Nogent

Le 2 juillet 2020, le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube) est en pleine visite décennale. Des travaux sont en cours et l’échafaudage monté autour du couvercle de la cuve du réacteur doit être modifié. Lors de l’opération, le salarié d’une entreprise prestataire d’EDF (...)

Dans 17 centrales nucléaires sur les 19 que compte la France, les tapis recouvrant le sol des vestiaires du personnel étaient radioactifs. On ne sait pas depuis combien de temps, ces tapis ne faisaient pas partie de la liste des équipements vérifiés par EDF.

C’est lors d’une intervention dans le bâtiment du réacteur 2 de la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) que l’incident est arrivé. Le 31 mars 2020, on ne sait pas comment, des poussières radioactives sont venues se coller à la peau d’un travailleur prestataire, au niveau du ventre. Il a été (...)

Une fuite générée, une opération de maintenance lancée au mépris des principes élémentaires de sûreté, un risque que le combustible nucléaire ne soit plus refroidit... L’incident qui vient de se passer à la centrale nucléaire de Nogent (Grand Est) en dit long sur la gestion de l’installation (...)

Parce qu’EDF n’a pas tenu compte de ses erreurs passées et n’a pas transmis toutes les informations à son fournisseur, l’exploitant a équipé 17 réacteurs de pièces non-conformes. Des pièces sur 2 circuits essentiels, à Belleville, Cattenom, Flamanville, Golfech, Nogent, Penly, Paluel et Saint-Alban.

Dans une centrale nucléaire, il est des équipements si importants qu’en cas de panne, le réacteur doit être arrêté. Ce que l’exploitant de la centrale nucléaire de Nogent (Grand Est) n’a pas fait. Face à des difficultés de réparations, EDF persévère et viole les règles d’exploitation.

En novembre 2019, 7 réacteurs étaient concernés. EDF vient d’en annoncer 16 de plus. Pour la moitié d’entre eux, les 2 moteurs diesels censés alimenter en électricité les systèmes de sauvegarde des réacteurs sont tellement dégradés qu’ils n’auraient pas résisté à un séisme.

Communication minimale de l’exploitant de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube). Et pourtant l’affaire ne manque pas de sel. L’évènement a d’ailleurs été reclassé à un niveau de gravité plus important que ce qu’avait initialement déclaré EDF.

Durant plusieurs jours, le combustible nucléaire du réacteur 2 de la centrale de Nogent-sur-Seine (Aube) a été manipulé dans un bâtiment qui avait un problème de ventilation. Le problème en question était pourtant censé avoir été réparé.

Interrompre le refroidissement d’un réacteur nucléaire pour tester 1 système, c’est ce qui était prévu au plan national par EDF depuis des années. La procédure de tests a été modifiée en 2008 mais n’a pas été mise à jour correctement. Résultat : le refroidissement du réacteur 1 de (...)