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Nucléaire : 4 morts au Japon - La France n’est pas à l’abri de ce type d’accident mortel

Communiqué du 9 août 2004



Au moins quatre employés de la centrale nucléaire japonaise de Mihama, dans

la préfecture de Fukui (Centre), sont morts et sept autres ont été blessés,

lundi 9 août, à la suite d’une fuite de vapeur.

Il s’agit du plus grave accident nucléaire depuis 1999.

N’ayant pas su tirer les enseignements du passé, l’industrie nucléaire

japonaise continue à jouer aux apprentis sorciers :

  • en 1999, deux employés sont morts lors d’un accident dans le centre de

    retraitement de Tokaïmura,

  • en 2003, 17 centrales sont fermées suite à un énorme scandale. Les

    contrôles de sûreté d’une grande partie du parc nucléaire japonais ont été

    falsifiés pendant près de 10 ans (de 1990 à 1998).

Dans l’état actuel de ses informations, concernant l’accident mortel de ce

jour, le Réseau Sortir du nucléaire constate qu’une opération de maintenance

à haut risque était en cours sur le circuit secondaire de la centrale de

Mihama SANS un arrêt préalable du réacteur pour conserver une production

optimale d’électricité. La soif de profit de l’électricien local n’a pas de

limite.

Qu’on ne si trompe pas. La France n’est pas à l’abri de ce type d’accident

mortel. Le vieillissement du parc nucléaire impose une maintenance accrue

des installations en arrêt ou pas. Maintenance de plus en plus confiée à des

intérimaires privés qualifiés au sein même de l’industrie nucléaire de

"viande à rem".

Fessenheim en France a le même âge que la centrale japonaise de Mihama. La

centrale nucléaire alsacienne est en exploitation depuis 1977 comme l’était

le réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Mihama (Japon) victime

aujourd’hui de l’accident le plus grave depuis le début du programme

nucléaire civil japonais.

Démarrée en 1977, la centrale nucléaire de Fessenheim est la plus ancienne

de France encore en activité. Début 2004, sept incidents se sont produits

dans cette centrale entraînant la contamination de douze personnes. Un

record dans l’histoire du nucléaire civil en France ! Au regard de ce qui se

passe au Japon et avant qu’une catastrophe ne se produise en France, le

Réseau "Sortir du nucléaire" demande un arrêt urgent de la centrale de

Fessenheim qui était prévue à l’origine pour ne fonctionner que 20 ans, soit

jusqu’en 1997 !

Au moins quatre employés de la centrale nucléaire japonaise de Mihama, dans

la préfecture de Fukui (Centre), sont morts et sept autres ont été blessés,

lundi 9 août, à la suite d’une fuite de vapeur.

Il s’agit du plus grave accident nucléaire depuis 1999.

N’ayant pas su tirer les enseignements du passé, l’industrie nucléaire

japonaise continue à jouer aux apprentis sorciers :

  • en 1999, deux employés sont morts lors d’un accident dans le centre de

    retraitement de Tokaïmura,

  • en 2003, 17 centrales sont fermées suite à un énorme scandale. Les

    contrôles de sûreté d’une grande partie du parc nucléaire japonais ont été

    falsifiés pendant près de 10 ans (de 1990 à 1998).

Dans l’état actuel de ses informations, concernant l’accident mortel de ce

jour, le Réseau Sortir du nucléaire constate qu’une opération de maintenance

à haut risque était en cours sur le circuit secondaire de la centrale de

Mihama SANS un arrêt préalable du réacteur pour conserver une production

optimale d’électricité. La soif de profit de l’électricien local n’a pas de

limite.

Qu’on ne si trompe pas. La France n’est pas à l’abri de ce type d’accident

mortel. Le vieillissement du parc nucléaire impose une maintenance accrue

des installations en arrêt ou pas. Maintenance de plus en plus confiée à des

intérimaires privés qualifiés au sein même de l’industrie nucléaire de

"viande à rem".

Fessenheim en France a le même âge que la centrale japonaise de Mihama. La

centrale nucléaire alsacienne est en exploitation depuis 1977 comme l’était

le réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Mihama (Japon) victime

aujourd’hui de l’accident le plus grave depuis le début du programme

nucléaire civil japonais.

Démarrée en 1977, la centrale nucléaire de Fessenheim est la plus ancienne

de France encore en activité. Début 2004, sept incidents se sont produits

dans cette centrale entraînant la contamination de douze personnes. Un

record dans l’histoire du nucléaire civil en France ! Au regard de ce qui se

passe au Japon et avant qu’une catastrophe ne se produise en France, le

Réseau "Sortir du nucléaire" demande un arrêt urgent de la centrale de

Fessenheim qui était prévue à l’origine pour ne fonctionner que 20 ans, soit

jusqu’en 1997 !


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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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