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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Parti Socialiste

François Hollande




Pour le Parti Socialiste, l’émoi de Fukushima est désormais bien loin. La ligne imposée par François Hollande n’a plus rien à voir avec la sortie du nucléaire jadis portée par Martine Aubry ou Ségolène Royal.

Afin de « sortir de la dépendance du nucléaire », le candidat PS a proposé une réduction de la part du nucléaire, pour le ramener de 75 à 50 % du mix électrique national d’abord d’ici 2025, puis « 2025-2030 »… qui dit mieux ? Le « pragmatisme » avancé par le PS se révèle un dangereux immobilisme : d’ici 2030, tous les réacteurs du parc nucléaire existant (à l’exception de Civaux) auront dépassé les 30 ans, et 49 auront dépassé les 40 ans !

Il était déjà difficile d’imaginer comment se concrétiserait cette réduction de la part du nucléaire au regard de la volonté de François Hollande de « préserver la construction d’un EPR » à Flamanville - l’EPR en projet à Penly, lui, serait annulé. Début janvier, par la voix de son porte-parole, le candidat PS a annoncé qu’il ne comptait pas respecter l’accord signé avec EELV impliquant la fermeture de 24 réacteurs (voir notre décryptage) et qu’il ne fermerait que Fessenheim durant son mandat. Les choses sont maintenant claires : soit François Hollande compte laisser à son successeur le soin de réaliser cette réduction de la part du nucléaire pendant la période 2017-2025, soit il se contrefiche complètement de ses promesses – et des 85 % d’électeurs du PS favorables à la sortie du nucléaire.


Débat télévisé France 2 du 15 mars 2012


Ajoutons à cela que le Parti Socialiste reste attaché au très polluant « retraitement » des déchets à La Hague, et à la production du MOX, un dangereux combustible contenant du plutonium. On relèvera que c’est Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, qui s’est fait le porte-voix d’Areva lors des négociations avec EELV pour plaider pour le maintien de cette technologie.

Enfin, François Hollande a rappelé fin décembre 2011 dans une tribune du le Nouvel Observateur son attachement sans faille à l’arme nucléaire : « Même si elle ne doit jamais cesser de s’adapter, je serai le garant de la capacité de dissuasion nucléaire de la France. C’est une prérogative spécifique du président de la République : je la revendique et l’assume pleinement ».

Les choses sont claires : la sortie du nucléaire ne fait clairement pas partie du programme de François Hollande.

https://francoishollande.fr/


Le 26 janvier 2012, le Réseau "Sortir du nucléaire" a interpelé le pôle écologique du Parti Socialiste sur sa vision de la "réduction de la part du nucléaire" (voir courrier ci-dessous). A ce jour, aucune réponse ne nous a été apportée.

Lettre au pôle écologique du PS

Pour le Parti Socialiste, l’émoi de Fukushima est désormais bien loin. La ligne imposée par François Hollande n’a plus rien à voir avec la sortie du nucléaire jadis portée par Martine Aubry ou Ségolène Royal.

Afin de « sortir de la dépendance du nucléaire », le candidat PS a proposé une réduction de la part du nucléaire, pour le ramener de 75 à 50 % du mix électrique national d’abord d’ici 2025, puis « 2025-2030 »… qui dit mieux ? Le « pragmatisme » avancé par le PS se révèle un dangereux immobilisme : d’ici 2030, tous les réacteurs du parc nucléaire existant (à l’exception de Civaux) auront dépassé les 30 ans, et 49 auront dépassé les 40 ans !

Il était déjà difficile d’imaginer comment se concrétiserait cette réduction de la part du nucléaire au regard de la volonté de François Hollande de « préserver la construction d’un EPR » à Flamanville - l’EPR en projet à Penly, lui, serait annulé. Début janvier, par la voix de son porte-parole, le candidat PS a annoncé qu’il ne comptait pas respecter l’accord signé avec EELV impliquant la fermeture de 24 réacteurs (voir notre décryptage) et qu’il ne fermerait que Fessenheim durant son mandat. Les choses sont maintenant claires : soit François Hollande compte laisser à son successeur le soin de réaliser cette réduction de la part du nucléaire pendant la période 2017-2025, soit il se contrefiche complètement de ses promesses – et des 85 % d’électeurs du PS favorables à la sortie du nucléaire.


Débat télévisé France 2 du 15 mars 2012


Ajoutons à cela que le Parti Socialiste reste attaché au très polluant « retraitement » des déchets à La Hague, et à la production du MOX, un dangereux combustible contenant du plutonium. On relèvera que c’est Bernard Cazeneuve, porte-parole de François Hollande, qui s’est fait le porte-voix d’Areva lors des négociations avec EELV pour plaider pour le maintien de cette technologie.

Enfin, François Hollande a rappelé fin décembre 2011 dans une tribune du le Nouvel Observateur son attachement sans faille à l’arme nucléaire : « Même si elle ne doit jamais cesser de s’adapter, je serai le garant de la capacité de dissuasion nucléaire de la France. C’est une prérogative spécifique du président de la République : je la revendique et l’assume pleinement ».

Les choses sont claires : la sortie du nucléaire ne fait clairement pas partie du programme de François Hollande.

https://francoishollande.fr/


Le 26 janvier 2012, le Réseau "Sortir du nucléaire" a interpelé le pôle écologique du Parti Socialiste sur sa vision de la "réduction de la part du nucléaire" (voir courrier ci-dessous). A ce jour, aucune réponse ne nous a été apportée.

Lettre au pôle écologique du PS


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