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Sortir du nucléaire n°33



Décembre 2006

Alternatives

La colère d’un fabricant : "On nous met des bâtons dans les roues !"

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°33 - Décembre 2006

 Energies renouvelables
Article publié le : 1er décembre 2006


Régis Chapeaublanc est gérant de la société Auton’home productions, qui fabrique des petites éoliennes silencieuses, adaptées aux besoins des habitations rurales par leur technologie “vents faibles”. Le prototype est connu : il alimente la maison autonome des Baronnet.



Quel est votre bilan, quatre ans après le démarrage de votre activité ?

R.C. Malgré 1700 appels par an et 46 dossiers en cours, je n’ai eu le droit d’installer que six machines. Seules deux éoliennes validées (3,50 m et 5 m de diamètre) sont à mon catalogue mais j’attends pour sortir la 8 mètres “industrielle”, le marché n’est pas assez ouvert. J’ai tenté de développer mon activité en vendant mon système pas trop cher, manifestement ça ne suffit pas : aujourd’hui, je ne peux pas vivre que de l’éolien.

Selon vous, quels sont les freins au développement du petit éolien ?

R.C. Sur le terrain, je peux les nommer : la DDE*, la DRIRE*, EDF et les préfectures. Si les mairies sont détentrices de l’acceptation des permis, elles se plient souvent aux exigences de ces autorités.

Quels sont vos projets ?

R.C. Je diversifie mon activité : installation de poêles, études thermiques pour des projets de constructions, Maîtrise de la Demande en Electricité. Parallèlement, je prospecte l’Europe du nord. S’il le faut, je passerai par un partenariat avec un groupe industriel ou je ferai fabriquer mes éoliennes par des pays moins dépendants des lobbies énergétiques et politiques. Seule vox populi fera progresser l’éolien : la pression doit venir d’en bas.
Les petites éoliennes ont leur site d’essai

Ouvert fin 2004, le SEPEN (Site Expérimental pour le Petit Eolien de Narbonne) résulte du partenariat entre l’ADEME, la Région Languedoc-Roussillon, EDF-GDF, et la Ville de Narbonne et des bureaux d’études. Actuellement, quatre éoliennes sont testées, dans les conditions réelles. Une webcam permettra bientôt de surveiller le site, comme si on y était. L’investissement est lourd pour des fabricants peu fortunés : une machine mobilisée pendant six mois. L’étude débouche sur un rapport, qui n’est pas un certificat mais valide la capacité de l’éolienne à se connecter au réseau EDF.

Site : www.sepen-montplaisir.com

Quel est votre bilan, quatre ans après le démarrage de votre activité ?

R.C. Malgré 1700 appels par an et 46 dossiers en cours, je n’ai eu le droit d’installer que six machines. Seules deux éoliennes validées (3,50 m et 5 m de diamètre) sont à mon catalogue mais j’attends pour sortir la 8 mètres “industrielle”, le marché n’est pas assez ouvert. J’ai tenté de développer mon activité en vendant mon système pas trop cher, manifestement ça ne suffit pas : aujourd’hui, je ne peux pas vivre que de l’éolien.

Selon vous, quels sont les freins au développement du petit éolien ?

R.C. Sur le terrain, je peux les nommer : la DDE*, la DRIRE*, EDF et les préfectures. Si les mairies sont détentrices de l’acceptation des permis, elles se plient souvent aux exigences de ces autorités.

Quels sont vos projets ?

R.C. Je diversifie mon activité : installation de poêles, études thermiques pour des projets de constructions, Maîtrise de la Demande en Electricité. Parallèlement, je prospecte l’Europe du nord. S’il le faut, je passerai par un partenariat avec un groupe industriel ou je ferai fabriquer mes éoliennes par des pays moins dépendants des lobbies énergétiques et politiques. Seule vox populi fera progresser l’éolien : la pression doit venir d’en bas.
Les petites éoliennes ont leur site d’essai

Ouvert fin 2004, le SEPEN (Site Expérimental pour le Petit Eolien de Narbonne) résulte du partenariat entre l’ADEME, la Région Languedoc-Roussillon, EDF-GDF, et la Ville de Narbonne et des bureaux d’études. Actuellement, quatre éoliennes sont testées, dans les conditions réelles. Une webcam permettra bientôt de surveiller le site, comme si on y était. L’investissement est lourd pour des fabricants peu fortunés : une machine mobilisée pendant six mois. L’étude débouche sur un rapport, qui n’est pas un certificat mais valide la capacité de l’éolienne à se connecter au réseau EDF.

Site : www.sepen-montplaisir.com



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