Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.
Au moins, sa position a le mérite d’être claire : pour Nicolas Sarkozy, le nucléaire, c’est sacré ! " Le nucléaire est « l’intérêt supérieur de la France », il représente le « progrès » face au « retour au Moyen-Age », déclamait-il dans son discours de Pierrelatte, en novembre dernier. « On ne va pas retourner à la bougie ! [...] Devons nous être le seul pays qui tourne le dos au progrès ?" ».
Il aime par ailleurs se faire le porte-voix des fausses vérités : indépendance énergétique de la France, emploi, infériorité des énergies renouvelables... tous les clichés sont revisités par le président candidat.
Il tient à montrer son attachement à l’EPR, "des réacteurs de nouvelle génération, qui, par nature, sont plus sûrs que les réacteurs plus anciens". Évidemment pour le maintien de l’EPR de Penly, il considère le lancement de nouveaux projets en France comme "une condition absolument indispensable pour projeter notre savoir-faire à l’exportation". Il souhaite notamment développer la 4ème génération (réacteurs au plutonium, comme "Astrid").
Même si Nicolas Sarkozy prétend soutenir les énergies renouvelables, les faits ont prouvé que son gouvernement s’est bien plus appliqué à les brider qu’à les développer ; par ailleurs, il ne souhaite en aucun cas qu’elles remplacent le nucléaire.
« Je ne renoncerai pas à l’arme nucléaire », avait-il rappelé en 2010, à Washington, en plein congrès sur le désarmement.
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