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Hommages aux militant·es antinucléaires

Hommage à Solange Fernex

Article publié le 9 septembre 2016



Née le 15 avril 1934, à Strasbourg, Solange Fernex nous a quittés le 11 septembre 2006.

Solange a consacré sa vie à lutter contre l’inacceptable, avec détermination et persévérance. « L’inacceptable, c’est de ne pas construire un monde vivable pour toutes et tous, de ne pas préserver les ressources pour les générations futures. »



Son engagement pour le pacifisme, l’écologie, le féminisme fut à la fois politique et militant.

Co-fondatrice du premier parti politique écologiste d’Europe, Écologie et Survie, elle participe ensuite à la fondation des Verts. Elle est élue au Parlement Européen (1989-1995).

Militante de terrain, adepte de l’action non-violente et de la désobéissance civile, Solange s’implique sur tous les fronts de la lutte antinucléaire dès les années 1970 : contre la centrale de Fessenheim en Alsace, contre Super- Phénix à Malville mais aussi contre les projets de construction des centrales de Kraiseraugst en Suisse et de Wyhl en Allemagne.

En 1983, Solange s’engage dans le Jeûne pour la Vie, mouvement international contre l’armement nucléaire et jeûne durant 38 jours à Paris. Puis, avec Théodore Monod, elle initie la pratique d’un jeûne annuel devant la base de Taverny, du 6 au 9 aout, commémorant les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. La Maison de Vigilance est créée et depuis, cette action annuelle de jeûne se poursuit chaque année, en France et dans plusieurs pays, portée par de nombreuses organisations.

Solange dénonce les conséquences de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et la désinformation imposée par le lobby nucléaire. En 2001, avec son mari Michel, elle fonde l’association Les Enfants de Tchernobyl-Belarus pour venir en aide aux enfants vivant dans les régions contaminées.

Solange a exercé également des responsabilités dans plusieurs associations locales, nationales et internationales. Elle a été administratrice du Réseau Sortir du Nucléaire (2001-2003), présidente de la section française de la Ligue Internationale de Femmes pour la Paix et la Liberté (1995-2003).

Pour l’ensemble de son œuvre politique et militante pour construire un monde sans nucléaire, Solange a reçu en septembre 2001 le prix international Nuclear-Free Future Award.

Solange Fernex nous a laissé un cadeau inestimable : l’exemple de son engagement total au service de la vie et des droits humains, avec lucidité, droiture, simplicité, générosité. Par-delà le temps, elle continue de nous insuffler le courage de poursuivre notre lutte pour un monde meilleur.

Merci, Solange !

Sophie Morel

Pour connaitre Solange Fernex, sa vie et son action :

  • Elisabeth Schulthess, Solange Fernex, l’insoumise : Ecologie, féminisme, non violence. Editions Yves Michel, 2004.
  • La Petite Étincelle, Daniel Coche, Dora films, 2014.

Son engagement pour le pacifisme, l’écologie, le féminisme fut à la fois politique et militant.

Co-fondatrice du premier parti politique écologiste d’Europe, Écologie et Survie, elle participe ensuite à la fondation des Verts. Elle est élue au Parlement Européen (1989-1995).

Militante de terrain, adepte de l’action non-violente et de la désobéissance civile, Solange s’implique sur tous les fronts de la lutte antinucléaire dès les années 1970 : contre la centrale de Fessenheim en Alsace, contre Super- Phénix à Malville mais aussi contre les projets de construction des centrales de Kraiseraugst en Suisse et de Wyhl en Allemagne.

En 1983, Solange s’engage dans le Jeûne pour la Vie, mouvement international contre l’armement nucléaire et jeûne durant 38 jours à Paris. Puis, avec Théodore Monod, elle initie la pratique d’un jeûne annuel devant la base de Taverny, du 6 au 9 aout, commémorant les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki. La Maison de Vigilance est créée et depuis, cette action annuelle de jeûne se poursuit chaque année, en France et dans plusieurs pays, portée par de nombreuses organisations.

Solange dénonce les conséquences de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et la désinformation imposée par le lobby nucléaire. En 2001, avec son mari Michel, elle fonde l’association Les Enfants de Tchernobyl-Belarus pour venir en aide aux enfants vivant dans les régions contaminées.

Solange a exercé également des responsabilités dans plusieurs associations locales, nationales et internationales. Elle a été administratrice du Réseau Sortir du Nucléaire (2001-2003), présidente de la section française de la Ligue Internationale de Femmes pour la Paix et la Liberté (1995-2003).

Pour l’ensemble de son œuvre politique et militante pour construire un monde sans nucléaire, Solange a reçu en septembre 2001 le prix international Nuclear-Free Future Award.

Solange Fernex nous a laissé un cadeau inestimable : l’exemple de son engagement total au service de la vie et des droits humains, avec lucidité, droiture, simplicité, générosité. Par-delà le temps, elle continue de nous insuffler le courage de poursuivre notre lutte pour un monde meilleur.

Merci, Solange !

Sophie Morel

Pour connaitre Solange Fernex, sa vie et son action :

  • Elisabeth Schulthess, Solange Fernex, l’insoumise : Ecologie, féminisme, non violence. Editions Yves Michel, 2004.
  • La Petite Étincelle, Daniel Coche, Dora films, 2014.


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