Paulette a toujours une photo dans son portefeuille. Celle de son fils Alain, collée sur une carte d’accès siglée FBFC. L’octogénaire en est sûre : le nucléaire lui a pris son fils, à l’âge de 39 ans. Pourtant, pour la FBFC, « aucun lien direct entre un incident survenu sur une de [ses] installations et un décès n’a jamais été reconnu ». Reste la douleur d’une famille.
À Bourg-de-Péage, dans le modeste appartement d’Odile, la veuve d’Alain, les deux femmes témoignent. Parce que, vingt (...)