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RAS NUCLEAIRE - RIEN A SIGNALER

12 mai 2009 | 5201 vues




Des ouvriers du nucléaire sortent de l’ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête exemplaire.



Réalisateur : Alain de Halleux
Producteurs : ARTE FRANCE, CRESCENDO FILMS

Des ouvriers du nucléaire sortent de l’ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête exemplaire.

On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d’entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs…). Des travailleurs de l’ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d’un des fleurons de l’industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés…

Urgent à signaler
Malgré les efforts déployés pour alerter l’opinion (souvent sanctionnés par des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et un ancien président d’EDF, Marcel Boiteux… "Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé", affirme un employé. Les "petits" incidents se sont multipliés, avec une centaine d’alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7 minutes près ; en 2008, une fuite d’uranium contamine cent ouvriers à Tricastin. Contrôleurs priés d’ignorer les dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l’externalisation des tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est en jeu.

> Achetez le DVD dans notre boutique en ligne

Ce documentaire de 52 minutes est également disponible en location ou en téléchargement sur le site VOD d’ARTE :
https://www.artevod.com/programDetails.do?emissionId=3133

Voir en ligne :

Réalisateur : Alain de Halleux
Producteurs : ARTE FRANCE, CRESCENDO FILMS

Des ouvriers du nucléaire sortent de l’ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête exemplaire.

On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d’entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs…). Des travailleurs de l’ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d’un des fleurons de l’industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés…

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Malgré les efforts déployés pour alerter l’opinion (souvent sanctionnés par des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et un ancien président d’EDF, Marcel Boiteux… "Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé", affirme un employé. Les "petits" incidents se sont multipliés, avec une centaine d’alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7 minutes près ; en 2008, une fuite d’uranium contamine cent ouvriers à Tricastin. Contrôleurs priés d’ignorer les dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l’externalisation des tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est en jeu.

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