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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Paris




Une mobilisation sans faille

Compte rendu de cette première journée "Prise de la Bastille d’iode" :

Tout d’abord un grand MERCI à tout ceux qui nous ont prêté du matériel, à ceux qui nous ont aidés à monter ces tentes, tous bénévoles, sans qui ce rassemblement serait tombé à l’eau... Merci à ceux qui sont venus écouter nos amis japonais, et qui ont contribué par leur messages d’encouragement sur les réseaux sociaux à motiver les militants :

Quand il pleut en France, le seul risque c’est d’être mouillé.
Quand il pleut au Japon, le risque c’est d’être contaminé...
Alors, venez MANIFESTER !

Cette première est aussi la réussite du groupe Yosomono-net qui ont apporté une impulsion supplémentaire au noyau dur de militants de Sortir du nucléaire Paris. Cet événement a été retransmis en direct sur internet (avec quelques difficultés techniques) par un média indépendant japonais IWJ. Trois quotidiens japonais (Tokyo, Nishi-Nippon, et Hokkaido) ont fait un article sur Yosomono-net et sur ce rassemblement.

Merci également à Umiko pour sa page pleine de poèsie : Le papillon et l’Empereur

 Olivier, un militant post Fukushima, comme notre association, et d’autres groupes locaux, en comptent de plus en plus, est intervenu ensuite. Motivé par les perspectives d’emplois, de respect de l’environnement et de la vie, que proposent les solutions énergétiques alternatives, les "3E", il nous a présenté sa vision d’un monde débarrassé de la menace nucléaire.

 Yves Lenoir, président de l’association Enfants Tchernobyl Belarus , est venu nous lire la traduction du discours,que Kolin Kobayashi a prononcé devant l’ambassade du Japon à Paris, pour la même occasion. En conclusion, Kolin, appelle les citoyens du monde à élever la voix, sans attendre le prochain accident majeur, et à agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.

 Photos d’Olivier

 Yûki Takahata, impliquée dans les deux associations organisatrices, témoigne de la situation politique au Japon, où le gouvernement timoré, hésite encore à valider l’option d’ arrêt définitif programmé du nucléaire. Arraché de haute lutte par des centaines de milliers de manifestants. Pendant plusieurs semaines ils ont défilé à proximité, puis encerclé le quartier résidentiel oû loge le premier ministre Yoshihiko Noda. Le gouvernement impressionné par cette mobilisation historique n’a pu que lâcher du lest et faire des propositions, mais au Japon comme ailleurs nous savons que pour le peuple rien n’est définitivement acquis.

 Haruko Boaglio, réfugiée de Fukushima, a évoqué la plainte au pénal, déposée par 1300 habitants de la région sinistrée, contre la société TEPCO, son président Katsumata Tsunehisa et 32 autres responsables. Cette plainte porte principalement sur le manque de mesures de sécurités, prises avant la construction, pour contrer l’éventualité d’un tsunami, et sur la désactivation du système de mesures SPEEDI, lequel aurait permis d’éviter l’exposition des populations aux radiations et d’organiser l’évacuation vers des zones sures.

 Takafumi Honda, Jeune Japonais de Manchester, membre du World Network For Saving Children From Radiation, est venu nous faire par de l’inquiétude qu’il ressent pour ses plus jeunes compatriotes vivant sur l’archipel nippon, au milieu des risques invisibles de radioactivité, mais surtout de contamination. Il a évoqué ces mêmes risques que nous français, courrons aussi, dans le pays le plus nucléarisé du monde, ainsi que les mouvements qui s’organisent pour dénoncer cette situation.

Une maquette du parlement japonais a ensuite été portée autour de l’assemblée des manifestants, sous une pluie battante. C’est a un sympathisant du groupe Yosmono-net, que nous devons cette belle réalisation. Ce groupe, issu de la diaspora japonaise en France, a ensuite exécuté la danse de "Fukushima kansho odori", autour du modèle réduit de l’édifice. Posé symboliquement à quelques dizaines de mètres, de la colonne marquant l’emplacement de l’ancienne forteresse, ce parlement pourrait être pour le peuple japonais, une nouvelle Bastille à prendre.

Les danseurs portent sur la tête le masque de la vache hortensia, en hommage au forces naturelles bouleversées par la triple catastrophe, séisme, tsunami et ruptures nucléaires majeures multiples. En effet après ces tragiques événements, qui ont commencé le 11 Mars, beaucoup d’animaux domestiques ou d’élevage ont été abandonnés, et sont morts sur place. Des insectes, comme on l’a vu avec les papillons, ont subi de graves mutations génétiques. Les végétaux ont aussi été atteints dans leur intégrité, des quantités de riz et de produits maraîchers sont toujours impropres à la consommation. C’est donc pour faire leur deuil et apaiser ces éléments naturels, que la croyance animiste japonaise c’est exprimée par cette danse.

La vache hortensia : la vache symbolise le monde animal, l’hortensia représente la vie végétale et rappelle l’emblème de la révolution commencée en 2011.

 Photos de Xavier

 Ryûma, un jeune homme issu des deux cultures s’est à son tour exprimé en français puis en japonais


 Annie Lobé, journaliste scientifique indépendante, est à son tour intervenue pour nous parler du vieillissement des centrales françaises. Après des rappels sur le fonctionnement général d’une centrale nucléaire, elle a évoqué, par des anecdotes, le travail du documentariste Alain de Halleux, qui a dévoilé les conditions dégradées dans lesquelles travaillent les sous traitants du nucléaire. Souvent pressés par le chronomètre de la dosimétrie, ces travailleurs en viennent à détourner les règlements pour ne pas être mis sur la touche. Lors de son enquête sur Fessenheim, elle a aussi appris que la durée d’exploitation, initialement prévue pour la centrale Alsacienne, n’était pas de 30 ans, comme régulièrement entendu dans les médias, mais de 25 ans.
Retrouvez Annie sur son blog SantéPublique éditions

Crédits photo Creative Commons (CC) : Aizen Kaguya - http://flying-squirrel-attacks.com/2012/10/manifestation-antinucleaire-paris/

 Xavier, nous a rappelé quels étaient les principales mesures à mettre en œuvre, dans un ordre bien précis, pour se passer d’électricité d’origine nucléaire. Ces mêmes principes permettent également de diminuer notre recours aux énergies fossiles. Sa démonstration s’appuie sur le principe de ce que nous appelons les 3E :

  • les premières mesures à prendre concernent les Économies d’énergie, autrement dit la fin des gaspillages, comme par l’arrêt programmé des distributeurs automatiques de boissons et friandises aux heures tardives, ou la suppression des écrans publicitaires.
  • Ensuite il faut appliquer le principe d’Efficacité à tout nos usages, comme par l’interdiction du chauffage électrique. Car depuis la mise en œuvre du programme nucléaire français, EDF pousse ses clients à la consommation, en faisant subventionner ce mode de chauffage dispendieux, une aberration interdite en Allemagne et bientôt en Suisse. Il faut savoir que nos vieilles bouilloires atomiques, envoient les deux tiers de leur chaleur dans les fleuves ou dans l’atmosphère, seul le tiers restant permet de produire l’électricité.
  • En dernier le choix d’une source d’Énergie d’origine renouvelable doit s’effectuer en privilégiant la plus localement accessible. Et ce choix ne manque pas, car en dehors des éoliennes géantes et des champs photovoltaïques, notre fournisseur historique oublie de nous en conter sur les géothermies, le petit éolien, le solaire thermique (très facile à mettre en œuvre), le bois, la méthanisation. Sachant qu’une source thermique, dans un souci d’ efficacité, ne doit pas être transformée en électricité, mais d’abord être utilisée comme telle dans un réseau de chaleur.

 Simone Fest, membre de l’association sortir du nucléaire Paris depuis ses débuts, a conduit et animé toutes ces interventions, avec la passion qu’on lui connait. Nous nous joignons à elle, pour vous appeler à renouveler votre présence au prochains rassemblements, afin de montrer notre détermination aux pouvoirs publics. Nous vous donnons donc rendez-vous au même endroit, à 14 heures, le 11 Novembre 2012.

Pour répondre aux impératifs de sécurité imposés par l’union européenne après le 11 mars 2011, nous aussi, nous avons mis en place un système efficace de détection et décontamination, portatif unique au monde. En effet le Spectron 260 nous a été présenté par le désormais célèbre professeur Proton, et testé gratuitement sur l’assistance. Nous sommes convaincus qu’avec cette innovation nous dépassons largement les standards actuels de contrôle, appliqués au sein des centres nationaux de production électronucléaire.

ATTENTION ! information flash ASN : nous sommes malheureusement aux regrets de vous informer que les quelques rares pastilles d’iode distribuées aux manifestants, provenaient d’un lot périmé depuis mai 2009. Mais rassurez vous, notre éminent professeur reviendra la mois prochain pour procéder à des analyses d’urines.

Une mobilisation sans faille

Compte rendu de cette première journée "Prise de la Bastille d’iode" :

Tout d’abord un grand MERCI à tout ceux qui nous ont prêté du matériel, à ceux qui nous ont aidés à monter ces tentes, tous bénévoles, sans qui ce rassemblement serait tombé à l’eau... Merci à ceux qui sont venus écouter nos amis japonais, et qui ont contribué par leur messages d’encouragement sur les réseaux sociaux à motiver les militants :

Quand il pleut en France, le seul risque c’est d’être mouillé.
Quand il pleut au Japon, le risque c’est d’être contaminé...
Alors, venez MANIFESTER !

Cette première est aussi la réussite du groupe Yosomono-net qui ont apporté une impulsion supplémentaire au noyau dur de militants de Sortir du nucléaire Paris. Cet événement a été retransmis en direct sur internet (avec quelques difficultés techniques) par un média indépendant japonais IWJ. Trois quotidiens japonais (Tokyo, Nishi-Nippon, et Hokkaido) ont fait un article sur Yosomono-net et sur ce rassemblement.

Merci également à Umiko pour sa page pleine de poèsie : Le papillon et l’Empereur

 Olivier, un militant post Fukushima, comme notre association, et d’autres groupes locaux, en comptent de plus en plus, est intervenu ensuite. Motivé par les perspectives d’emplois, de respect de l’environnement et de la vie, que proposent les solutions énergétiques alternatives, les "3E", il nous a présenté sa vision d’un monde débarrassé de la menace nucléaire.

 Yves Lenoir, président de l’association Enfants Tchernobyl Belarus , est venu nous lire la traduction du discours,que Kolin Kobayashi a prononcé devant l’ambassade du Japon à Paris, pour la même occasion. En conclusion, Kolin, appelle les citoyens du monde à élever la voix, sans attendre le prochain accident majeur, et à agir pour l’arrêt immédiat du nucléaire.

 Photos d’Olivier

 Yûki Takahata, impliquée dans les deux associations organisatrices, témoigne de la situation politique au Japon, où le gouvernement timoré, hésite encore à valider l’option d’ arrêt définitif programmé du nucléaire. Arraché de haute lutte par des centaines de milliers de manifestants. Pendant plusieurs semaines ils ont défilé à proximité, puis encerclé le quartier résidentiel oû loge le premier ministre Yoshihiko Noda. Le gouvernement impressionné par cette mobilisation historique n’a pu que lâcher du lest et faire des propositions, mais au Japon comme ailleurs nous savons que pour le peuple rien n’est définitivement acquis.

 Haruko Boaglio, réfugiée de Fukushima, a évoqué la plainte au pénal, déposée par 1300 habitants de la région sinistrée, contre la société TEPCO, son président Katsumata Tsunehisa et 32 autres responsables. Cette plainte porte principalement sur le manque de mesures de sécurités, prises avant la construction, pour contrer l’éventualité d’un tsunami, et sur la désactivation du système de mesures SPEEDI, lequel aurait permis d’éviter l’exposition des populations aux radiations et d’organiser l’évacuation vers des zones sures.

 Takafumi Honda, Jeune Japonais de Manchester, membre du World Network For Saving Children From Radiation, est venu nous faire par de l’inquiétude qu’il ressent pour ses plus jeunes compatriotes vivant sur l’archipel nippon, au milieu des risques invisibles de radioactivité, mais surtout de contamination. Il a évoqué ces mêmes risques que nous français, courrons aussi, dans le pays le plus nucléarisé du monde, ainsi que les mouvements qui s’organisent pour dénoncer cette situation.

Une maquette du parlement japonais a ensuite été portée autour de l’assemblée des manifestants, sous une pluie battante. C’est a un sympathisant du groupe Yosmono-net, que nous devons cette belle réalisation. Ce groupe, issu de la diaspora japonaise en France, a ensuite exécuté la danse de "Fukushima kansho odori", autour du modèle réduit de l’édifice. Posé symboliquement à quelques dizaines de mètres, de la colonne marquant l’emplacement de l’ancienne forteresse, ce parlement pourrait être pour le peuple japonais, une nouvelle Bastille à prendre.

Les danseurs portent sur la tête le masque de la vache hortensia, en hommage au forces naturelles bouleversées par la triple catastrophe, séisme, tsunami et ruptures nucléaires majeures multiples. En effet après ces tragiques événements, qui ont commencé le 11 Mars, beaucoup d’animaux domestiques ou d’élevage ont été abandonnés, et sont morts sur place. Des insectes, comme on l’a vu avec les papillons, ont subi de graves mutations génétiques. Les végétaux ont aussi été atteints dans leur intégrité, des quantités de riz et de produits maraîchers sont toujours impropres à la consommation. C’est donc pour faire leur deuil et apaiser ces éléments naturels, que la croyance animiste japonaise c’est exprimée par cette danse.

La vache hortensia : la vache symbolise le monde animal, l’hortensia représente la vie végétale et rappelle l’emblème de la révolution commencée en 2011.

 Photos de Xavier

 Ryûma, un jeune homme issu des deux cultures s’est à son tour exprimé en français puis en japonais


 Annie Lobé, journaliste scientifique indépendante, est à son tour intervenue pour nous parler du vieillissement des centrales françaises. Après des rappels sur le fonctionnement général d’une centrale nucléaire, elle a évoqué, par des anecdotes, le travail du documentariste Alain de Halleux, qui a dévoilé les conditions dégradées dans lesquelles travaillent les sous traitants du nucléaire. Souvent pressés par le chronomètre de la dosimétrie, ces travailleurs en viennent à détourner les règlements pour ne pas être mis sur la touche. Lors de son enquête sur Fessenheim, elle a aussi appris que la durée d’exploitation, initialement prévue pour la centrale Alsacienne, n’était pas de 30 ans, comme régulièrement entendu dans les médias, mais de 25 ans.
Retrouvez Annie sur son blog SantéPublique éditions

Crédits photo Creative Commons (CC) : Aizen Kaguya - http://flying-squirrel-attacks.com/2012/10/manifestation-antinucleaire-paris/

 Xavier, nous a rappelé quels étaient les principales mesures à mettre en œuvre, dans un ordre bien précis, pour se passer d’électricité d’origine nucléaire. Ces mêmes principes permettent également de diminuer notre recours aux énergies fossiles. Sa démonstration s’appuie sur le principe de ce que nous appelons les 3E :

  • les premières mesures à prendre concernent les Économies d’énergie, autrement dit la fin des gaspillages, comme par l’arrêt programmé des distributeurs automatiques de boissons et friandises aux heures tardives, ou la suppression des écrans publicitaires.
  • Ensuite il faut appliquer le principe d’Efficacité à tout nos usages, comme par l’interdiction du chauffage électrique. Car depuis la mise en œuvre du programme nucléaire français, EDF pousse ses clients à la consommation, en faisant subventionner ce mode de chauffage dispendieux, une aberration interdite en Allemagne et bientôt en Suisse. Il faut savoir que nos vieilles bouilloires atomiques, envoient les deux tiers de leur chaleur dans les fleuves ou dans l’atmosphère, seul le tiers restant permet de produire l’électricité.
  • En dernier le choix d’une source d’Énergie d’origine renouvelable doit s’effectuer en privilégiant la plus localement accessible. Et ce choix ne manque pas, car en dehors des éoliennes géantes et des champs photovoltaïques, notre fournisseur historique oublie de nous en conter sur les géothermies, le petit éolien, le solaire thermique (très facile à mettre en œuvre), le bois, la méthanisation. Sachant qu’une source thermique, dans un souci d’ efficacité, ne doit pas être transformée en électricité, mais d’abord être utilisée comme telle dans un réseau de chaleur.

 Simone Fest, membre de l’association sortir du nucléaire Paris depuis ses débuts, a conduit et animé toutes ces interventions, avec la passion qu’on lui connait. Nous nous joignons à elle, pour vous appeler à renouveler votre présence au prochains rassemblements, afin de montrer notre détermination aux pouvoirs publics. Nous vous donnons donc rendez-vous au même endroit, à 14 heures, le 11 Novembre 2012.

Pour répondre aux impératifs de sécurité imposés par l’union européenne après le 11 mars 2011, nous aussi, nous avons mis en place un système efficace de détection et décontamination, portatif unique au monde. En effet le Spectron 260 nous a été présenté par le désormais célèbre professeur Proton, et testé gratuitement sur l’assistance. Nous sommes convaincus qu’avec cette innovation nous dépassons largement les standards actuels de contrôle, appliqués au sein des centres nationaux de production électronucléaire.

ATTENTION ! information flash ASN : nous sommes malheureusement aux regrets de vous informer que les quelques rares pastilles d’iode distribuées aux manifestants, provenaient d’un lot périmé depuis mai 2009. Mais rassurez vous, notre éminent professeur reviendra la mois prochain pour procéder à des analyses d’urines.



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