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Sortir du nucléaire n°32



Septembre 2006

News

L’uranium de moins bonne qualité pourrait aggraver le changement climatique

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°32 - Septembre 2006

 Nucléaire et climat  Uranium et mines  Sites nucléaires
Article publié le : 1er septembre 2006


Comme l’utilisation de l’énergie nucléaire s’étend, cela deviendra de plus en plus inefficace dans le combat contre le réchauffement mondial, avertit un rapport d’un groupe de réflexion indépendant.

Le Groupe de Recherche d’Oxford soutient qu’un manque mondial de minerai d’uranium de haute qualité forcera des nouveaux réacteurs nucléaires à exploiter de plus en plus des minerais de qualité inférieure pour leurs combustibles. Parce que cela exige plus d’énergie à extraire, le processus aboutira à des quantités toujours plus grandes de pollution et de destruction du climat.

Un rapport par l’expert nucléaire hollandais Jan Willem Storm Van Leeuwen dit que, après 2034, la qualité du minerai d’uranium extrait de terre chutera radicalement. "Cela fera que l’énergie nucléaire deviendra de plus en plus inefficace et chère, menant à une augmentation des émissions de dioxyde de carbone” dit-il.

Avant 2070 la qualité du minerai d’uranium employé deviendra si pauvre, qu’il prévoit que l’énergie nucléaire deviendra un utilisateur d’énergie net. À la fin de 2005, les ressources d’uranium récupérables connues dans le monde s’élèvent à environ 3.6 million de tonnes, surtout en Australie, au Canada et au Kazakhstan.

Des experts de la revue du SNP soutiennent dans une étude que dans 50 ans ou moins les émissions de dioxyde carbonique de l’énergie nucléaire pourraient être aussi hautes que celles des centrales électriques au gaz.

Article paru dans le journal écossais “Sunday Herald” du 9 juillet 2006.

Traduction Rob Edwards

Comme l’utilisation de l’énergie nucléaire s’étend, cela deviendra de plus en plus inefficace dans le combat contre le réchauffement mondial, avertit un rapport d’un groupe de réflexion indépendant.

Le Groupe de Recherche d’Oxford soutient qu’un manque mondial de minerai d’uranium de haute qualité forcera des nouveaux réacteurs nucléaires à exploiter de plus en plus des minerais de qualité inférieure pour leurs combustibles. Parce que cela exige plus d’énergie à extraire, le processus aboutira à des quantités toujours plus grandes de pollution et de destruction du climat.

Un rapport par l’expert nucléaire hollandais Jan Willem Storm Van Leeuwen dit que, après 2034, la qualité du minerai d’uranium extrait de terre chutera radicalement. "Cela fera que l’énergie nucléaire deviendra de plus en plus inefficace et chère, menant à une augmentation des émissions de dioxyde de carbone” dit-il.

Avant 2070 la qualité du minerai d’uranium employé deviendra si pauvre, qu’il prévoit que l’énergie nucléaire deviendra un utilisateur d’énergie net. À la fin de 2005, les ressources d’uranium récupérables connues dans le monde s’élèvent à environ 3.6 million de tonnes, surtout en Australie, au Canada et au Kazakhstan.

Des experts de la revue du SNP soutiennent dans une étude que dans 50 ans ou moins les émissions de dioxyde carbonique de l’énergie nucléaire pourraient être aussi hautes que celles des centrales électriques au gaz.

Article paru dans le journal écossais “Sunday Herald” du 9 juillet 2006.

Traduction Rob Edwards



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