6 avril 2016
Le 6 avril 2016, les opérations de rechargement des assemblages combustibles dans la cuve étaient en cours sur le réacteur, en vue de son redémarrage à la suite des opérations de maintenance programmées qui ont débuté le 13 février 2016. Lors d’un essai périodique, réalisé par EDF, plusieurs vannes du système de ventilation dynamique du bâtiment réacteur ont été manœuvrées, ce qui a eu pour effet d’arrêter les ventilateurs de ses deux circuits redondants. EDF a détecté cette situation environ un jour et demi plus tard, à l’occasion de l’évaluation régulière des fonctions de sûreté du réacteur. La ventilation du bâtiment réacteur est ainsi restée indisponible pendant une durée supérieure à la limite fixée par les RGE.
Unité de production n° 4 - détection tardive de l’arrêt du système de ventilation dynamique
Publié le 12/04/2016
Le 6 avril 2016, l’opération de rechargement est en cours sur l’unité de production n° 4, à l’arrêt pour visite partielle depuis le 13 février.
A 12h05, les techniciens de la centrale procèdent à des tests de manœuvrabilité de l’ensemble des vannes des systèmes d’injection de sécurité et d’isolement de l’enceinte du bâtiment réacteur. Ces tests ont pour effet de couper le système de ventilation dynamique. Lors du rechargement du combustible dans la cuve d’un réacteur, le système de ventilation qui assure le confinement dynamique du bâtiment réacteur doit toujours être en fonctionnement. Cette coupure constitue un écart au référentiel de sûreté. Détecté tardivement le 7 avril à 23h, cet écart a été immédiatement corrigé.
Cet événement n’a eu aucune conséquence ni sur la sûreté des installations, ni sur la santé des travailleurs, ni sur l’environnement.
La direction de la centrale de Paluel a déclaré cet événement, lundi 11 avril 2016, à l’Autorité de sûreté nucléaire comme un événement significatif pour la sûreté de niveau 1 de l’échelle INES (échelle internationale de classement des événements nucléaires), qui en compte 7.
Détection tardive de l’arrêt du système de ventilation du bâtiment réacteur pendant les opérations de rechargement en combustible du réacteur n° 4
19/04/2016
Centrale nucléaire de Paluel - Réacteurs de 1300 MWe - EDF
Le 11 avril 2016, EDF a déclaré à l’ASN un événement significatif relatif à la détection tardive de l’arrêt du système de ventilation de l’enceinte du bâtiment réacteur pendant les opérations de rechargement des assemblages combustibles de la cuve du réacteur, ce qui constitue un écart aux règles générales d’exploitation (RGE).
Les RGE sont un recueil de règles approuvées par l’ASN qui définissent le domaine autorisé de fonctionnement de l’installation et les prescriptions de conduite associées.
Le 6 avril 2016, les opérations de rechargement des assemblages combustibles dans la cuve étaient en cours sur le réacteur, en vue de son redémarrage à la suite des opérations de maintenance programmées qui ont débuté le 13 février 2016. Lors d’un essai périodique, réalisé par EDF, plusieurs vannes du système de ventilation dynamique du bâtiment réacteur ont été manœuvrées, ce qui a eu pour effet d’arrêter les ventilateurs de ses deux circuits redondants. EDF a détecté cette situation environ un jour et demi plus tard, à l’occasion de l’évaluation régulière des fonctions de sûreté du réacteur. La ventilation du bâtiment réacteur est ainsi restée indisponible pendant une durée supérieure à la limite fixée par les RGE.
Lors des opérations de rechargement des assemblages combustibles dans la cuve du réacteur, le système de ventilation qui assure le confinement dynamique du bâtiment réacteur doit rester en fonctionnement. En cas d’accident de manutention des assemblages combustibles, la ventilation du bâtiment réacteur aurait été rétablie avec un faible délai dans le cadre de l’application de consignes accidentelles.
Cet écart n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement. Toutefois, en raison du caractère tardif de sa détection, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.