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Nos communiqués de presse

La France, pays de l’imposture nucléaire : ça suffit !

Communiqué du 8 mars 2016



Alors qu’Emmanuel Macron vient de réaffirmer son soutien au projet d’EPR d’Hinkley Point, le Réseau "Sortir du nucléaire dénonce une escalade dans l’absurde orchestrée par un gouvernement inféodé au nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige :
 L’abandon des projets de construction d’EPR en Grande-Bretagne,
 L’arrêt de ces investissements inconsidérés dans le nucléaire
 Un plan de sortie en urgence du nucléaire



Une situation financière, sociale et technologique des plus alarmantes

EDF présente une dette record de 37 milliards d’euros et est sorti du CAC 40 fin 2015.

EDF a prévu d’investir 100 milliards de travaux pour prolonger le fonctionnement de son parc de centrales vieillissantes et toujours plus dangereuses.

EDF doit provisionner des sommes colossales pour construire Cigéo, ce projet de centre d’enfouissement de déchets nucléaires estimé entre 25 et 41 milliards d’euros, alors qu’elle n’a pour l’instant que 5 milliards en Bourse.

EDF n’a encore provisionné que 31% des sommes nécessaires pour le démantèlement de ses centrales, véritable inconnue technologique.

EDF s’est hasardée dans des investissements phénoménaux -à perte ?- avec l’EPR finlandais et l’EPR de Flamanville, réacteurs qui ne fonctionneront sans doute jamais.

EDF doit absorber la faillite d’AREVA, ex-"fleuron industriel français" en pleine déroute.

Les pays frontaliers, Suisse, Allemagne et Luxembourg, s’alarment et dénoncent le danger que présentent les réacteurs nucléaires français et lancent des démarches pour leur fermeture.

Le nucléaire est en fin de course, plongera le pays dans une crise annoncée. Mais cela ne suffit visiblement pas pour ébranler le Président, ni ses ministres, qui reculent sans cesse sur la fermeture des vieilles centrales et la mise en place d’une vraie transition.

Le gouvernement français joue la carte d’un autisme inqualifiable

EDF tente de "vendre" son EPR, une impasse technologique majeure, en Grande-Bretagne. Elle veut y investir au moins 16 milliards d’euros, qu’elle n’a pas. Selon un chroniqueur du Times, "L’EPR d’Hinkley Point serait la centrale nucléaire la plus coûteuse jamais produite". EDF ne s’est engagée qu’au prix d’un arrangement financier avec le gouvernement britannique pour permettre l’achat pendant 35 ans de l’électricité produite à un tarif prohibitif, supérieur au coût de production de l’électricité produite par l’éolien.

Alors que le directeur financier d’EDF vient de démissionner pour lancer une véritable alerte, que tous les signaux sont au rouge, comment l’Etat français peut-il engager tout le pays dans une entreprise inévitablement vouée à l’échec ?

Comment certains ministres peuvent-ils justifier, depuis hier, dans leurs interventions médiatiques mensongères, leur incroyable allégeance à une filière industrielle qui mène le pays tout droit dans le mur ?

Comment osent-ils, dans leurs discours, mettre sur le même plan puits sans fond du nucléaire et investissements d’avenir dans les énergies renouvelables ?

Qui paie la note au final de ces politiques hasardeuses, qui confondent le bien public et les arrangements financiers aveugles, si ce n’est le public justement ?

À un an des élections présidentielles, le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle tous les citoyens, consommateurs et habitants de ce pays à rendre toujours plus visible et déterminée leur opposition à une politique énergétique dangereuse, dépassée et en faillite.

Le changement de cap est inévitable, activons-le, dès maintenant ! Non au rafistolage, fermons en urgence les réacteurs de plus de 30 ans (à commencer par Fessenheim), stoppons l’EPR et le projet Cigéo, cessons la gabegie financière et engageons enfin le pays sur les voies d’une production et d’une consommation énergétiques responsables !

Suivez nos prochains rendez-vous sur l’agenda des actions

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EDF doit provisionner des sommes colossales pour construire Cigéo, ce projet de centre d’enfouissement de déchets nucléaires estimé entre 25 et 41 milliards d’euros, alors qu’elle n’a pour l’instant que 5 milliards en Bourse.

EDF n’a encore provisionné que 31% des sommes nécessaires pour le démantèlement de ses centrales, véritable inconnue technologique.

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EDF doit absorber la faillite d’AREVA, ex-"fleuron industriel français" en pleine déroute.

Les pays frontaliers, Suisse, Allemagne et Luxembourg, s’alarment et dénoncent le danger que présentent les réacteurs nucléaires français et lancent des démarches pour leur fermeture.

Le nucléaire est en fin de course, plongera le pays dans une crise annoncée. Mais cela ne suffit visiblement pas pour ébranler le Président, ni ses ministres, qui reculent sans cesse sur la fermeture des vieilles centrales et la mise en place d’une vraie transition.

Le gouvernement français joue la carte d’un autisme inqualifiable

EDF tente de "vendre" son EPR, une impasse technologique majeure, en Grande-Bretagne. Elle veut y investir au moins 16 milliards d’euros, qu’elle n’a pas. Selon un chroniqueur du Times, "L’EPR d’Hinkley Point serait la centrale nucléaire la plus coûteuse jamais produite". EDF ne s’est engagée qu’au prix d’un arrangement financier avec le gouvernement britannique pour permettre l’achat pendant 35 ans de l’électricité produite à un tarif prohibitif, supérieur au coût de production de l’électricité produite par l’éolien.

Alors que le directeur financier d’EDF vient de démissionner pour lancer une véritable alerte, que tous les signaux sont au rouge, comment l’Etat français peut-il engager tout le pays dans une entreprise inévitablement vouée à l’échec ?

Comment certains ministres peuvent-ils justifier, depuis hier, dans leurs interventions médiatiques mensongères, leur incroyable allégeance à une filière industrielle qui mène le pays tout droit dans le mur ?

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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 Nucléaire et économie  EPR