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François Hollande dissout l’accord PS/EELV dans les marmites du Creusot




Mercredi 7 décembre 2011, à l’occasion d’une rencontre avec une bonne dizaine de délégués syndicaux CGT et CFDT d’AREVA, François Hollande – à l’abri des médias - s’est littéralement assis sur l’accord qu’avait passé le Parti Socialiste et Europe Ecologie - Les Verts il y a de cela à peine quelques semaines, déclarant « se placer au-dessus de l’accord signé entre le Parti Socialiste et les Verts. » « Il nous a annoncé que s’il est élu Président de la République il fermera la centrale de Fessenheim, mais qu’il poursuivra aussi l’EPR de Flamanville, ce qui est une bonne nouvelle. Il nous a dit aussi qu’il conservera le combustible MOX, ainsi que le retraitement. De même, François Hollande nous a dit qu’il n’est pas pour fermer 24 réacteurs tout de suite », ont rapporté les syndicats aux journalistes de Creusot Infos [1].

Le MOX retiré de l’accord PS/EELV sous l’influence du lobby atomique puis réintroduit sous la pression des Verts serait donc aujourd’hui à nouveau retiré : mais que se passe-t-il dans la tête du candidat Hollande ?

L’arrêt de Fessenheim ne serait-il qu’un prétexte - comme Superphénix en 1997 - pour calmer les ardeurs antinucléaires des Verts ?

Si François Hollande estime que cette prise de position permettra la poursuite du nucléaire français, il se trompe : depuis l’arrêt de Superphénix et la catastrophe de Tchernobyl, il y a eu Fukushima. De nombreux pays comptant dans les puissances industrielles les plus avancées au monde sortent du nucléaire ; quel que soit le prochain président de la République en 2012, il devra engager la France dans l’irréversible et nécessaire sortie du nucléaire.

Mercredi 7 décembre 2011, à l’occasion d’une rencontre avec une bonne dizaine de délégués syndicaux CGT et CFDT d’AREVA, François Hollande – à l’abri des médias - s’est littéralement assis sur l’accord qu’avait passé le Parti Socialiste et Europe Ecologie - Les Verts il y a de cela à peine quelques semaines, déclarant « se placer au-dessus de l’accord signé entre le Parti Socialiste et les Verts. » « Il nous a annoncé que s’il est élu Président de la République il fermera la centrale de Fessenheim, mais qu’il poursuivra aussi l’EPR de Flamanville, ce qui est une bonne nouvelle. Il nous a dit aussi qu’il conservera le combustible MOX, ainsi que le retraitement. De même, François Hollande nous a dit qu’il n’est pas pour fermer 24 réacteurs tout de suite », ont rapporté les syndicats aux journalistes de Creusot Infos [1].

Le MOX retiré de l’accord PS/EELV sous l’influence du lobby atomique puis réintroduit sous la pression des Verts serait donc aujourd’hui à nouveau retiré : mais que se passe-t-il dans la tête du candidat Hollande ?

L’arrêt de Fessenheim ne serait-il qu’un prétexte - comme Superphénix en 1997 - pour calmer les ardeurs antinucléaires des Verts ?

Si François Hollande estime que cette prise de position permettra la poursuite du nucléaire français, il se trompe : depuis l’arrêt de Superphénix et la catastrophe de Tchernobyl, il y a eu Fukushima. De nombreux pays comptant dans les puissances industrielles les plus avancées au monde sortent du nucléaire ; quel que soit le prochain président de la République en 2012, il devra engager la France dans l’irréversible et nécessaire sortie du nucléaire.



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