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Fukushima, suivi de la catastrophe - Archives 2011-2015

Octobre 2014 : un rapport éclairant sur la situation énergétique au Japon

Article publié le 21 octobre 2014



Alors que la fermeture de l’ensemble des réacteurs japonais a donné lieu à toutes sortes de commentaires sur la situation énergétique japonaises, ce rapport destiné à paraître dans les Cahiers de Global Chance fournit des éléments d’analyse concrets et objectifs.



À partir du 11 mars 2011, les réacteurs nucléaires japonais ont fermé les uns après les autres. De 26% en 2010, la part du nucléaire dans la production d’électricité est passée à 1% en 2013 et 0% actuellement.

Ce rapport analyse la situation énergétique du Japon sur la période entre 1990 et 2013, avec un focus particulier entre 2010 et 2013, pour distinguer les évolutions spécialement liées à la catastrophe de Fukushima. Il prend en compte les évolutions des consommations et productions d’énergie et d’électricité, des émissions de gaz à effet de serre, les liens entre l’énergie consommée et le produit intérieur brut...

On y apprend ainsi que la baisse de la production d’électricité ne s’est pas traduite par une chute des activités économiques. De plus, la fermeture des réacteurs a certes été compensée par un recours accru aux énergies fossiles (gaz et pétrole), mais surtout par des actions en faveur de l’efficacité énergétique et de la sobriété. L’augmentation des émissions de gaz à effet de serre est par ailleurs nettement moindre que ce qui était attendu. En outre, le Japon dispose d’un vrai potentiel pour une montée en puissance des énergies renouvelables.

Cette analyse démontre donc que la fermeture rapide d’un grand nombre de réacteurs est possible sans tomber dans le chaos. Des réflexions à méditer pour la France !

Télécharger le rapport :

À partir du 11 mars 2011, les réacteurs nucléaires japonais ont fermé les uns après les autres. De 26% en 2010, la part du nucléaire dans la production d’électricité est passée à 1% en 2013 et 0% actuellement.

Ce rapport analyse la situation énergétique du Japon sur la période entre 1990 et 2013, avec un focus particulier entre 2010 et 2013, pour distinguer les évolutions spécialement liées à la catastrophe de Fukushima. Il prend en compte les évolutions des consommations et productions d’énergie et d’électricité, des émissions de gaz à effet de serre, les liens entre l’énergie consommée et le produit intérieur brut...

On y apprend ainsi que la baisse de la production d’électricité ne s’est pas traduite par une chute des activités économiques. De plus, la fermeture des réacteurs a certes été compensée par un recours accru aux énergies fossiles (gaz et pétrole), mais surtout par des actions en faveur de l’efficacité énergétique et de la sobriété. L’augmentation des émissions de gaz à effet de serre est par ailleurs nettement moindre que ce qui était attendu. En outre, le Japon dispose d’un vrai potentiel pour une montée en puissance des énergies renouvelables.

Cette analyse démontre donc que la fermeture rapide d’un grand nombre de réacteurs est possible sans tomber dans le chaos. Des réflexions à méditer pour la France !

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