3 mai 2017
Alors que le réacteur 2 de la centrale est à l’arrêt pour maintenance, un défaut sur une pompe du circuit d’injection de secours a été détecté le 27 avril 2017. Ce circuit assure le refroidissement du cœur du réacteur en cas d’accident nucléaire. Étant donné que ce défaut est présent depuis 2008, le délai de sa détection est largement supérieur à celui prévu par les règles générales d’exploitation. L’évènement, significatif pour la sûreté, vient d’être déclaré et a été classé au niveau 1.
Le 04/05/17
Non- conformité du dispositif de graissage d’une pompe sur l’unité de production n°2
Le 27 avril 2017, les équipes de la centrale de Cattenom ont identifié un défaut sur le dispositif de graissage d’une pompe située sur un des 2 circuits d’injection de secours [1] de l’unité de production n°2, en arrêt programmé pour maintenance et renouvellement partiel du combustible depuis le 18 février 2017.
Dès la détection de cette anomalie, les équipes de la centrale ont entamé les travaux de remise en conformité du dispositif. Bien que les essais périodiques réalisés antérieurement ont toujours été positifs, cette situation ne nous permettait pas de garantir le bon fonctionnement de la pompe dans la durée comme prévu dans les différents scénarios étudiés à la conception, la pompe a donc été mise en indisponibilité par mesure de prévention. L’événement n’a eu aucun impact sur la sûreté des installations car la fonction d’injection était assurée par une deuxième pompe redondante.
Le délai de détection de l’événement étant évalué rétrospectivement supérieur à ce qui est défini dans nos règles d’exploitation (dernière grosse opération de maintenance réalisée en 2008), la direction de la centrale a déclaré le 3 mai 2017, à l’Autorité de Sûreté Nucléaire un événement significatif sûreté de niveau 1 sur l’échelle INES qui en compte 7.
Le 10/05/17
Non-conformité du système de graissage d’une pompe d’un dispositif de sauvegarde du réacteur 2
Centrale nucléaire de Cattenom - Réacteurs de 1300 MWe - EDF
Le 3 mai 2017, l’exploitant de la centrale nucléaire de Cattenom a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire un événement significatif relatif à la sûreté, à la suite de la découverte d’un défaut sur le dispositif de graissage d’une pompe située sur l’un des deux circuits d’injection de sécurité du réacteur 2.
Le circuit d’injection de sécurité permet, en cas d’accident, d’introduire une grande quantité d’eau borée dans le circuit primaire du réacteur afin d’assurer le refroidissement du cœur.
Il possède deux voies redondantes, dites voie A et voie B, identiques, indépendantes et dotées chacune d’une pompe. Une seule de ces deux voies suffit à remplir l’ensemble des fonctions de sûreté dévolues au système d’injection de sécurité.
Le 28 avril 2017, lors de travaux de maintenance de l’une de ces pompes, l’exploitant a détecté un mauvais montage du dispositif de graissage qui aurait pu conduire, en cas de fonctionnement prolongé, à la détérioration de la pompe par échauffement. Le cas échéant, la deuxième voie aurait assuré le refroidissement du réacteur.
Dès la détection du défaut, l’exploitant a entrepris les travaux de réparation. Après recherche, il a mis en évidence que le défaut était présent depuis 2008, date de la dernière intervention sur le dispositif de graissage.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur l’installation et sur l’environnement. Toutefois, en raison du caractère tardif de sa détection au regard des règles générales d’exploitation, cet événement a été classé au niveau 1 de l’échelle INES.
[1] Ce circuit appelé circuit d’injection de sécurité permet, en cas d’accident, d’introduire de l’eau borée dans le circuit primaire du réacteur afin d’assurer le refroidissement du cœur.