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Sortir du nucléaire n°70



Août 2016

Éditorial

Nucléaire : stop au déni de démocratie !

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°70 - Août 2016

 Luttes et actions




Mais où s’arrêtera la fuite en avant que nous imposent l’État et les industriels du nucléaire ? Alors que les déboires, retards et surcoûts s’accumulent sur le chantier de l’EPR de Flamanville, EDF s’obstine et veut passer en force malgré le risque majeur que ferait courir le réacteur. Sur n’importe quel autre chantier, un tel fiasco industriel aurait probablement entraîné l’abandon du projet (lire p. 3). Seulement voilà, lorsqu’il s’agit de l’atome, l’État ne recule devant rien pour préserver les intérêts menacés d’une industrie en plein naufrage financier et technique.

Au Parlement, les manœuvres législatives incessantes pour imposer le projet CIGÉO d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure témoignent également de l’acharnement du lobby nucléaire. Ainsi, c’est une poignée de députés (moins de 20) qui a adopté la proposition de loi Longuet qui engage la France pour des millénaires. Quant à l’arsenal nucléaire français, il est érigé en vache sacrée par les tenants d’une inefficace dissuasion nucléaire – mais très réel chantage terroriste d’État -, alors même que le programme militaire est un véritable gouffre financier et une menace majeure pour la vie sur terre (lire p. 15).

Pour faire taire les contestations de plus en plus nombreuses émanant de la société civile, la répression s’impose comme la marque de fabrique du lobby nucléaire partout où il sévit. Dans la forêt de Mandres-en-Barrois destinée à être rasée pour le projet CIGÉO, la police a délogé les défenseurs du bois à l’aide de bulldozers et de grenades lacrymogènes tandis qu’en Russie les autorités persécutent des opposants au nucléaire vilipendés comme "agents de l’étranger" (lire p. 7). Nous devons dénoncer massivement l’imposture du nucléaire et les pratiques par lesquelles on veut nous l’imposer ! Pour faire face au déni de démocratie, un appel à la défense du bois de Mandres est lancé et des mobilisations sont prévues tout l’été à Bure pour contraindre l’Andra à entendre la volonté populaire (lire p. 23). Autre rendez-vous majeur : à la rentrée, la mobilisation prend encore de l’ampleur avec un grand rassemblement à Flamanville les 1er et 2 octobre prochain (lire au dos de cette revue).

C’est maintenant que nous devons nous mobiliser pour faire tomber ensemble les vitrines du lobby nucléaire !

Le Réseau "Sortir du nucléaire"

Mais où s’arrêtera la fuite en avant que nous imposent l’État et les industriels du nucléaire ? Alors que les déboires, retards et surcoûts s’accumulent sur le chantier de l’EPR de Flamanville, EDF s’obstine et veut passer en force malgré le risque majeur que ferait courir le réacteur. Sur n’importe quel autre chantier, un tel fiasco industriel aurait probablement entraîné l’abandon du projet (lire p. 3). Seulement voilà, lorsqu’il s’agit de l’atome, l’État ne recule devant rien pour préserver les intérêts menacés d’une industrie en plein naufrage financier et technique.

Au Parlement, les manœuvres législatives incessantes pour imposer le projet CIGÉO d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure témoignent également de l’acharnement du lobby nucléaire. Ainsi, c’est une poignée de députés (moins de 20) qui a adopté la proposition de loi Longuet qui engage la France pour des millénaires. Quant à l’arsenal nucléaire français, il est érigé en vache sacrée par les tenants d’une inefficace dissuasion nucléaire – mais très réel chantage terroriste d’État -, alors même que le programme militaire est un véritable gouffre financier et une menace majeure pour la vie sur terre (lire p. 15).

Pour faire taire les contestations de plus en plus nombreuses émanant de la société civile, la répression s’impose comme la marque de fabrique du lobby nucléaire partout où il sévit. Dans la forêt de Mandres-en-Barrois destinée à être rasée pour le projet CIGÉO, la police a délogé les défenseurs du bois à l’aide de bulldozers et de grenades lacrymogènes tandis qu’en Russie les autorités persécutent des opposants au nucléaire vilipendés comme "agents de l’étranger" (lire p. 7). Nous devons dénoncer massivement l’imposture du nucléaire et les pratiques par lesquelles on veut nous l’imposer ! Pour faire face au déni de démocratie, un appel à la défense du bois de Mandres est lancé et des mobilisations sont prévues tout l’été à Bure pour contraindre l’Andra à entendre la volonté populaire (lire p. 23). Autre rendez-vous majeur : à la rentrée, la mobilisation prend encore de l’ampleur avec un grand rassemblement à Flamanville les 1er et 2 octobre prochain (lire au dos de cette revue).

C’est maintenant que nous devons nous mobiliser pour faire tomber ensemble les vitrines du lobby nucléaire !

Le Réseau "Sortir du nucléaire"



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