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Communiqué commun - CAN84, Collectif Halte Aux Nucléaires Gard (Chang), Greenpeace France, Ma Zone Contrôlée, Réaction En Chaine Humaine (RECH), Réseau "Sortir du nucléaire", Sortir du nucléaire Sud Ardèche, Stop nucléaire 26-07, STOP Tricastin

Implantation d’EPR au Tricastin ? Une nouvelle lubie qui enfermerait encore un peu plus la France dans l’impasse nucléaire

Communiqué du 13 février 2020



Après le préfet de la Drôme en début d’année, ce sont 4 élus drômois [1] qui, s’arrogeant le droit de décider à la place de la population, demandent l’implantation de deux réacteurs EPR sur le site du Tricastin.



Derrière ces élus locaux, c’est bien EDF qui est à la manœuvre : n’est-il pas étrange que ce vœu, soit disant local, surgisse juste un mois après un vœu semblable émis par des élus "locaux" de l’Ain pour accueillir 2 EPR sur la centrale du Bugey ?!

Rappelons que le site du Tricastin comprend, outre les réacteurs, de nombreuses installations atomiques, est situé en zone sismique [2] et sous le niveau d’eau du canal de Donzère-Mondragon, exposant ainsi potentiellement le site à un débordement du canal ou à la rupture d’une de ses digues. Le débit moyen du Rhône a baissé de 30% depuis 20 ans et si le phénomène se poursuit, il pourrait baisser de moitié et deviendrait insuffisant pour refroidir d’énormes EPR. Implanter des nouveaux réacteurs sur le site exposerait donc la population à des risques insensés.

En outre, l’EPR est une catastrophe industrielle et financière. Le chantier du réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville, en Normandie, tout comme le chantier finlandais, n’en finissent pas de s’enliser. Selon les dernières estimations, ils auront plus de 10 ans de retard et coûteront 12 milliards d’euros au lieu des 3 annoncés initialement... Un vrai gâchis ! Ce fiasco est révélateur de l’état général de l’industrie nucléaire, où les affaires de malfaçons et de fraudes s’accumulent, symptôme d’une dérive généralisée de la filière. L’Autorité de sûreté nucléaire elle-même pointe une dangereuse perte de compétences et doute des capacités de l’industrie nucléaire à réaliser de gros travaux. De plus alors que les coûts* des énergies solaire et éolienne ne cessent de baisser : 50/70 euros le MWh, le coût du MWh EPR est annoncé à 120 euros …

L’avenir du site nucléaire du Tricastin devrait plutôt être dans l’arrêt des vieux réacteurs délabrés et à bout de souffle, à commencer par le réacteur numéro 1, accompagné d’un plan de reconversion des travailleurs et travailleuses.

Plutôt que d’investir dans des centrales nucléaires en fin de vie, il est urgent de développer massivement les économies d’énergie et d’investir dans les énergies renouvelables véritablement respectueuses de l’humain et de l’environnement (ce qui est loin d’être le cas du nucléaire), pour lutter réellement contre le réchauffement climatique.

Ainsi les riverains du site du Tricastin et des autres centrales n’auront plus à vivre avec le risque d’accident, la pollution des rejets chimiques et radioactifs et la crainte des transports de déchets et de « combustibles » radioactifs à haut risque.

Contacts presse :

Contacts locaux-sur place

STOP Tricastin - Alain Volle : 0685124062

Chang - Pierre Péguin : 0601716107

Ma Zone Contrôlée - Gilles Reynaud : 0634211568

CAN84 - Jean Revest : 0660760403

RECH : 0777202771

Contacts nationaux

Réseau "Sortir du nucléaire" - Laura Hameaux : 0685230511

Greenpeace - Roger Spautz : 0035262133361


Notes

[1Célia de Lavergne députée, Marie-Pierre Mouton présidente du conseil départemental , Alain Gallu et Jean-Michel Cathelinois maires.

[2Le dernier séisme en date le 11 novembre 2019 au Teil, à 15km du Tricastin était d’une magnitude de 5,4

Derrière ces élus locaux, c’est bien EDF qui est à la manœuvre : n’est-il pas étrange que ce vœu, soit disant local, surgisse juste un mois après un vœu semblable émis par des élus "locaux" de l’Ain pour accueillir 2 EPR sur la centrale du Bugey ?!

Rappelons que le site du Tricastin comprend, outre les réacteurs, de nombreuses installations atomiques, est situé en zone sismique [1] et sous le niveau d’eau du canal de Donzère-Mondragon, exposant ainsi potentiellement le site à un débordement du canal ou à la rupture d’une de ses digues. Le débit moyen du Rhône a baissé de 30% depuis 20 ans et si le phénomène se poursuit, il pourrait baisser de moitié et deviendrait insuffisant pour refroidir d’énormes EPR. Implanter des nouveaux réacteurs sur le site exposerait donc la population à des risques insensés.

En outre, l’EPR est une catastrophe industrielle et financière. Le chantier du réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville, en Normandie, tout comme le chantier finlandais, n’en finissent pas de s’enliser. Selon les dernières estimations, ils auront plus de 10 ans de retard et coûteront 12 milliards d’euros au lieu des 3 annoncés initialement... Un vrai gâchis ! Ce fiasco est révélateur de l’état général de l’industrie nucléaire, où les affaires de malfaçons et de fraudes s’accumulent, symptôme d’une dérive généralisée de la filière. L’Autorité de sûreté nucléaire elle-même pointe une dangereuse perte de compétences et doute des capacités de l’industrie nucléaire à réaliser de gros travaux. De plus alors que les coûts* des énergies solaire et éolienne ne cessent de baisser : 50/70 euros le MWh, le coût du MWh EPR est annoncé à 120 euros …

L’avenir du site nucléaire du Tricastin devrait plutôt être dans l’arrêt des vieux réacteurs délabrés et à bout de souffle, à commencer par le réacteur numéro 1, accompagné d’un plan de reconversion des travailleurs et travailleuses.

Plutôt que d’investir dans des centrales nucléaires en fin de vie, il est urgent de développer massivement les économies d’énergie et d’investir dans les énergies renouvelables véritablement respectueuses de l’humain et de l’environnement (ce qui est loin d’être le cas du nucléaire), pour lutter réellement contre le réchauffement climatique.

Ainsi les riverains du site du Tricastin et des autres centrales n’auront plus à vivre avec le risque d’accident, la pollution des rejets chimiques et radioactifs et la crainte des transports de déchets et de « combustibles » radioactifs à haut risque.

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