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Non à un nouvel essai du missile M51

Communiqué du 15 juin 2016



Alors que le 2 juillet 2016 marquera les 50 ans du premier essai nucléaire français en Polynésie, le gouvernement effectue mi-juin un essai du nouveau missile M51. Capable d’embarquer une puissance de frappe de 40 à 60 fois celle d’Hiroshima jusqu’à 9000 km de distance, il coûterait a minima la modique somme de 120 millions d’euros.



Une réduction des armes nucléaires ?

Avec 300 ogives nucléaires, chacune d’une puissance 10 fois supérieure à celle de Hiroshima, la France possède actuellement le troisième arsenal nucléaire du monde.

Après deux décennies de réduction du nombre d’armes nucléaires, la reprise de la course aux armements pour leur "modernisation" menace aujourd’hui plus que jamais l’humanité. La France s’y est lancée tête baissée, avec le Laser Mégajoule au Barp, le laboratoire EPURE à Valduc, le missile M51, l’ogive nucléaire TNO, et d’autres projets encore masqués par le « secret défense ».

Le gouvernement effectue mi-juin un essai du nouveau missile M51. Capable d’embarquer une puissance de frappe de 60 fois celle d’Hiroshima jusqu’à 9000 km de distance, il coûterait la modique somme de 120 millions d’euros.

Par erreur, par accident ou par folie, une frappe nucléaire est possible à tout moment. Ni la paix, ni notre sécurité et celle du monde ne sont assurées par les arsenaux atomiques. Face à cette menace, plus d’une centaine d’États exigent un traité d’interdiction des armes nucléaires et se réunissent à l’ONU pour en poser les bases. La France refuse de participer !

Un coût faramineux pour le contribuable avec la complicité des principales banques françaises

Depuis des décennies, l’État français nous impose l’arme atomique, sa dangerosité, ses nuisances et les coûts de son maintien et de sa "modernisation". La dissuasion nucléaire est un gouffre financier et un gaspillage d’argent public : 3,6 milliards d’euros dépensés chaque année ! Les projets de renouvellement et de modernisation nécessiteront d’augmenter cette dépense à 6 milliards d’euros annuels.

Au-delà du gaspillage d’argent public, certaines banques peu regardantes comme BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Agricole, Axa, Natixis... financent des multinationales de l’armement comme Thales, EADS ou Safran… Et se rendent incontestablement complices de la bombe atomique. [1]

Afin de mettre fin à cette gabegie, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce ces investissements insensés et invite chacun à participer aux actions mises en oeuvre à partir du 2 juillet prochain, jour du 50e anniversaire du premier essai aérien en Polynésie française.

Contact presse :

Martial Château : 06 45 30 74 66

Chargée de communication : 06 64 66 01 23


Notes

[1Voir le rapport "Don’t bank on the bomb 2015" (Pax Christi, ICAN, Profund). Rapport complet (en anglais) et extraits concernant la France (en français) : https://www.sortirdunucleaire.org/Documents-de-reference#49

Une réduction des armes nucléaires ?

Avec 300 ogives nucléaires, chacune d’une puissance 10 fois supérieure à celle de Hiroshima, la France possède actuellement le troisième arsenal nucléaire du monde.

Après deux décennies de réduction du nombre d’armes nucléaires, la reprise de la course aux armements pour leur "modernisation" menace aujourd’hui plus que jamais l’humanité. La France s’y est lancée tête baissée, avec le Laser Mégajoule au Barp, le laboratoire EPURE à Valduc, le missile M51, l’ogive nucléaire TNO, et d’autres projets encore masqués par le « secret défense ».

Le gouvernement effectue mi-juin un essai du nouveau missile M51. Capable d’embarquer une puissance de frappe de 60 fois celle d’Hiroshima jusqu’à 9000 km de distance, il coûterait la modique somme de 120 millions d’euros.

Par erreur, par accident ou par folie, une frappe nucléaire est possible à tout moment. Ni la paix, ni notre sécurité et celle du monde ne sont assurées par les arsenaux atomiques. Face à cette menace, plus d’une centaine d’États exigent un traité d’interdiction des armes nucléaires et se réunissent à l’ONU pour en poser les bases. La France refuse de participer !

Un coût faramineux pour le contribuable avec la complicité des principales banques françaises

Depuis des décennies, l’État français nous impose l’arme atomique, sa dangerosité, ses nuisances et les coûts de son maintien et de sa "modernisation". La dissuasion nucléaire est un gouffre financier et un gaspillage d’argent public : 3,6 milliards d’euros dépensés chaque année ! Les projets de renouvellement et de modernisation nécessiteront d’augmenter cette dépense à 6 milliards d’euros annuels.

Au-delà du gaspillage d’argent public, certaines banques peu regardantes comme BNP Paribas, la Société Générale, le Crédit Agricole, Axa, Natixis... financent des multinationales de l’armement comme Thales, EADS ou Safran… Et se rendent incontestablement complices de la bombe atomique. [1]

Afin de mettre fin à cette gabegie, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce ces investissements insensés et invite chacun à participer aux actions mises en oeuvre à partir du 2 juillet prochain, jour du 50e anniversaire du premier essai aérien en Polynésie française.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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 Nucléaire militaire