Nogent

Février 2018, EDF déclarait un évènement significatif relatif au "risque" de blocage de grappes de commande. Des blocages se sont déjà produits à Saint-Alban et à Belleville en 2017. Durant l’été 2018 c’est à Nogent que c’est arrivé.

Deux sondes inversées et le mécanisme d’arrêt d’une pompe qui fait circuler l’eau entre les générateurs de vapeur et la cuve du réacteur 2 est bloqué. Mais l’exploitant a fait fonctionner le circuit 10 jours avant de s’en rendre compte.

Le 10 septembre 2018, la turbine du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine s’est arrêtée, ce qui a engendré un arrêt automatique du réacteur. Communication minimale de l’exploitant sur l’incident.

Suite à une erreur de maintenance datant de la mi août 2018, entre le 22 et le 31 août le cœur du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine n’a pas été refroidi correctement.

Moins d’un mois après l’incendie qui a coupé l’alimentation électrique du réacteur 2, nouvel incident : l’exploitant de Nogent a manipulé du combustible nucléaire alors que le système de ventilation n’était pas pleinement opérationnel.

Un incendie s’est déclenché sur un transformateur de la centrale de Nogent-sur-Seine le 17 juillet 2018 à 22h. Conséquence : perte d’alimentation électrique externe du réacteur 2. L’ASN a mobilisé son dispositif d’astreinte toute la nuit.

Le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine s’est arrêté automatiquement le lundi 4 juin 2018 suite à un problème de contrôle des grappes de commande. C’est le 3ème incident déclaré en seulement quelques jours.

Fin mai 2018, un système de sûreté est mis hors tension pour réaliser une opération de maintenance. Deux systèmes de secours sont alors mis en fonction, mais ils ont été débranchés avant que l’analyse de l’intervention ne soit accomplie.

Fin avril 2018, l’exploitant de la centrale nucléaire de Nogent se rend compte que les signaux de détection incendie ne se déclenchent pas en salle de commande du réacteur 2. Une erreur a été commise lors de la réfection du système en...2016.

Ce n’est pas la première fois qu’EDF est accusée de ne pas surveiller correctement ses prestataires. Cette fois-ci, il s’agit de soudures mal faites depuis 2010. Trois sites nucléaires sont affectés, d’autres restent à vérifier.