La centrale de Montalto di Castro, au nord de Rome, semble figée en cette matinée torride de juillet. "Elle travaille au ralenti, bien en dessous de sa capacité", explique Pieranna Falasca, militante écologiste de la première heure, revenue là où le nucléaire italien avait achoppé dans les années 1980.
Le pays était alors le troisième producteur d’énergie nucléaire dans le monde. La lutte des écologistes est parvenue à faire dérailler la puissante machine. La centrale nucléaire a été (...)