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Coût d’un accident nucléaire en France : jusqu’à 5800 milliards d’euros

Réaction lors de la publication des premiers chiffres

Article publié le 14 février 2013



Lors de la phase de lancement de l’électronucléaire en France, l’accident nucléaire était déclaré "impossible".

En 1987, suite à la catastrophe de Tchernobyl, les nucléocrates firent évoluer leur langue de bois en affirmant : "le risque nul n’existe pas". Parallèlement ils prétendaient que la catastrophe atomique était liée à une technologie obsolète de l’Est : toute cette propagande fonctionna encore correctement durant des années.

En 1996 , la revue Scientifique "La Recherche" dans son n° 286, produisait un texte sous la plume d’Hélène Crié : "l’hypothèse de l’accident nucléaire est accepté par les autorités, et l’on s’y prépare".
La phase de construction des réacteurs français étant terminée, le mensonge pouvait enfin être partiellement levé pour lancer des exercices de sécurité civile à travers tout le territoire.

En 2011, Fukushima met à terre toute prétention de pouvoir encore mentir à toutes les populations de la planète qui ont vu les images des explosions des réacteurs du pays le plus avancé au monde sur le plan technologique. Pourtant, tel un coq sur son tas de fumier, les pieds à peine sortis des cendres mortelles de Fukushima, Nicolas Sarkozy fanfaronne encore et affirme que la France dispose des meilleurs ouvriers et ingénieurs au monde.

Mais le mal est fait : l’IRSN, appui scientifique de l’ASN, dont les géniteurs (le Scpri /IPSN) couvrirent le mensonge sur Tchernobyl est montré du doigt suite à son remake mensonger au sujet de la catastrophe de Fukushima ou il se retrouve encore dans le rôle de valet de L’AIEA.

Voici donc que notre prestigieux Institut affiche enfin des données financières sur une catastrophe atomique à la française :
 120 milliards pour un accident niveau VI
 430 milliards pour un accident niveau VII (Fukushima ou Tchernobyl)

Ces chiffres paraissent réalistes sur certains aspects puisque la catastrophe japonaise est aujourd’hui estimée à 100 milliards d’euros pour le seul démantèlement de la centrale accidentée et le dédommagement des personnes déplacées.
L’état japonais est devenu majoritaire dans le capital de la société privée Tepco pour la sauver de la faillite. En janvier 2013, Tepco a reçu une aide totale de 25 milliard d’euros de l’état.

Sur d’autres aspects ces chiffres paraissent pour le moins fantaisistes : en effet le périmètre d’évacuation des zones contaminées pour une catastrophe qui surviendrait au Blayais concernerait plus de 800 000 personnes, ou encore plus d’un million de lyonnais seraient à évacuer pour une catastrophe qui surviendrait au Bugey... mais il est vrai que l’observation de Fukushima par les satellites américains dessine une autre doctrine : en effet les embouteillages liés à l’exode depuis Fukushima ont bloqué des milliers de japonais dans leurs véhicules en plein dans les retombées des radionucléides de la catastrophe ! Un changement radical de doctrine est donc envisagé par les "autorités" : après une catastrophe atomique les personnes resteraient tranquillement chez elles !

NB : Ce n’est que le mardi 19 février que l’IRSN s’est enfin décidé à publier sur son site les premiers résumés de l’étude en question. La transparence a du chemin à faire...

Lors de la phase de lancement de l’électronucléaire en France, l’accident nucléaire était déclaré "impossible".

En 1987, suite à la catastrophe de Tchernobyl, les nucléocrates firent évoluer leur langue de bois en affirmant : "le risque nul n’existe pas". Parallèlement ils prétendaient que la catastrophe atomique était liée à une technologie obsolète de l’Est : toute cette propagande fonctionna encore correctement durant des années.

En 1996 , la revue Scientifique "La Recherche" dans son n° 286, produisait un texte sous la plume d’Hélène Crié : "l’hypothèse de l’accident nucléaire est accepté par les autorités, et l’on s’y prépare".
La phase de construction des réacteurs français étant terminée, le mensonge pouvait enfin être partiellement levé pour lancer des exercices de sécurité civile à travers tout le territoire.

En 2011, Fukushima met à terre toute prétention de pouvoir encore mentir à toutes les populations de la planète qui ont vu les images des explosions des réacteurs du pays le plus avancé au monde sur le plan technologique. Pourtant, tel un coq sur son tas de fumier, les pieds à peine sortis des cendres mortelles de Fukushima, Nicolas Sarkozy fanfaronne encore et affirme que la France dispose des meilleurs ouvriers et ingénieurs au monde.

Mais le mal est fait : l’IRSN, appui scientifique de l’ASN, dont les géniteurs (le Scpri /IPSN) couvrirent le mensonge sur Tchernobyl est montré du doigt suite à son remake mensonger au sujet de la catastrophe de Fukushima ou il se retrouve encore dans le rôle de valet de L’AIEA.

Voici donc que notre prestigieux Institut affiche enfin des données financières sur une catastrophe atomique à la française :
 120 milliards pour un accident niveau VI
 430 milliards pour un accident niveau VII (Fukushima ou Tchernobyl)

Ces chiffres paraissent réalistes sur certains aspects puisque la catastrophe japonaise est aujourd’hui estimée à 100 milliards d’euros pour le seul démantèlement de la centrale accidentée et le dédommagement des personnes déplacées.
L’état japonais est devenu majoritaire dans le capital de la société privée Tepco pour la sauver de la faillite. En janvier 2013, Tepco a reçu une aide totale de 25 milliard d’euros de l’état.

Sur d’autres aspects ces chiffres paraissent pour le moins fantaisistes : en effet le périmètre d’évacuation des zones contaminées pour une catastrophe qui surviendrait au Blayais concernerait plus de 800 000 personnes, ou encore plus d’un million de lyonnais seraient à évacuer pour une catastrophe qui surviendrait au Bugey... mais il est vrai que l’observation de Fukushima par les satellites américains dessine une autre doctrine : en effet les embouteillages liés à l’exode depuis Fukushima ont bloqué des milliers de japonais dans leurs véhicules en plein dans les retombées des radionucléides de la catastrophe ! Un changement radical de doctrine est donc envisagé par les "autorités" : après une catastrophe atomique les personnes resteraient tranquillement chez elles !

NB : Ce n’est que le mardi 19 février que l’IRSN s’est enfin décidé à publier sur son site les premiers résumés de l’étude en question. La transparence a du chemin à faire...



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