20 mars 2017
Vers 6h, ce lundi 20 mars 2017, le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) a été stoppé volontairement par l’exploitant EDF. Une fuite d’eau, dans le circuit de refroidissement à l’eau de mer, a été décelée dans la partie non nucléaire de l’installation.
Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Flamanville à l’arrêt à cause d’une fuite d’eau
Ce lundi 20 mars 2017, les équipes d’EDF ont dû arrêter la tranche n°2 de la centrale de Flamanville (Manche). Une fuite d’eau a été détectée dans la partie non nucléaire. Le réacteur N°1 est toujours stoppé depuis l’accident du jeudi 9 février 2017.
Vers 6h, ce lundi 20 mars 2017, le réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) a été stoppé volontairement par l’exploitant EDF. Une fuite d’eau, dans le circuit de refroidissement à l’eau de mer, a été décelée dans la partie non nucléaire de l’installation. "Les équipes sont actuellement mobilisées pour diagnostiquer le circuit et le réparer. Les pouvoirs publics ainsi que l’autorité de sûreté nucléaire ont été informés de cette situation", précise EDF.
Par ailleurs, son voisin, le réacteur N°1, n’a toujours pas été remis en service depuis l’explosion dans la salle des machines le jeudi 9 février 2017.
Voir notre article sur l’accident du 9 février 2017 ici.
La centrale nucléaire de Flamanville ne produit plus d’électricité depuis lundi après l’arrêt dans la matinée du seul des deux réacteurs encore en fonctionnement, a indiqué EDF dans un communiqué.
"Le lundi 20 mars vers 06H00, les équipes de la centrale de Flamanville ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production n°2 à la suite de la détection d’une fuite d’eau sur un circuit situé dans la partie non nucléaire", a précisé l’industriel. "Le circuit de refroidissement est alimenté par de l’eau de mer. Les équipes sont actuellement mobilisées pour diagnostiquer le circuit et le réparer", a ajouté EDF.
Il est "trop tôt" pour dire si son redémarrage est une question d’heures, de jours ou de semaines, a indiqué à l’AFP le service communication de la centrale interrogé sur ce point.
Le site internet du gestionnaire du réseau électrique à haute tension RTE évoque pour l’heure une indisponibilité de 24 heures pour ce réacteur.
L’autre réacteur de la centrale, le réacteur n°1, est à l’arrêt depuis le 9 février à la suite d’une détonation et d’un départ de feu dans la salle des machines, une zone non nucléaire. Son redémarrage est prévu le 31 mars, selon EDF.
L’arrêt du réacteur n°2 n’a pas de lien avec celui du réacteur n°1, a précisé le service de communication de la centrale qui a représenté 4,5% de la production nucléaire française en 2016.
Un troisième réacteur est en construction à Flamanville, un chantier dont les déboires font régulièrement polémique.
Arrêt de l’unité de production n°2
Le lundi 20 mars vers 6h00, les équipes de la centrale de Flamanville ont procédé à la mise à l’arrêt de l’unité de production n°2 suite à la détection d’une fuite d’eau sur un circuit situé dans la partie non nucléaire. Ce circuit de refroidissement est alimenté par de l’eau de mer. Les équipes sont actuellement mobilisées pour diagnostiquer le circuit et le réparer. Les pouvoirs publics ainsi que l’autorité de sûreté nucléaire ont été informés de cette situation.
L’unité de production numéro 2 reconnectée au réseau électrique national
Jeudi 23 mars 2017, l’unité de production numéro 2 de la centrale de Flamanville a été reconnectée en toute sûreté au réseau électrique national. Elle avait été mise à l’arrêt le lundi 20 mars suite à la détection d’une fuite d’eau sur un circuit situé dans la partie non nucléaire de l’installation.