6 août 2012
Le 6 août 2012, un essai périodique réalisé sur le circuit d’aspersion enceinte du réacteur n° 3 a conduit l’exploitant à identifier une non qualité de maintenance sur l’un des robinets de ce circuit. Après investigations, l’exploitant a considéré qu’il ne pouvait pas démontrer, rétrospectivement, la disponibilité en toute situation de la voie A de ce système de sauvegarde au cours du dernier cycle de fonctionnement du réacteur.
Le circuit d’aspersion de l’enceinte (EAS) pulvérise, en cas d’accident, de l’eau contenant de la soude dans l’enceinte du réacteur. Son objectif est de conserver l’intégrité de l’enceinte du réacteur, en diminuant la pression et la température à l’intérieur et d’éliminer l’iode radioactif présent sous forme gazeuse. Ce système de sauvegarde est composé de deux voies (A et B) indépendantes. Chacune de ces voies est suffisante pour assurer son objectif.
Le 24 février 2011, au cours de la seconde visite décennale du réacteur n°3, le robinet 3 EAS 003 VB a fait l’objet d’une opération de maintenance. A l’issue de cette intervention et avant la remise en service du réacteur, un essai a permis à l’exploitant de s’assurer du bon fonctionnement de ce robinet et de la disponibilité du circuit EAS. Toutefois, le 6 août 2012, à l’issue d’un autre essai, l’exploitant a constaté que deux joints internes au robinet avaient été oubliés lors de l’intervention de 2011. L’absence de ces joints pourrait remettre en cause, dans certaines circonstances, la manoeuvrabilité du robinet et le fonctionnement de la voie A du circuit EAS. En revanche, l’exploitant a pu garantir la disponibilité totale de la voie B durant tout le cycle.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur l’environnement ni sur les travailleurs. Toutefois, compte tenu de la détection tardive de cette indisponibilité potentielle, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.
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