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Nos communiqués de presse

Le Réseau "Sortir du nucléaire" réserve sa participation au "Débat public" sur les déchets radioactifs. Action à Marcoule (Gard) vendredi 26 août à 15h lors de la venue du ministre de l’Industrie

Communiqué du 25 août 2005



Le Réseau "Sortir du nucléaire" réserve sa décision de participer ou non au "débat public" officiel sur les déchets radioactifs, qui s’ouvrira le 12 septembre, pour les raisons suivantes :

- les parlementaires et l’industrie nucléaire ont d’ores et déjà décidé, avant la tenue du débat public*, de construire un nouveau réacteur nucléaire, l’EPR, qui produira lui-même de grandes quantités de déchets. Or, la position du Réseau "Sortir du nucléaire" est qu’il faut, avant tout, arrêter de produire des déchets radioactifs. Le "débat public" n’est-il pas rendu caduque par la décision préalable de construire l’EPR ?

- après la période de 15 ans (1991-2006) de recherches sur les déchets radioactifs instaurée par la Loi "Bataille", le gouvernement a d’ores et déjà annoncé une nouvelle période de 10 ans au cours de laquelle seront poursuivies les recherches dans les trois voies explorées (séparation/transmutation ; entreposage ; enfouissement profond). Est-il acceptable que les décisions les plus importantes aient été prises avant même la tenue du "débat public" ?

- le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste l’approche restrictive de la question des déchets nucléaires imposée par la saisine gouvernementale et la loi "Bataille" de 1991 : les déchets "de haute activité et à vie longue" posent certes un problème crucial, mais le nucléaire produit aussi des quantités incroyables de déchets et résidus radioactifs de tous ordres, dont la dissémination pose aussi un très grave problème pour la santé publique et pour l’environnement.

Attribuant la plus grande importance à la question des déchets radioactifs, le Réseau "Sortir du nucléaire" :

- édite un journal spécial "déchets radioactifs" de 12 pages, tiré à 200 000 exemplaires

- organise une Manifestation nationale le 24 septembre 2005 à Bar-le Duc, à proximité du site de Bure (Meuse), où est étudié l’enfouissement profond des déchets les plus radioactifs. Il n’existe au problème des déchets nucléaires que des mauvaises solutions, mais l’enfouissement est la pire de toute : il s’agit d’un véritable crime contre les générations futures.

Contrairement à ce que prétendent les autorités et l’industrie atomique, l’actualité démontre chaque jour que la France, malgré 58 réacteurs nucléaires, est frappée de plein fouet par la flambée du prix du pétrole. Par ailleurs, le nucléaire a totalement échoué à empêcher le réchauffement climatique. Par contre, il continue à faire courir aux populations le risque d’un nouveau Tchernobyl, et il contamine la planète pour des millénaires avec les déchets radioactifs.

La seule solution d’avenir est de répartir équitablement sur la planète l’accès à l’énergie, d’éliminer tous les gaspillages, de promouvoir l’efficacité énergétique et de développer massivement les énergies renouvelables. La seule chose sensée concernant les déchets radioactifs est, avant tout, d’arrêter d’en produire, et donc d’arrêter au plus vite les réacteurs nucléaires.

Dès ce vendredi 26 août, le Réseau "Sortir du nucléaire" organise une action de protestation lors de l’inauguration par le Ministre de l’industrie François Loos du "Visiatome" de Marcoule (Gard). Véritable "parc d’attraction" sur les déchets radiaoctifs, le "Visiatome" est le fer de lance de la désinformation orchestrée par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Contacts Réseau "Sortir du nucléaire" : Hervé Grimal 06 15 13 76 35
(Présent à Marcoule (Gard) ce vendredi lors de l’inauguration du Visiatome)

* La décision de construire l’EPR a d’ailleurs aussi été prise avant le "débat public"… sur l’EPR !

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MARCOULE, QUE CACHE L’INAUGURATION OFFICIELLE DU VISIATOME ?

A l’occasion de l’inauguration officielle, le 26/08/05 à 15h15, de l’outil de propagande » du CEA qu’est le Visiatome, un soi-disant musée scientifique construit pour tromper, abuser le public et les scolaires sur le devenir des déchets nucléaires, nous distribuerons la dernière publication du Réseau Sortir du Nucléaire : « Déchets nucléaires, le casse-tête ! »

Marcoule une poubelle atomique :

« Le démantèlement de l’usine de Marcoule représente l’opération de démantèlement la plus importante actuellement en cours en France et une des plus importantes au monde de par son ampleur financière de plus de 6 milliards d’euros ... »

Les déchets du réacteur espagnol du Vandellos sont présents sur le site, et nous pouvons noter un inventaire impressionnant : des conteneurs de déchets vitrifiés (2925), des produits de fission à vitrifier (208 m3), des chemises graphites de réacteurs (743 tonnes), d’autres structures d’assemblages combustibles (1974 tonnes), des déchets métalliques (1100 poubelles), des déchets tritiés (272 conteneurs), des déchets de traitement des effluents (62461 fûts bitumés), des eaux de piscines (16 tonnes), de l’uranium de retraitement (8600 tonnes)…

Ahurissant, dans les piscines de refroidissement de l’usine de retraitement des barreaux de combustibles « oubliés » ont été récemment découverts ; ce qui pose le problème de leur retraitement, une des piscines contient aussi du combustible du surgénérateur Phénix. (Information du rapport de la Cour des Comptes – janvier 2005.)


Les projets d’enfouissement en grande profondeur ainsi que ceux d’un entreposage de très longue durée, n’ont qu’un seul objectif : celui de vouloir les cacher « définitivement ». Certains sont radioactifs pour des milliers années : l’uranium 288, 4,5 milliards d’années, l’uranium 235, 710 millions d’années, le plutonium 239, 24 100 ans… En jouant aux apprentis sorciers, le lobby nucléaire laissera à nos descendants la gestion de tels déchets pour des dizaines de milliers d’années.

Pourtant des solutions existent pour sortir du nucléaire, n’oublions pas que le nucléaire ne représente que 15 % de l’énergie en France et que de 5 % l’énergie mondiale.


Étant donné qu’il n’y a pas de solutions réellement satisfaisantes pour la gestion des déchets nucléaires, la solution la plus intelligente serait de prendre une décision immédiate de sortie du nucléaire et d’arrêter d’en produire. Alors que nos voisins européens profitent des chocs pétroliers pour développer des technologies plus légères, moins coûteuses, plus créatrices d’emplois, plus propres (solaire, éolien, gaz en co-génération, etc.), la France, cas unique au monde, s’obstine dans une industrie lourde, onéreuse, excessivement dangereuse non seulement par les risques de catastrophes, mais aussi par l’accumulation de déchets ingérables, la prolifération militaire liée au nucléaire civil, et le risque terroriste.

En conclusion, le Visiatome ne servirait-il pas également à préparer l’acceptation par l’opinion publique d’une grave décision, celle de créer un centre d’entreposage de déchets en subsurface dans le Gard Rhodanien ? Il s’agirait alors de stocker les produits radioactifs pendant 50 à 300 ans, voir 500 ans avant un stockage en profondeur ou une valorisation hypothétique. On imagine alors les multiples transports routiers, sources d’accidents, d’attentats terroristes, ou de détournement en vue de la fabrication de « bombes sales ». On imagine aussi les menaces économiques qui pèseraient sur tous ceux qui vivent des produits de la terre (vins, maraîchage, fruits, etc.…) et du tourisme, du fait de la proximité d’une "poubelle nucléaire".



Contact : Hervé Grimal – Tél. : 06 15 13 76 35
Collectif Rhodanien – Déchets Nucléaires
Porte parole du Réseau Sortir du Nucléaire

Le Réseau "Sortir du nucléaire" réserve sa décision de participer ou non au "débat public" officiel sur les déchets radioactifs, qui s’ouvrira le 12 septembre, pour les raisons suivantes :

- les parlementaires et l’industrie nucléaire ont d’ores et déjà décidé, avant la tenue du débat public*, de construire un nouveau réacteur nucléaire, l’EPR, qui produira lui-même de grandes quantités de déchets. Or, la position du Réseau "Sortir du nucléaire" est qu’il faut, avant tout, arrêter de produire des déchets radioactifs. Le "débat public" n’est-il pas rendu caduque par la décision préalable de construire l’EPR ?

- après la période de 15 ans (1991-2006) de recherches sur les déchets radioactifs instaurée par la Loi "Bataille", le gouvernement a d’ores et déjà annoncé une nouvelle période de 10 ans au cours de laquelle seront poursuivies les recherches dans les trois voies explorées (séparation/transmutation ; entreposage ; enfouissement profond). Est-il acceptable que les décisions les plus importantes aient été prises avant même la tenue du "débat public" ?

- le Réseau "Sortir du nucléaire" conteste l’approche restrictive de la question des déchets nucléaires imposée par la saisine gouvernementale et la loi "Bataille" de 1991 : les déchets "de haute activité et à vie longue" posent certes un problème crucial, mais le nucléaire produit aussi des quantités incroyables de déchets et résidus radioactifs de tous ordres, dont la dissémination pose aussi un très grave problème pour la santé publique et pour l’environnement.

Attribuant la plus grande importance à la question des déchets radioactifs, le Réseau "Sortir du nucléaire" :

- édite un journal spécial "déchets radioactifs" de 12 pages, tiré à 200 000 exemplaires

- organise une Manifestation nationale le 24 septembre 2005 à Bar-le Duc, à proximité du site de Bure (Meuse), où est étudié l’enfouissement profond des déchets les plus radioactifs. Il n’existe au problème des déchets nucléaires que des mauvaises solutions, mais l’enfouissement est la pire de toute : il s’agit d’un véritable crime contre les générations futures.

Contrairement à ce que prétendent les autorités et l’industrie atomique, l’actualité démontre chaque jour que la France, malgré 58 réacteurs nucléaires, est frappée de plein fouet par la flambée du prix du pétrole. Par ailleurs, le nucléaire a totalement échoué à empêcher le réchauffement climatique. Par contre, il continue à faire courir aux populations le risque d’un nouveau Tchernobyl, et il contamine la planète pour des millénaires avec les déchets radioactifs.

La seule solution d’avenir est de répartir équitablement sur la planète l’accès à l’énergie, d’éliminer tous les gaspillages, de promouvoir l’efficacité énergétique et de développer massivement les énergies renouvelables. La seule chose sensée concernant les déchets radioactifs est, avant tout, d’arrêter d’en produire, et donc d’arrêter au plus vite les réacteurs nucléaires.

Dès ce vendredi 26 août, le Réseau "Sortir du nucléaire" organise une action de protestation lors de l’inauguration par le Ministre de l’industrie François Loos du "Visiatome" de Marcoule (Gard). Véritable "parc d’attraction" sur les déchets radiaoctifs, le "Visiatome" est le fer de lance de la désinformation orchestrée par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA).

Contacts Réseau "Sortir du nucléaire" : Hervé Grimal 06 15 13 76 35
(Présent à Marcoule (Gard) ce vendredi lors de l’inauguration du Visiatome)

* La décision de construire l’EPR a d’ailleurs aussi été prise avant le "débat public"… sur l’EPR !

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MARCOULE, QUE CACHE L’INAUGURATION OFFICIELLE DU VISIATOME ?

A l’occasion de l’inauguration officielle, le 26/08/05 à 15h15, de l’outil de propagande » du CEA qu’est le Visiatome, un soi-disant musée scientifique construit pour tromper, abuser le public et les scolaires sur le devenir des déchets nucléaires, nous distribuerons la dernière publication du Réseau Sortir du Nucléaire : « Déchets nucléaires, le casse-tête ! »

Marcoule une poubelle atomique :

« Le démantèlement de l’usine de Marcoule représente l’opération de démantèlement la plus importante actuellement en cours en France et une des plus importantes au monde de par son ampleur financière de plus de 6 milliards d’euros ... »

Les déchets du réacteur espagnol du Vandellos sont présents sur le site, et nous pouvons noter un inventaire impressionnant : des conteneurs de déchets vitrifiés (2925), des produits de fission à vitrifier (208 m3), des chemises graphites de réacteurs (743 tonnes), d’autres structures d’assemblages combustibles (1974 tonnes), des déchets métalliques (1100 poubelles), des déchets tritiés (272 conteneurs), des déchets de traitement des effluents (62461 fûts bitumés), des eaux de piscines (16 tonnes), de l’uranium de retraitement (8600 tonnes)…

Ahurissant, dans les piscines de refroidissement de l’usine de retraitement des barreaux de combustibles « oubliés » ont été récemment découverts ; ce qui pose le problème de leur retraitement, une des piscines contient aussi du combustible du surgénérateur Phénix. (Information du rapport de la Cour des Comptes – janvier 2005.)


Les projets d’enfouissement en grande profondeur ainsi que ceux d’un entreposage de très longue durée, n’ont qu’un seul objectif : celui de vouloir les cacher « définitivement ». Certains sont radioactifs pour des milliers années : l’uranium 288, 4,5 milliards d’années, l’uranium 235, 710 millions d’années, le plutonium 239, 24 100 ans… En jouant aux apprentis sorciers, le lobby nucléaire laissera à nos descendants la gestion de tels déchets pour des dizaines de milliers d’années.

Pourtant des solutions existent pour sortir du nucléaire, n’oublions pas que le nucléaire ne représente que 15 % de l’énergie en France et que de 5 % l’énergie mondiale.


Étant donné qu’il n’y a pas de solutions réellement satisfaisantes pour la gestion des déchets nucléaires, la solution la plus intelligente serait de prendre une décision immédiate de sortie du nucléaire et d’arrêter d’en produire. Alors que nos voisins européens profitent des chocs pétroliers pour développer des technologies plus légères, moins coûteuses, plus créatrices d’emplois, plus propres (solaire, éolien, gaz en co-génération, etc.), la France, cas unique au monde, s’obstine dans une industrie lourde, onéreuse, excessivement dangereuse non seulement par les risques de catastrophes, mais aussi par l’accumulation de déchets ingérables, la prolifération militaire liée au nucléaire civil, et le risque terroriste.

En conclusion, le Visiatome ne servirait-il pas également à préparer l’acceptation par l’opinion publique d’une grave décision, celle de créer un centre d’entreposage de déchets en subsurface dans le Gard Rhodanien ? Il s’agirait alors de stocker les produits radioactifs pendant 50 à 300 ans, voir 500 ans avant un stockage en profondeur ou une valorisation hypothétique. On imagine alors les multiples transports routiers, sources d’accidents, d’attentats terroristes, ou de détournement en vue de la fabrication de « bombes sales ». On imagine aussi les menaces économiques qui pèseraient sur tous ceux qui vivent des produits de la terre (vins, maraîchage, fruits, etc.…) et du tourisme, du fait de la proximité d’une "poubelle nucléaire".



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Collectif Rhodanien – Déchets Nucléaires
Porte parole du Réseau Sortir du Nucléaire


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