30 septembre 2014
Le 30 septembre 2014, le réacteur B3 de la centrale nucléaire de Chinon est en arrêt programmé pour rechargement du combustible. En début de quart de nuit, un opérateur en salle de commandes confond deux boutons voisins et n’ouvre pas le robinet qu’il devait effectivement manœuvrer...
Détection tardive d’un défaut de positionnement d’une vanne de l’unité de production n° 3
07/10/2014
Depuis le 27 septembre, l’unité de production numéro 3 de la centrale nucléaire de Chinon est en arrêt programmé pour maintenance et renouvellement d’une partie de son combustible.
Mardi 30 septembre, lors de la mise à l’arrêt de l’unité de production, une des vannes du système d’isolement de l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur a été ouverte contrairement aux spécifications techniques d’exploitation.
Le mercredi 1er octobre, lors d’un contrôle, les équipes de la centrale détectent cette ouverture inappropriée et procèdent immédiatement à sa fermeture.
L’intégrité du confinement du bâtiment réacteur est restée assurée en permanence grâce au moyens complémentaires.
Cet événement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté de l’installation, ni sur l’environnement, mais constitue un écart aux règles générales d’exploitation. Il a donc été déclaré par la direction de la centrale de Chinon, le 6 octobre, à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au niveau 1 de l’échelle INES, qui en compte 7.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45925.html
Non respect des spécifications techniques d’exploitation relatives à l’isolement de l’enceinte de confinement du réacteur B3 de la centrale nucléaire de Chinon
14/10/2014
Le 6 octobre 2014, l’exploitant de la centrale nucléaire de Chinon déclare à l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) un évènement significatif pour la sûreté relatif à l’ouverture d’une vanne d’isolement d’une traversée de l’enceinte de confinement dans des circonstances où cela n’était pas autorisé par les règles générales d’exploitation.
L’enceinte de confinement est un bâtiment en béton, aussi appelé « bâtiment réacteur ». Elle contient l’ensemble du circuit primaire et ses éléments : la cuve et le cœur du réacteur, les générateurs de vapeur et le pressuriseur. Elle constitue la troisième des trois barrières de confinement. Ces barrières s’interposent entre les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et l’environnement. La première barrière est la gaine du combustible, la deuxième est le circuit primaire.
La troisième barrière est destinée, en cas d’accident, à retenir les produits radioactifs qui seraient libérés lors d’une rupture du circuit primaire. De nombreuses ouvertures, appelées « traversées » permettent le passage de tuyauteries et de câbles nécessaires au fonctionnement du réacteur. Ces traversées sont isolables de part et d’autre de la paroi. Le double isolement est requis lorsque les règles générales d’exploitation, les procédures de conduite ou la situation exigent l’étanchéité complète de l’enceinte.
Le 30 septembre 2014, le réacteur B3 de la centrale nucléaire de Chinon est en arrêt programmé pour rechargement du combustible. En début de quart de nuit, un opérateur en salle de commandes confond deux boutons voisins et n’ouvre pas le robinet qu’il devait effectivement manœuvrer. L’écart n’est pas détecté immédiatement.
Le 1er octobre 2014 à 6h28, l’équipe de nuit réalise ses contrôles de fin de quart, en salle de commandes, et détecte l’écart sur la position du robinet, qui est l’un des deux organes d’isolement d’une traversée enceinte du système de ventilation du bâtiment réacteur. Ce système est à l’arrêt, et le double isolement de ses traversées est requis par les règles générales d’exploitation.
Le confinement est cependant resté assuré dans la mesure où la seconde vanne d’isolement de cette traversée était fermée.
Cet évènement n’a pas eu de conséquences sur les installations, les travailleurs ou l’environnement. Il a été classé au niveau 1 de l’échelle INES en raison du non respect des spécifications techniques d’exploitation.