1er mars 2019
Le 28 février 2019, le réacteur 3 de la centrale nucléaire de Gravelines s’arrête automatiquement, sans que les équipes ne sachent pourquoi ce mécanisme de protection s’est enclenché. La raison sera rapidement identifiée : une vanne n’a pas été refermée après une manœuvre d’exploitation, empêchant ainsi de faire le vide dans le condenseur. Cet oubli aura engendré 2 jours d’arrêt.
Ce que dit EDF :
Publié le 01/03/2019
Ce 28 février 2018, à 23h00, un arrêt automatique* de l’unité de production n°3 de la centrale de Gravelines s’est produit, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur.
Les équipes de la centrale ont appliqué immédiatement les procédures prévues. Elles sont actuellement mobilisées pour effectuer les contrôles et interventions qui permettront de déterminer l’origine exacte de l’événement et de redémarrer l’unité de production en toute sûreté, dans les meilleurs délais. Cet arrêt n’a aucun impact sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.
Publié le 04/03/2019
L’unité de production n°3 a été reconnecté au réseau d’électricité samedi 2 mars 2019 à minuit.
L’unité de production s’était arrêtée le 28 février suite un arrêt automatique, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur. Les équipes de la centrale ont appliqué immédiatement les procédures prévues. L’origine de l’arrêt automatique a été rapidement identifiée : lors d’une activité d’exploitation sur le poste d’eau situé en partie non nucléaire de l’installation, une vanne est restée ouverte, occasionnant la perte du vide au condenseur. La vanne a été refermée, l’installation est redevenue conforme.
Cet arrêt n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement.
* L’arrêt automatique du réacteur est un dispositif de protection du réacteur, prévu dès la conception, qui se déclenche automatiquement en cas d’événement sortant du cadre du fonctionnement habituel du réacteur.