11 avril 2014
Le 11 avril 2014, l’exploitant de la centrale de Fessenheim a constaté qu’une vanne qui participe à l’isolement de l’enceinte de confinement du bâtiment du réacteur n° 1 n’était plus étanche depuis 22 jours.
Détection tardive d’un positionnement inapproprié d’une commande manuelle d’une vanne
16/04/2014
Le 10 mars,afin de réaliser une opération de maintenance sur un circuit de prélèvements ducircuit primaire*, de l’unité de production n°1 en fonctionnement, les techniciens de la centrale ont condamné une vanne. L’intervention réalisée, les équipes de la centrale ont remis en service la vanne le 12 mars et vérifié sa position decommande manuelle dite "neutre". Pour maintenir la vanne dans cette position, un intervenant l’a consignée le 20 mars sans effectuer de vérification de position. Le 11 avril, lors d’une manœuvre d’exploitation, la vanne ne s’est pas fermée complètement de manière automatique. Ce constat témoigne d’une modification de la position de la vanne entre le 12 mars et le 20 mars.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l’environnement. Cependant, il a été déclaré le 15 avril à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7, en raison de sa détection tardive au regard des règles d’exploitation.
* Le circuit primaire assure la transmission de la chaleur dégagéedans le cœur du réacteur aux générateurs de vapeur.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45896.html
Erreur de réglage d’une vanne d’isolement de l’enceinte du réacteur n° 1
17/04/2014
Le 11 avril 2014, l’exploitant de la centrale nucléaire de Fessenheim a constaté qu’une vanne qui participe à l’isolement de l’enceinte de confinement du bâtiment du réacteur n°1 était inétanche depuis 22 jours.
L’enceinte de confinement est un bâtiment en béton à l’intérieur duquel se trouvent notamment la cuve du réacteur, les générateurs de vapeur et le pressuriseur. Elle constitue la troisième des trois barrières de confinement existant entre les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et l’environnement (la gaine du combustible constitue la première barrière et le circuit primaire la deuxième). De nombreuses canalisations nécessaires au fonctionnement de l’installation traversent cette enceinte. Des vannes, situées de part et d’autre de la paroi de béton, permettent d’obturer chacune des canalisations traversant cette paroi, afin de garantir l’intégrité de la troisième barrière.
Le 11 avril 2014, l’exploitant a procédé à une manœuvre d’exploitation qui a révélé l’inétanchéité d’une vanne ayant fait l’objet d’une visite de maintenance le 20 mars 2014. Une nouvelle visite de cette vanne a mis en évidence qu’un mauvais réglage de sa commande manuelle était à l’origine de cette inétanchéité. L’exploitant a remis la vanne en conformité, elle est désormais étanche ; toutefois, cette remise en conformité est intervenue après le délai imposé par les règles d’exploitation. Une seconde vanne, en série de la vanne mal réglée, assurait en permanence l’étanchéité de l’enceinte.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement de l’installation. En raison de la détection tardive de cet événement, il a été classé au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires INES.