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"Des dinosaures dans un champ de fleurs"

Le nucléaire entre stagnation et déclin

Article publié le 19 novembre 2014



Il y avait, au 1er juillet 2014, 388 réacteurs nucléaires en activité dans le monde, auxquels s’ajoutent 43 réacteurs en "arrêt longue durée", c’est-à-dire qui n’ont eu aucune production dans les 18 mois qui ont précédé le bouclage du rapport. Il s’agit principalement de réacteurs arrêtés à la suite de l’accident de Fukushima qui n’ont pu pour le moment reprendre leur fonctionnement à la suite de différentes études de sûreté.

La production d’électricité nucléaire a stagné en 2013 au niveau mondial et sa part dans le bilan électrique a continué de se réduire (10,8 % contre 17,6 % à son plus haut niveau en 1996). Le chiffre est encore plus saisissant si l’on parle en termes d’énergie primaire : l’énergie nucléaire n’aura représenté que 4,4 % de la production mondiale d’énergie primaire commerciale.

Le choix nucléaire reste le choix de quelques pays qui, malgré leur puissance, sont loin de représenter une majorité de la population mondiale. En 2013, les cinq grands pays nucléaires (États-Unis, France, Russie, Corée du Sud et Chine) ont produit à eux seuls 68 % de l’électricité nucléaire dans le monde et deux tiers des chantiers de centrales sont situés dans trois pays seulement : Chine, Inde et Russie.

Dans ce climat nucléaire morose, 14 pays ont néanmoins des réacteurs en chantier (10 nouveaux, dont 4 aux États-Unis) ce qui traduit un certain redressement de l’industrie. Mais aucun réacteur de Génération III (type EPR) n’est encore entré en service et les retards se multiplient dans pratiquement tous les pays.

En corollaire de cette stagnation du nombre de réacteurs, l’âge moyen des installations continue d’augmenter. Plus de 170 réacteurs (44 %) ont dépassé l’échéance des 30 ans et 39 ont passé le cap des 40 ans. Compte tenu de la pyramide des âges des réacteurs dans le monde, le nombre de ces derniers devrait stagner dans les années qui viennent, sauf si des prolongations de la durée de vie au-delà des 40 ans se généralisent. Un tel scénario reste toutefois peu probable au vu de l’impact de l’accident de Fukushima sur les différents programmes nationaux.

Il y avait, au 1er juillet 2014, 388 réacteurs nucléaires en activité dans le monde, auxquels s’ajoutent 43 réacteurs en "arrêt longue durée", c’est-à-dire qui n’ont eu aucune production dans les 18 mois qui ont précédé le bouclage du rapport. Il s’agit principalement de réacteurs arrêtés à la suite de l’accident de Fukushima qui n’ont pu pour le moment reprendre leur fonctionnement à la suite de différentes études de sûreté.

La production d’électricité nucléaire a stagné en 2013 au niveau mondial et sa part dans le bilan électrique a continué de se réduire (10,8 % contre 17,6 % à son plus haut niveau en 1996). Le chiffre est encore plus saisissant si l’on parle en termes d’énergie primaire : l’énergie nucléaire n’aura représenté que 4,4 % de la production mondiale d’énergie primaire commerciale.

Le choix nucléaire reste le choix de quelques pays qui, malgré leur puissance, sont loin de représenter une majorité de la population mondiale. En 2013, les cinq grands pays nucléaires (États-Unis, France, Russie, Corée du Sud et Chine) ont produit à eux seuls 68 % de l’électricité nucléaire dans le monde et deux tiers des chantiers de centrales sont situés dans trois pays seulement : Chine, Inde et Russie.

Dans ce climat nucléaire morose, 14 pays ont néanmoins des réacteurs en chantier (10 nouveaux, dont 4 aux États-Unis) ce qui traduit un certain redressement de l’industrie. Mais aucun réacteur de Génération III (type EPR) n’est encore entré en service et les retards se multiplient dans pratiquement tous les pays.

En corollaire de cette stagnation du nombre de réacteurs, l’âge moyen des installations continue d’augmenter. Plus de 170 réacteurs (44 %) ont dépassé l’échéance des 30 ans et 39 ont passé le cap des 40 ans. Compte tenu de la pyramide des âges des réacteurs dans le monde, le nombre de ces derniers devrait stagner dans les années qui viennent, sauf si des prolongations de la durée de vie au-delà des 40 ans se généralisent. Un tel scénario reste toutefois peu probable au vu de l’impact de l’accident de Fukushima sur les différents programmes nationaux.



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