29 août 2019
Le 29 août 2019, le réacteur 4 de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) s’est arrêté automatiquement. Le dispositif de sûreté s’est déclenché alors qu’un test était en cours sur un des systèmes qui mesure les flux de neutrons dans le cœur du réacteur. Sur le moment, les équipes n’ont pas identifié la raison de cet arrêt automatique. Ce n’est qu’après-coup que l’exploitant a décelé le dysfonctionnement qui en était la cause : une des chaines de mesure de la puissance était hors service, une carte électronique d’un capteur était défaillante. Avec une chaine de mesure défaillante, et un test en cours rendant probablement une autre chaine de mesure indisponible, la puissance du cœur du réacteur n’était alors plus suffisamment surveillée, même avec une redondance desdits systèmes. Mais ce n’est que plusieurs jours après, lors de le l’annonce du redémarrage du réacteur, que l’exploitant livrera quelques bribes d’explications.
Publié le 29/08/2019
Ce jeudi 29 août 2019 à 19h42, l’unité de production numéro 4 de la centrale de Tricastin s’est arrêtée automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur.
Les équipes de la centrale nucléaire de Tricastin sont actuellement mobilisées pour effectuer les contrôles qui permettront de déterminer l’origine exacte de l’événement et de redémarrer l’unité de production n°4 en toute sûreté et dans les meilleurs délais. Cet arrêt n’a aucun impact sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.
L’ unité de production numéro 1 est à l arrêt pour maintenance programmée L’unité de production numéro 3 est à l arrêt dans le cadre de son programme d optimisation du combustible nucléaire L’ unité de production numéro 2 est connectée au réseau national d électricité
Publié le 02/09/2019
L’unité de production n°4 a été reconnectée au réseau électrique dimanche 1er septembre à 17 heures. Elle s’était arrêtée automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur jeudi 29 août à 19h42. Cet arrêt, sans impact sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement, était dû à un défaut sur une chaîne qui mesure la puissance du réacteur alors même qu’un essai de bon fonctionnement était réalisé sur une deuxième chaîne de mesure*. La carte électronique défaillante du capteur de la chaîne de mesure a été remplacée.
L’unité de production numéro 1 est à l’arrêt pour sa 4e visite décennale. L’unité de production numéro 3 est à l’arrêt dans le cadre de son programme d’optimisation du combustible nucléaire. L’unité de production numéro 2 est connectée au réseau national d’électricité
*Chaque réacteur comporte 4 chaînes de mesure de ce type.