"Choqués" , "bouleversés", "remués très fort", "estomaqués" : aux quatre coins de la France, les militants antinucléaires disent leur stupéfaction et leur émotion après la mort d’un des leurs, le long d’une voie ferrée de Lorraine. "Pour la première fois en France depuis très longtemps, dit Jean-Marie Brom, de Stop Transport, en Alsace, quelqu’un est mort pour ses convictions antinucléaires." Mais personne, faute d’informations précises sur les circonstances du drame, ne veut tirer de conclusion hâtive. (...)