5 novembre 2014
Le 5 novembre 2014, lors de la réalisation d’un essai périodique nécessitant la manœuvre des grappes de commande du réacteur n° 3, une alarme est apparue sur un défaut de position d’une d’entre elles. Une première analyse, mettant hors de cause la mesure de position de la grappe, conduit EDF à repositionner les grappes de commandes du même groupe par rapport à la grappe incriminée. En poursuivant les analyses, EDF met finalement en évidence la défaillance de la mesure de position de la grappe. Le repositionnement des grappes a donc provoqué leur désalignement.
Défaut de positionnement d’une grappe de commande du réacteur de l’unité de production n° 3
05/01/2015
Le 5 novembre 2014, l’unité de production n° 3 est en fonctionnement. Lors d’un essai périodique nécessitant la manœuvre des 57 grappes de commande* du réacteur, une alarme est apparue sur un défaut de position d’une d’entre elles. A l’issue d’une première analyse, les équipes du site ont manœuvré la grappe pour la recaler. Les analyses complémentaires ont mis en évidence une défaillance de la mesure de position de la grappe, conduisant à laisser la grappe dans une position non conforme durant 8 heures trente. Dès détection de l’écart, les équipes d’exploitation ont remis la grappe dans la bonne position. Sans conséquence sur la sûreté, cet écart à nos règles d’exploitation a été déclaré le 7 novembre 2014 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire au niveau 0. Après des échanges complémentaires avec l’Autorité de Sûreté Nucléaire, la direction de la centrale de Gravelines a reclassé cet événement au niveau 1 de l’échelle INES, le 2 janvier 2015.
* Il s’agit de tubes de bore ou de cadmium introduits verticalement au cœur du réacteur afin de régler sa puissance.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45959.html&page=2
Désalignement d’une grappe de commande
07/01/2015
Centrale nucléaire de Gravelines - Réacteurs de 900 MWe - EDF
Le 7 novembre 2014, l’exploitant du centre nucléaire de production d’électricité (CNPE) de Gravelines a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif pour la sûreté relatif au désalignement d’une grappe de commande par rapport à son groupe.
Pour contrôler la réaction nucléaire dans le cœur du réacteur, l’exploitant dispose de deux moyens principaux :
ajuster la concentration en bore dans l’eau du circuit primaire, le bore ayant la propriété d’absorber les neutrons produits par la réaction nucléaire,
introduire les grappes de commande dans le cœur ou les en retirer, ces grappes de commande contiennent des matériaux absorbant les neutrons.
II convient, en marche normale du réacteur, de maintenir certaines grappes à un niveau suffisant, fixé par les règles d’exploitation, d’une part pour que leur chute puisse étouffer efficacement la réaction nucléaire en cas d’arrêt automatique du réacteur et d’autre part pour assurer une bonne répartition du flux de neutrons. Les grappes de commande sont réparties en groupes et les grappes de commande d’un même groupe doivent être alignées.
Le 5 novembre 2014, lors de la réalisation d’un essai périodique nécessitant la manœuvre des grappes de commande du réacteur n°3, une alarme est apparue sur un défaut de position d’une d’entre elles. Une première analyse, mettant hors de cause la mesure de position de la grappe, conduit EDF à repositionner les grappes de commandes du même groupe par rapport à la grappe incriminée. En poursuivant les analyses, EDF met finalement en évidence la défaillance de la mesure de position de la grappe. Le repositionnement des grappes a donc provoqué leur désalignement. Dès détection de l’écart, les équipes d’exploitation ont remis les grappes dans la bonne position.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur les installations, les travailleurs et l’environnement.
EDF a initialement classé cet événement au niveau 0 de l’échelle INES. Après analyse, compte tenu de la détection tardive de l’événement, l’ASN a demandé à EDF, le 29 décembre 2014, de reclasser cet évènement au niveau 1 de l’échelle INES.