le 8 septembre 2001, le flux journalier en zinc atteignait
82,4 kg pour une limite de 30 kg ; en outre, des dépassements ont été
constatés au cours de l’année 2001, sur le phosphore, le sodium,
les chlorures, le cuivre et la morpholine ;
- La justification de l’incertitude de 5% concernant l’estimation par le
calcul des débits prélevés et rejetés (logiciel
TEFERI). Cette donnée conditionne les calculs de tous les flux de substances
polluantes réglementés par l’arrêté.
(…)
Concernant les points 2 et 3, je vous mets en demeure de respecter les prescriptions
suivantes de l’arrêté susmentionné avant le 31 juillet 2002,
ou de formuler, sous trois mois, une demande dûment argumentée
de modification de l’arrêté.
(…)
Le Directeur de la Sûreté des Installations Nucléaires,
André-Claude Lacoste
********************
Rejets chimiques illégaux de la centrale nucléaire de St-Laurent
Le courrier ci dessous, provenant de l’Autorité de sûreté
nucléaire (ASN), démontre que la centrale nucléaire de
St-Laurent-les-Eaux (Cher) occasionne des rejets chimiques jusqu’à 4
fois supérieurs aux limites légales. Malheureusement, bien que
brandissant une "mise en demeure", l’ASN ne met en œuvre aucune
sanction : EDF est invitée de déposer une demande de modification
de l’arrêté encadrant ses rejets, et se considère de fait
habilitée à continuer à bafouer la légalité
: 9 mois après ce courrier, la centrale nucléaire de St-Laurent
occasionne en permanence des rejets chimiques massifs illégaux qui sont
d’autant plus problématiques l’été (baisse du niveau de
la Loire)
https://asn.gouv.fr/data/information/49_2003_med.pdf
Paris, le 21 novembre 2003
Direction générale de la sûreté nucléaire
et de la radioprotection
Monsieur le Directeur du Centre Nucléaire de Production d’Electricité
de St-Laurent-des-Eaux
MISE EN DEMEURE concernant le respect des dispositions définies dans
l’arrêté autorisant EDF à poursuivre les prélèvements
d’eau et les rejets liquides et gazeux pour l’exploitation du site nucléaire
de St- Laurent-des-Eaux. Réf. : Arrêté du 2 février
1999
(…)
Monsieur le directeur,
par arrêté en référence, vous avez été
autorisé à poursuivre les prélèvements et les rejets
d’effluents liquides et gazeux de votre établissement. A l’occasion
de l’inspection inopinée sur le thème « rejets et
prélèvements » du 9 juillet 2003, les inspecteurs de l’Autorité
de sûreté nucléaire ont noté que certaines des dispositions
de cet arrêté ne sont pas respectées.
Les écarts résident dans le non-respect des valeurs limites de
concentration des effluents liquides avant rejet en sodium, sulfates, phosphore
total et chlorures constaté par des prélèvements effectués
par les inspecteurs. (…). Les valeurs en dépassement sont reportées
dans le tableau suivant :
Paramètres | Valeur relevée par les
inspecteurs (en mg/l)
| Valeur maximale autorisée
(en mg/l)
|
Sodium | 24,2 | 6 |
Sulfates | 26,4 | 13 |
Phosphore
total
| 0,11 | 0,1 |
Chlorures | 32,9 | 8 |
J’observe que vos propres analyses confirment ces écarts. Vous
m’avez également déclaré le 19 septembre 2003, par
télécopie n°13368, un dépassement des limites relatives
aux matières en suspension les 8 juillet et 12 août 2003.. Dans
ces conditions, je vous mets en demeure de respecter, sous deux mois, les valeurs
limites applicables aux rejets liquides notamment pour les paramètres
sodium, sulfates, phosphore total, chlorures et matières en suspension
fixées à l’article 32 de l’arrêté susmentionné,
ou de formuler, dans ce délai, une demande de modification de l’arrêté
d’autorisation dûment argumentée, notamment en ce qui concerne
son impact sur l’environnement.
(…)
Le directeur général de la sûreté nucléaire
et de la radioprotection, André-Claude LACOSTE
*******************************
"Chloration massive" autorisée pour 5 centrales nucléaires
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les
arrêtés interministériels publiés au JO du 28 mai
2004 qui accordent à EDF des autorisations de "chlorations massives"
pour cinq centrales nucléaires :
Nogent (Aube, 2 réacteurs), Bugey (Ain, pour 2 réacteurs sur
4), Chooz (Ardennes, 2 réacteurs), Golfech (Tarn-et-Garonne, 2 réacteurs)
et Dampierre (Loiret, 4 réacteurs).
La chloration a pour but de limiter la prolifération d’amibes occasionnée
par les rejets d’eau chaude des centrales nucléaires. Les amibes sont
des micro-organismes qui mettent en danger les populations (baignades, eau potable)..
Or la chloration massive est elle aussi très néfaste pour l’environnement
et la santé.
Les arrêtés précisent que "toutes dispositions doivent
être prises (…) en particulier par l’utilisation des meilleures
technologies disponibles à un coût économiquement acceptable,
pour limiter l’impact des rejets sur l’environnement et les populations."
Hélas, c’est EDF qui détermine quels coût sont "économiquement
acceptables".
Pire : "ce principe s’applique également aux dispositifs
destinés à mesurer le niveau des rejets en vue d’évaluer
leur impact sur l’environnement et les populations". Il est donc
clairement reconnu que l’impact des rejets sur l’environnement et les populations
n’est pas connu.
Muni de ces données bien subjectives, EDF peut donc procéder
en toute tranquillité à ces "chlorations massives" au
mépris de l’environnement et de la santé des populations.
En raison des rejets chimiques massifs (zinc, phosphore, sodium, sulfates, chlorures,
cuivre, morpholine…) opérés par les centrales nucléaires,
et compte tenu de la de la baisse du niveau de l’eau dans les rivières,
le Réseau "Sortir du nucléaire" demande la fermeture
immédiate d’au moins trois centrales nucléaires : Belleville
(Cher), St-Laurent (Loir-et-Cher) et Golfech (Tarn-et-Garonne). En effet :
- le Réseau « Sortir du nucléaire » rend public
deux documents qui attestent que les centrales nucléaires de Belleville
(Cher) et St-Laurent (Loir-et-Cher) rejettent actuellement dans la Loire jusqu’à
4 fois plus de produits chimiques que les limites légales. Ces documents
datent de plusieurs mois, mais ces infractions continuent actuellement.
- Des mesures de restriction sur les prélèvements d’eau dans
la Garonne ont été prises depuis mardi 3 août dans le
Lot-et-Garonne et le Tarn-et-Garonne. Les prélèvements d’eau
de la centrale nucléaire de Golfech, ainsi que ses rejets chimiques
dans la Garonne, sont donc inacceptables.
Par ailleurs, le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce
la publication au JO du 28 mai 2004 d’arrêtés autorisant
la "chloration massive" pour cinq centrales nucléaires : Golfech
(Tarn-et-Garonne), Nogent (Aube), Bugey (Ain), Chooz (Ardennes), et Dampierre
(Loiret).
Enfin, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que
les rejets chimiques des centrales nucléaires s’ajoutent aux rejets
radioactifs liquides et aux rejets d’eau trop chaude dans les rivières.
Contacts : 04.78.28.29.22
********************
Rejets chimiques illégaux de la centrale nucléaire de Belleville
Le courrier ci dessous, provenant de l’Autorité de sûreté
nucléaire (ASN), démontre que la centrale nucléaire de
Belleville-sur-Loire (Cher) transgresse gravement les limites légales
de rejets chimiques. Malheureusement, l’ASN ne met en œuvre aucune sanction
: EDF est invitée à déposer une demande de modification
de l’arrêté encadrant ses rejets, et se considère de fait
habilitée à continuer à bafouer la légalité
: deux ans et demi après ce courrier, la centrale nucléaire de
Belleville occasionne toujours des rejets chimiques massifs illégaux
qui sont d’autant plus problématiques l’été (baisse du
niveau de la Loire)
www.asn.gouv.fr/data/information/01Bellevillelmd.asp
Paris, le 9 janvier 2002
DSIN-GRE/SD2/N° 261 - 2002
Le Directeur de la sûreté des installations nucléaires
à Monsieur le Directeur du centre nucléaire de production d’électricité
de Belleville sur Loire BP n° 11, 18240 LERE
Objet : Mise en demeure concernant le respect des dispositions de l’arrêté
d’autorisation de prélèvements d’eau et de rejets d’effluents.
Réf : 1. Arrêté interministériel du 8 novembre 2000. , 2. Courrier EDF/Belleville D.5370 PTK/PCN/QS n°000785 du 12 novembre 2001.
Monsieur le Directeur,
Par arrêté en première référence, vous avez
été autorisé à poursuivre les prélèvements
d’eau et les rejets d’effluents liquides et gazeux de votre établissement.
A l’occasion de l’inspection inopinée du 20 mars 2001 et au cours de
deux réunions, les 31 janvier et 10 septembre 2001, l’Autorité
de Sûreté Nucléaire a procédé avec vous à
un examen approfondi des conditions d’application de cet arrêté.
Il apparaît que certaines de ses dispositions ne sont pas respectées.
Les principales non conformités résident dans :
- L’absence de capacité de rétention pour certains réservoirs
contenant des effluents susceptibles d’être radioactifs ;
- Le fonctionnement du circuit d’appoint aux réfrigérants (SEE,
système particulier à la centrale de Belleville) pour déconcentrer
ces circuits (7 jours environ pendant l’été 2001) en dehors
des périodes où ce fonctionnement est autorisé : périodes
de grands froids ou lorsque le débit de la Loire est inférieur
à 60 m3/s (amélioration de la dilution des effluents radioactifs)
;
- Le non-respect de certaines limites de rejets d’effluents non radioactifs.
A titre d’exemple, le 8 septembre 2001, le flux journalier en zinc atteignait
82,4 kg pour une limite de 30 kg ; en outre, des dépassements ont été
constatés au cours de l’année 2001, sur le phosphore, le sodium,
les chlorures, le cuivre et la morpholine ;
- La justification de l’incertitude de 5% concernant l’estimation par le
calcul des débits prélevés et rejetés (logiciel
TEFERI). Cette donnée conditionne les calculs de tous les flux de substances
polluantes réglementés par l’arrêté.
(…)
Concernant les points 2 et 3, je vous mets en demeure de respecter les prescriptions
suivantes de l’arrêté susmentionné avant le 31 juillet 2002,
ou de formuler, sous trois mois, une demande dûment argumentée
de modification de l’arrêté.
(…)
Le Directeur de la Sûreté des Installations Nucléaires,
André-Claude Lacoste
********************
Rejets chimiques illégaux de la centrale nucléaire de St-Laurent
Le courrier ci dessous, provenant de l’Autorité de sûreté
nucléaire (ASN), démontre que la centrale nucléaire de
St-Laurent-les-Eaux (Cher) occasionne des rejets chimiques jusqu’à 4
fois supérieurs aux limites légales. Malheureusement, bien que
brandissant une "mise en demeure", l’ASN ne met en œuvre aucune
sanction : EDF est invitée de déposer une demande de modification
de l’arrêté encadrant ses rejets, et se considère de fait
habilitée à continuer à bafouer la légalité
: 9 mois après ce courrier, la centrale nucléaire de St-Laurent
occasionne en permanence des rejets chimiques massifs illégaux qui sont
d’autant plus problématiques l’été (baisse du niveau de
la Loire)
https://asn.gouv.fr/data/information/49_2003_med.pdf
Paris, le 21 novembre 2003
Direction générale de la sûreté nucléaire
et de la radioprotection
Monsieur le Directeur du Centre Nucléaire de Production d’Electricité
de St-Laurent-des-Eaux
MISE EN DEMEURE concernant le respect des dispositions définies dans
l’arrêté autorisant EDF à poursuivre les prélèvements
d’eau et les rejets liquides et gazeux pour l’exploitation du site nucléaire
de St- Laurent-des-Eaux. Réf. : Arrêté du 2 février
1999
(…)
Monsieur le directeur,
par arrêté en référence, vous avez été
autorisé à poursuivre les prélèvements et les rejets
d’effluents liquides et gazeux de votre établissement. A l’occasion
de l’inspection inopinée sur le thème « rejets et
prélèvements » du 9 juillet 2003, les inspecteurs de l’Autorité
de sûreté nucléaire ont noté que certaines des dispositions
de cet arrêté ne sont pas respectées.
Les écarts résident dans le non-respect des valeurs limites de
concentration des effluents liquides avant rejet en sodium, sulfates, phosphore
total et chlorures constaté par des prélèvements effectués
par les inspecteurs. (…). Les valeurs en dépassement sont reportées
dans le tableau suivant :
Paramètres | Valeur relevée par les
inspecteurs (en mg/l)
| Valeur maximale autorisée
(en mg/l)
|
Sodium | 24,2 | 6 |
Sulfates | 26,4 | 13 |
Phosphore
total
| 0,11 | 0,1 |
Chlorures | 32,9 | 8 |
J’observe que vos propres analyses confirment ces écarts. Vous
m’avez également déclaré le 19 septembre 2003, par
télécopie n°13368, un dépassement des limites relatives
aux matières en suspension les 8 juillet et 12 août 2003.. Dans
ces conditions, je vous mets en demeure de respecter, sous deux mois, les valeurs
limites applicables aux rejets liquides notamment pour les paramètres
sodium, sulfates, phosphore total, chlorures et matières en suspension
fixées à l’article 32 de l’arrêté susmentionné,
ou de formuler, dans ce délai, une demande de modification de l’arrêté
d’autorisation dûment argumentée, notamment en ce qui concerne
son impact sur l’environnement.
(…)
Le directeur général de la sûreté nucléaire
et de la radioprotection, André-Claude LACOSTE
*******************************
"Chloration massive" autorisée pour 5 centrales nucléaires
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce les
arrêtés interministériels publiés au JO du 28 mai
2004 qui accordent à EDF des autorisations de "chlorations massives"
pour cinq centrales nucléaires :
Nogent (Aube, 2 réacteurs), Bugey (Ain, pour 2 réacteurs sur
4), Chooz (Ardennes, 2 réacteurs), Golfech (Tarn-et-Garonne, 2 réacteurs)
et Dampierre (Loiret, 4 réacteurs).
La chloration a pour but de limiter la prolifération d’amibes occasionnée
par les rejets d’eau chaude des centrales nucléaires. Les amibes sont
des micro-organismes qui mettent en danger les populations (baignades, eau potable)..
Or la chloration massive est elle aussi très néfaste pour l’environnement
et la santé.
Les arrêtés précisent que "toutes dispositions doivent
être prises (…) en particulier par l’utilisation des meilleures
technologies disponibles à un coût économiquement acceptable,
pour limiter l’impact des rejets sur l’environnement et les populations."
Hélas, c’est EDF qui détermine quels coût sont "économiquement
acceptables".
Pire : "ce principe s’applique également aux dispositifs
destinés à mesurer le niveau des rejets en vue d’évaluer
leur impact sur l’environnement et les populations". Il est donc
clairement reconnu que l’impact des rejets sur l’environnement et les populations
n’est pas connu.
Muni de ces données bien subjectives, EDF peut donc procéder
en toute tranquillité à ces "chlorations massives" au
mépris de l’environnement et de la santé des populations.