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Le convoi le plus radioactif de l’histoire (dd magazine)

3 novembre 2010 |




Greenpeace a mené hier à 15h ce que l’association appelle une « inspection citoyenne » à l’entrée du terminal ferroviaire de Valognes. Des militants ont effectué des mesures de radiamétrie au passage des camions acheminant depuis une semaine des containers de déchets nucléaires vitrifiés hautement radioactifs. Parallèlement, Greenpeace a déposé une plainte contre Areva pour usage d’une Installation Nucléaire de Base (INB) non déclarée, en entreposant des déchets nucléaires dans un lieu non prévu à cet effet. Les containers ont commencé à être entreposés dans ce terminal ferroviaire de Valognes depuis le 25 octobre en attendant d’être chargés sur un train qui doit quitter la gare le vendredi 5 novembre à destination de Gorleben en Allemagne. Greenpeace considère par ailleurs que ce site n’est pas adapté au stockage.[photo Greenpeace]

De son côté l’association Sortir du nucléaire invite les citoyens à manifester dans les gares et à interpeller les autorités locales. Cap21, le parti humaniste et écologiste présidée par Corinne Lepage, soulève une nouvelle fois la question épineuse du devenir des déchets radioactifs, de leur retraitement à leur stockage. Cap21 indique qu’un tel transport contient autant de radioactivité que deux Tchernobyl et considère qu’ au moment même où le Président de la République souhaite lancer de nouveaux programmes nucléaires, il faut en rappeler les risques importants pour les populations et encourager les alternatives pour diminuer la part de production occupée par le nucléaire.

Pour Eric Delahaye, membre du bureau politique de CAP21 la question du stockage des déchets reste en suspens et laisse un fardeau de plus en plus lourd pour les générations futures : "chaque année, 7000 m3 de déchets non retraitables sont produits par 143 centrales nucléaires dans 14 pays de l’Union Européenne dont 58 situées en France. Ces déchets peuvent rester actifs durant près d’un million d’années. Entre la vulnérabilité des stockages en surface et les risques liés à l’enfouissement dans les couches géologiques profondes que préconise le commissaire européen en charge de l’énergie, aucune solution technique n’est à ce jour satisfaisante."

Greenpeace a mené hier à 15h ce que l’association appelle une « inspection citoyenne » à l’entrée du terminal ferroviaire de Valognes. Des militants ont effectué des mesures de radiamétrie au passage des camions acheminant depuis une semaine des containers de déchets nucléaires vitrifiés hautement radioactifs. Parallèlement, Greenpeace a déposé une plainte contre Areva pour usage d’une Installation Nucléaire de Base (INB) non déclarée, en entreposant des déchets nucléaires dans un lieu non prévu à cet effet. Les containers ont commencé à être entreposés dans ce terminal ferroviaire de Valognes depuis le 25 octobre en attendant d’être chargés sur un train qui doit quitter la gare le vendredi 5 novembre à destination de Gorleben en Allemagne. Greenpeace considère par ailleurs que ce site n’est pas adapté au stockage.[photo Greenpeace]

De son côté l’association Sortir du nucléaire invite les citoyens à manifester dans les gares et à interpeller les autorités locales. Cap21, le parti humaniste et écologiste présidée par Corinne Lepage, soulève une nouvelle fois la question épineuse du devenir des déchets radioactifs, de leur retraitement à leur stockage. Cap21 indique qu’un tel transport contient autant de radioactivité que deux Tchernobyl et considère qu’ au moment même où le Président de la République souhaite lancer de nouveaux programmes nucléaires, il faut en rappeler les risques importants pour les populations et encourager les alternatives pour diminuer la part de production occupée par le nucléaire.

Pour Eric Delahaye, membre du bureau politique de CAP21 la question du stockage des déchets reste en suspens et laisse un fardeau de plus en plus lourd pour les générations futures : "chaque année, 7000 m3 de déchets non retraitables sont produits par 143 centrales nucléaires dans 14 pays de l’Union Européenne dont 58 situées en France. Ces déchets peuvent rester actifs durant près d’un million d’années. Entre la vulnérabilité des stockages en surface et les risques liés à l’enfouissement dans les couches géologiques profondes que préconise le commissaire européen en charge de l’énergie, aucune solution technique n’est à ce jour satisfaisante."



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