25 janvier 2016
Le 25 janvier 2016, lors d’essais réalisés sur un circuit d’eau non radioactive de l’unité de production n° 3, les équipes de la centrale ont détecté un défaut de réglage sur une des vannes d’isolement de l’enceinte du bâtiment réacteur.
Détection tardive d’un défaut de réglage sur une vanne d’isolement de l’unité de production n° 3
Publié le 04/02/2016
Le 25 janvier 2016, lors d’essais réalisés sur un circuit d’eau non radioactive de l’unité de production n° 3, les équipes de la centrale ont détecté un défaut de réglage sur une des vannes d’isolement de l’enceinte du bâtiment réacteur. Ce mauvais réglage a conduit à un défaut d’étanchéité qui a été corrigé dès sa détection. Cette anomalie a été déclarée le 29 janvier 2016 à l’Autorité de Sûreté Nucléaire comme évènement significatif sûreté de niveau 0, sur l’échelle INES qui en compte 7.
En raison de la détection tardive de cet écart, celui-ci a été reclassé au niveau 1 de l’échelle INES le jeudi 4 février 2016.
Erreur de réglage d’une vanne d’isolement de l’enceinte du réacteur n° 3
10/02/2016
Centrale nucléaire de Cattenom - Réacteurs de 1300 MWe - EDF
Le 25 janvier 2016, l’exploitant de la centrale nucléaire de Cattenom a constaté qu’une vanne qui participe à l’isolement de l’enceinte de confinement du bâtiment du réacteur n° 3 n’était pas complètement fermée contrairement à ce que demandent les règles générales d’exploitation.
L’enceinte de confinement est un bâtiment en béton à l’intérieur duquel se trouvent notamment la cuve du réacteur et les générateurs de vapeur. Elle constitue la troisième des trois barrières existant entre les produits radioactifs contenus dans le cœur du réacteur et l’environnement (la première barrière est la gaine du combustible, la deuxième est le circuit primaire). De nombreuses canalisations nécessaires au fonctionnement de l’installation traversent cette enceinte. Afin de garantir l’étanchéité de la troisième barrière, deux vannes d’isolement montées en série et assurant une redondance permettent d’obturer chacune de ces canalisations.
Le 25 janvier 2016, au cours d’une opération de maintenance, l’exploitant a mis en évidence la non-fermeture complète d’une des vannes d’isolement de l’enceinte du fait d’un défaut de réglage de sa commande pneumatique.
Dès la détection de cet écart, l’exploitant a remis la commande de la vanne en conformité et a vérifié que celle-ci était bien étanche en position fermée. Après analyse, l’exploitant a détecté que cet écart était présent depuis la fin des opérations de maintenance lors de l’arrêt du réacteur en juin 2015.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur le personnel ni sur l’environnement de l’installation. Néanmoins, en cas d’accident grave, les mesures permettant d’assurer la maîtrise du confinement des produits radioactifs auraient été dégradées.
En raison de la détection tardive de ce défaut de réglage, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires INES.