15 août 2012
L’unité de production n° 3 de la centrale nucléaire de Paluel est en arrêt programmé pour maintenance et rechargement en combustible, depuis le 19 mai 2012. Le 15 août 2012, lors des opérations préalables au redémarrage du réacteur, les équipes de la centrale suspectent un dysfonctionnement sur le système de ventilation de l’enceinte du bâtiment réacteur.
Néanmoins les paramètres de surveillance restent conformes aux règles de sûreté. Les analyses réalisées les jours suivants mettent potentiellement en cause deux des vannes du système de ventilation du bâtiment réacteur. Les opérations de redémarrage sont alors interrompues le 22 août pour des examens complémentaires.
Le 24 août, de nouveaux tests réalisés confirment que les critères d’étanchéité des vannes et du bâtiment sont bien respectés et sont conformes aux règles d’exploitation ; ce qui autorise les opérations de redémarrage du réacteur.
Cet événement, sans conséquence sur la sûreté des installations ni sur l’environnement, a été déclaré le 31 août 2012 à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au niveau 0 de l’échelle INES.
Les analyses complémentaires, réalisées habituellement par EDF après chaque déclaration, ont mis en évidence un écart dans la détection de cet événement et une interruption tardive des opérations de redémarrage du réacteur. Ces analyses ont conduit la centrale nucléaire de Paluel à reclasser cet événement, le 11 septembre 2012, au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.