18 août 2014
Le 18 août 2014, alors qu’il travaillait au remontage d’un équipement dans le cadre de l’arrêt pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur 1 du CNPE de Tricastin, un intervenant a été exposé à une dose supérieure au quart de la limite réglementaire annuelle.
Exposition, aux rayonnements ionisants, supérieure à la prévision lors d’une intervention de maintenance sur l’unité de production n° 1
20/08/2014
L’unité de production n°1 de la centrale nucléaire du Tricastin est en arrêt programmé, depuis le 26 juillet dernier, pour rechargement partiel du combustible.
Dans la nuit du 18 au 19 août 2014, deux salariés d’une entreprise prestataire effectuent une intervention de maintenance dans le bâtiment réacteur de l’unité de production n° 1.
Au cours de celle-ci, le dosimètre électronique, appareil permettant de mesurer et contrôler en permanence la dose cumulée, a indiqué à l’un des deux salariés le dépassement du seuil prévu pour cette intervention. Cette dernière a été immédiatement suspendue, selon les procédures.
L’expertise du dosimètre indique que l’un des salariés a été exposé à une dosimétrie légèrement supérieure au quart de la limite annuelle réglementaire autorisée en zone nucléaire (*). Toutefois, son exposition annuelle reste bien en deçà du seuil réglementaire de 20 mSv. Le niveau d’exposition de ce salarié ne justifie pas de traitement médical particulier. Ce dernier a regagné son domicile.
Une analyse approfondie est en cours pour déterminer les causes exactes de cette exposition.
La direction du site a décidé, le mardi 19 août 2014, de déclarer cet évènement à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
(*) la limite réglementaire annuelle autorisée pour les intervenants habilités à travailler en zone nucléaire est de 20 mSv par an. A titre de comparaison, un scanner thoracique correspond à un équivalent de dose de 5 mSv.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45968.html
Irradiation d’un intervenant supérieure au quart de la limite réglementaire annuelle
25/08/2014
Le 18 août 2014, alors qu’il travaillait au remontage d’un équipement dans le cadre de l’arrêt pour maintenance et rechargement en combustible du réacteur 1 du CNPE de Tricastin, un intervenant a été exposé à une dose supérieure au quart de la limite réglementaire annuelle.
Pour les travailleurs susceptibles d’être exposés aux rayonnements ionisants lors de leur activité professionnelle, la limite réglementaire de dose est, pour douze mois consécutifs, de 20 millisieverts.
Lors des arrêts de réacteur pour maintenance et rechargement en combustible, les éléments combustibles sont déchargés du cœur du réacteur et transférés de la piscine du bâtiment réacteur à la piscine du bâtiment d’entreposage du combustible grâce à un tube de transfert reliant ces deux bâtiments. En fin d’arrêt, après que les éléments combustibles aient été rechargés, l’exploitant assure l’étanchéité de ce dispositif de transfert en posant un obturateur. Cette opération, qui présente un risque d’exposition significatif puisqu’elle se déroule dans un compartiment de la piscine du bâtiment réacteur, doit faire l’objet de mesures de prévention et de surveillance renforcées.
Le 18 août 2014, à la suite d’une série de dysfonctionnements matériels et organisationnels dans la préparation et l’exécution de l’intervention, deux intervenants d’une entreprise sous-traitante d’EDF qui travaillaient à la pose de l’obturateur du tube de transfert du réacteur n°1 ont été exposés à une dose environ 10 fois supérieure à celle qui avait été prévue, conduisant l’un des agents à dépasser, sur cette seule intervention, le quart de la limite réglementaire annuelle d’exposition des travailleurs, sans dépasser toutefois la limite annuelle.
A la suite de cet évènement, l’ASN a réalisé le 21 août une inspection réactive. La lettre de suite de cette inspection sera publiée sur le site www.asn.fr .
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur l’environnement.
L’un des intervenants ayant été exposé à une dose supérieure au quart de la limite réglementaire annuelle, cet incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.