Par Hervé Kempf
Un paradoxe majeur du débat scientifique sur les conséquences de Tchernobyl est qu’un de ses principaux protagonistes est privé de liberté. Les travaux du professeur Iouri Bandajevski l’ont conduit à proposer l’hypothèse que les faibles doses radioactives peuvent entraîner des pathologies non cancéreuses. Cette interrogation renouvelle le paradigme dominant sur les conséquences de la contamination radioactive. Mais M. Bandajevski est toujours en relégation (ou résidence (...)