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Sortir du nucléaire n°79



Automne 2018

Éditorial

Et le climat dans tout cela ?

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°79 - Automne 2018



S’il y a une chose que la démission du Ministre de la transition écologique, Nicolas Hulot, en direct sur France Inter le 30 août dernier, a permis, c’est bien la mobilisation citoyenne pour la sauvegarde du climat. Plus de 100 000 personnes dans les rues en France le 8 septembre dernier.



De cette mobilisation contre les énergies fossiles, contre les multinationales, contre les lobbies, les nucléocrates tentent pourtant d’en tirer profit, clamant haut et fort que l’énergie nucléaire est “écologique“, qu’elle ne produit pas de CO2.

Aujourd’hui, face à ce discours il est urgent pour les antinucléaires de démontrer que cette industrie est le stéréotype même de ce que dénonce la mobilisation citoyenne.

Le nucléaire ne sauvera pas le climat.

On résumera ici trois arguments fondamentaux que nous devrions tous avoir en tête.

Même la mise en place d’un programme mondial intensif -ouverture d’un réacteur nucléaire par semaine pendant 15 ans ! -ne permettrait de baisser les émissions de gaz à effet de serre que de 9%. Cela est évidemment totalement irréaliste au vu des délais de construction et de raccordements observés.

N’oublions pas que l’extraction minière de l’uranium, son importation, sa transformation en combustible, son transport et son retraitement sont autant d’étapes pendant lesquelles le nucléaire émet des gaz à effet de serre mais qui sont souvent occultées dans les calculs.

Autre sujet, le pompage de l’eau et le déversement d’eau chaude lors de l’exploitation des centrales voilà de quoi contribuer, même un peu, au réchauffement climatique. À l’horizon 2050 nombres de centrales françaises ne pourront plus fonctionner au regard de l’étiage des fleuves sur lesquels elles sont implantées, et à l’inverse, celles en bord d’océan, pourraient, quant à elles, être affectées par l’élévation du niveau marin.

Cette question du climat ne doit pas pour autant occulter les problèmes fondamentaux que pose cette industrie mortifère : ses déchets, son origine militaire, ses difficultés techniques et financières, ses effets sur la santé des travailleurs et bien entendu les solutions mises en œuvre pour la remplacer. Et bien au delà des lobbies nucléaires français, cette problématique s’avère internationale.

Le Réseau “Sortir du nucléaire“

De cette mobilisation contre les énergies fossiles, contre les multinationales, contre les lobbies, les nucléocrates tentent pourtant d’en tirer profit, clamant haut et fort que l’énergie nucléaire est “écologique“, qu’elle ne produit pas de CO2.

Aujourd’hui, face à ce discours il est urgent pour les antinucléaires de démontrer que cette industrie est le stéréotype même de ce que dénonce la mobilisation citoyenne.

Le nucléaire ne sauvera pas le climat.

On résumera ici trois arguments fondamentaux que nous devrions tous avoir en tête.

Même la mise en place d’un programme mondial intensif -ouverture d’un réacteur nucléaire par semaine pendant 15 ans ! -ne permettrait de baisser les émissions de gaz à effet de serre que de 9%. Cela est évidemment totalement irréaliste au vu des délais de construction et de raccordements observés.

N’oublions pas que l’extraction minière de l’uranium, son importation, sa transformation en combustible, son transport et son retraitement sont autant d’étapes pendant lesquelles le nucléaire émet des gaz à effet de serre mais qui sont souvent occultées dans les calculs.

Autre sujet, le pompage de l’eau et le déversement d’eau chaude lors de l’exploitation des centrales voilà de quoi contribuer, même un peu, au réchauffement climatique. À l’horizon 2050 nombres de centrales françaises ne pourront plus fonctionner au regard de l’étiage des fleuves sur lesquels elles sont implantées, et à l’inverse, celles en bord d’océan, pourraient, quant à elles, être affectées par l’élévation du niveau marin.

Cette question du climat ne doit pas pour autant occulter les problèmes fondamentaux que pose cette industrie mortifère : ses déchets, son origine militaire, ses difficultés techniques et financières, ses effets sur la santé des travailleurs et bien entendu les solutions mises en œuvre pour la remplacer. Et bien au delà des lobbies nucléaires français, cette problématique s’avère internationale.

Le Réseau “Sortir du nucléaire“



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