14 février 2014
L’ASN a été informée par EDF vendredi 14 février à 10h30 d’un arrêt automatique du réacteur n° 4 de la centrale du Blayais alors que le réacteur était en fonctionnement. Cet arrêt a été provoqué par un court-circuit survenu lors d’un contrôle d’un équipement électrique par l’exploitant, ce court-circuit ayant occasionné la perte totale d’un tableau électrique.
Mise en service de l’injection de sécurité lors de la remise sous tension inappropriée d’un tableau électrique
18/02/2014
Vendredi14 février dans la matinée, les équipes d’exploitation de la centrale réalisent une opération de contrôle sur un tableau électrique situé en salle des machines, partie non nucléaire des installations, de l’unité de production n° 4.
Lors de cette opération, un court circuit s’est produit entrainant l’arrêt automatique du réacteur. La remise sous tension, de manière inappropriée, par l’un des intervenants de ce tableau électrique a entraîné le déclenchement du système d’injection de sécurité*.
Cet évènement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations.
Il a été déclaré, le 17 février 14, par le CNPE du Blayais à l’Autorité de Sûreté Nucléaire, au niveau 1 de l’échelle INES qui en compte 7 en raison du caractère inapproprié de la remise sous tension du tableau électrique par l’intervenant.
* le système d’injection de sécurité (RIS) est conçu pour assurer de l’injection de bore dans le circuit du primaire.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45862.html
Arrêt de l’unité de production n° 4
14/02/2014
L’unité de production n° 4 de la centrale du Blayais est à la disposition du réseau électrique.
Vendredi 14 février dans la matinée, dans le cadre d’opérations planifiées de maintenance, des mesures sont réalisées sur un tableau électrique situé en salle des machines dans la partie non nucléaire des installations.
Lors de cette opération, un court circuit se produit entrainant l’arrêt automatique du réacteur n° 4. La remise sous tension du tableau électrique a entraîné le déclenchement du système d’injection de sécurité*.
Cet évènement n’a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations. L’Asn et les pouvoirs publics ont été informés de cet événement
Les unités de production n° 1, 2 et 3 de la centrale du Blayais sont à la disposition du réseau électrique national.
* le système d’injection de sécurité (RIS) est conçu pour assurer de l’injection de bore dans le circuit du primaire.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45862.html
Incident à la centrale nucléaire du Blayais : l’ASN a réalisé une inspection réactive et classe provisoirement l’événement au niveau 1 de l’échelle INES
19/02/2014 18:17 Note d’information
L’ASN a été informée par EDF vendredi 14 février à 10h30 d’un arrêt automatique du réacteur n° 4 de la centrale nucléaire du Blayais alors que le réacteur était en fonctionnement. Cet arrêt a été provoqué par un court-circuit survenu lors d’un contrôle d’un équipement électrique par l’exploitant, ce court-circuit ayant occasionné la perte totale d’un tableau électrique. La remise sous tension de ce tableau électrique a provoqué le démarrage intempestif de l’injection de sécurité1 et plusieurs actions de régulation de la pression du circuit primaire principal2.
L’ASN a engagé une inspection réactive le jour même et les investigations se sont poursuivies le mardi 18 février. Les inspecteurs ont procédé à l’analyse des causes techniques, humaines et organisationnelles de la perte du tableau électrique. Ils en ont examiné les conséquences et vérifié la gestion de l’événement par EDF.
La lettre de suite de cette inspection sera publiée dans les prochains jours sur le site www.asn.fr.
Le réacteur est actuellement à l’arrêt dans un état sûr et l’exploitant réalise des contrôles sur les matériels concernés par cet événement.
L’ASN classe provisoirement l’événement au niveau 1 de l’échelle internationale des événements INES, qui en compte 8 (de 0 à 7). Il n’a pas eu de conséquence sur les personnes ni sur l’environnement.
1. Le circuit d’injection de sécurité permet, en cas d’accident, par exemple une fuite importante du circuit primaire du réacteur, d’introduire de l’eau borée sous haute pression dans celui-ci afin d’arrêter la réaction nucléaire et d’assurer le refroidissement du cœur.
2. Le circuit primaire permet de refroidir le combustible contenu dans la cuve du réacteur en cédant sa chaleur par l’intermédiaire des générateurs de vapeur lorsqu’il produit de l’électricité ou par l’intermédiaire du circuit de refroidissement à l’arrêt lorsqu’il est en cours de redémarrage après rechargement en combustible.