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Ils bloquent un camion radioactif

Article publié le 12 septembre 2013



Communiqué du collectif STOP Uranium



Narbonne -12 septembre 2013

Ce jeudi 12 septembre, dans la matinée, une cinquantaine de militants du collectif STOP-Uranium ont arrêté, de manière non-violente, un camion qui quittait le site de la Comurhex Malvézy (Aude) pour rejoindre l’usine Comurhex de Pierrelatte (Drôme). Leurs bras dans des tubes en métal, ils bloquent le camion de transport de matière dangereuse au large de Narbonne. Le collectif dénonce à la fois la pollution générée par l’usine de Malvézy et ses conséquences sur les habitants des environs, la dangerosité et l’opacité des transports radioactifs.

L’usine de la Comurhex-Malvézy, porte d’entrée de l’uranium de nos centrales

L’usine de la Comurhex (Malvézy) est la plus importante usine de conversion d’uranium au monde. Elle convertit la totalité de l’uranium utilisé en France et 25 % de l’uranium mondial. On y transforme le minerai qui provient du Niger, du Canada ou du Kazakhstan en tétrafluorure d’uranium (UF4) par divers processus physico-chimiques utilisant acide nitrique, ammoniaque, acide fluorhydrique, un cocktail extrêmement toxique… Ces opérations terminées, la soupe qui en résulte va décanter dans des bassins à ciel ouvert qui laissent s’évaporer l’eau par l’action du soleil et du vent. Ce procédé produit une forte pollution tant par les airs que par le sol et l’eau. On ne compte plus les divers incidents et accidents qui s’y sont produits déversant la radioactivité dans l’environnement (rupture de digue, inondation…). Plusieurs salariés ont été contaminés, plusieurs cas de leucémie recensés…

Des transports quotidiens à hauts risques

L’UF4 produit à l’usine de Malvézy prend ensuite l’autoroute à raison de 60 tonnes par jour !
60 tonnes de matériaux radioactifs qui empruntent chaque jour l’A9 passant par Montpellier avant de rejoindre l’A7 et l’usine de Pierrelatte sur le site du Tricastin. Aucune sécurité particulière pour ces transports qui passent près d’agglomérations et stationnent sur les aires d’autoroute, côtoyant des milliers d’usager de la route chaque jour. Contrairement aux mensonges de l’industrie de l’atome, les chargements d’UF4 sont irradiants et les rayonnements gamma émis sont importants. L’accident n’est jamais exclu. Et pourtant aucune information n’est mise à disposition du public tant sur la dangerosité de ces convois, que sur les dispositions qui seraient prises en cas d’accident.
De multiples questions se posent (voir en annexe).

Le collectif STOP-Uranium dénonce les risques liés à cette industrie et demande l’arrêt du nucléaire civil et militaire. Suite au courrier adressé aux Préfets de région et à ceux des départements, il renouvelle ce jour sa demande de rendez-vous auprès de ces instances afin que toutes les questions actuellement sans réponse puissent être posées et qu’une réelle information puisse être enfin apportée aux populations directement concernées.

Contact :
Didier Latorre, porte-parole du collectif Stop uranium : 06 38 81 98 06

Pour des images, consulter www.desobeir.net

Questions sans réponse…

 Les préfectures ont-elles un plan particulier en cas d’accident ?
 Les mairies sont-elles informées du danger des convois qui traversent leurs villes ?
 Les conducteurs de camion sont-ils formés sur les risques encourus ?
 quelle est la fréquence des transports entre Malvézy et Pierrelatte ?
 quelle est la quantité de matière transportée (par jour et par camion) ?
 Combien de camions circulent par jour ? par semaine ?
 quelle est l’activité radioactive des colis et la nature des rayonnements émis ?
 quelles sont les mesures de protections à destination des conducteurs ?
 ces transports sont-ils sous-traités ?
 tout l’UF4 produit à Malvési va-t-il à Pierrelatte, ou y a-t-il de l’UF4 qui est directement transporté vers l’étranger ? Si oui quels pays sont concernés ? Quelle est la fréquence de ces transports vers l’étranger ? La quantité des matières transportées ?

Narbonne -12 septembre 2013

Ce jeudi 12 septembre, dans la matinée, une cinquantaine de militants du collectif STOP-Uranium ont arrêté, de manière non-violente, un camion qui quittait le site de la Comurhex Malvézy (Aude) pour rejoindre l’usine Comurhex de Pierrelatte (Drôme). Leurs bras dans des tubes en métal, ils bloquent le camion de transport de matière dangereuse au large de Narbonne. Le collectif dénonce à la fois la pollution générée par l’usine de Malvézy et ses conséquences sur les habitants des environs, la dangerosité et l’opacité des transports radioactifs.

L’usine de la Comurhex-Malvézy, porte d’entrée de l’uranium de nos centrales

L’usine de la Comurhex (Malvézy) est la plus importante usine de conversion d’uranium au monde. Elle convertit la totalité de l’uranium utilisé en France et 25 % de l’uranium mondial. On y transforme le minerai qui provient du Niger, du Canada ou du Kazakhstan en tétrafluorure d’uranium (UF4) par divers processus physico-chimiques utilisant acide nitrique, ammoniaque, acide fluorhydrique, un cocktail extrêmement toxique… Ces opérations terminées, la soupe qui en résulte va décanter dans des bassins à ciel ouvert qui laissent s’évaporer l’eau par l’action du soleil et du vent. Ce procédé produit une forte pollution tant par les airs que par le sol et l’eau. On ne compte plus les divers incidents et accidents qui s’y sont produits déversant la radioactivité dans l’environnement (rupture de digue, inondation…). Plusieurs salariés ont été contaminés, plusieurs cas de leucémie recensés…

Des transports quotidiens à hauts risques

L’UF4 produit à l’usine de Malvézy prend ensuite l’autoroute à raison de 60 tonnes par jour !
60 tonnes de matériaux radioactifs qui empruntent chaque jour l’A9 passant par Montpellier avant de rejoindre l’A7 et l’usine de Pierrelatte sur le site du Tricastin. Aucune sécurité particulière pour ces transports qui passent près d’agglomérations et stationnent sur les aires d’autoroute, côtoyant des milliers d’usager de la route chaque jour. Contrairement aux mensonges de l’industrie de l’atome, les chargements d’UF4 sont irradiants et les rayonnements gamma émis sont importants. L’accident n’est jamais exclu. Et pourtant aucune information n’est mise à disposition du public tant sur la dangerosité de ces convois, que sur les dispositions qui seraient prises en cas d’accident.
De multiples questions se posent (voir en annexe).

Le collectif STOP-Uranium dénonce les risques liés à cette industrie et demande l’arrêt du nucléaire civil et militaire. Suite au courrier adressé aux Préfets de région et à ceux des départements, il renouvelle ce jour sa demande de rendez-vous auprès de ces instances afin que toutes les questions actuellement sans réponse puissent être posées et qu’une réelle information puisse être enfin apportée aux populations directement concernées.

Contact :
Didier Latorre, porte-parole du collectif Stop uranium : 06 38 81 98 06

Pour des images, consulter www.desobeir.net

Questions sans réponse…

 Les préfectures ont-elles un plan particulier en cas d’accident ?
 Les mairies sont-elles informées du danger des convois qui traversent leurs villes ?
 Les conducteurs de camion sont-ils formés sur les risques encourus ?
 quelle est la fréquence des transports entre Malvézy et Pierrelatte ?
 quelle est la quantité de matière transportée (par jour et par camion) ?
 Combien de camions circulent par jour ? par semaine ?
 quelle est l’activité radioactive des colis et la nature des rayonnements émis ?
 quelles sont les mesures de protections à destination des conducteurs ?
 ces transports sont-ils sous-traités ?
 tout l’UF4 produit à Malvési va-t-il à Pierrelatte, ou y a-t-il de l’UF4 qui est directement transporté vers l’étranger ? Si oui quels pays sont concernés ? Quelle est la fréquence de ces transports vers l’étranger ? La quantité des matières transportées ?