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Enfouissement des déchets : une bien mauvaise idée

Article publié le 15 mai 2013



Bure. Petit village de 92 habitants à la limite des départements de la Meuse et de la Haute-Marne. L’État a ciblé ce secteur en 1994 pour y implanter à 500 mètres de profondeur un "laboratoire de recherches scientifiques souterrain" pour étudier la possibilité d’y enfouir les déchets les plus radioactifs.



Qu’est ce que le projet CIGEO ?

Sous le terme de "laboratoire" se cache une autre réalité : l’enfouissement programmé des déchets nucléaires les plus nocifs. Mis en œuvre par l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) et appelé CIGÉO (Centre Industriel de stockage GÉOlogique) ce projet entré en phase de conception industrielle en 2012 est censé être composé de :

 Un site d’enfouissement à 500 m sous terre d’une surface de 15 km² et devant accueillir à terme environ 10 000 m3 de déchets HAVL (Haute Activité à Vie Longue) et 70 000 m3 de déchets MAVL (Moyenne Activité à Vie Longue).

 Un site nucléaire en surface de 70 ha comprenant : une zone de stockage intermédiaire qui accueillera les déchets le temps nécessaire à leur refroidissement et une usine de reconditionnement afin de compacter certains déchets dans leur format définitif de stockage.

 Un puits de ventilation relié directement au site à 500m de profondeur afin de créer un renouvellement d’air (nécessaire notamment pour évacuer l’hydrogène dégagé par certains déchets). Ce puits sera également classé INB (Installation Nucléaire de Base).

100 000 M3 DE DECHETS ATOMIQUES À HAUTE ACTIVITÉ ET À VIE LONGUE POURRAIENT ÊTRE ENFOUIS À 500M SOUS TERRE À BURE EN MEUSE/HAUTE MARNE SI ON LAISSE FAIRE.

On sait d’avance que le sous-sol n’est pas fiable, que Cigéo la poubelle nucléaire fuira un jour, que la radioactivité remontera à la surface, mais les promoteurs du nucléaire ont besoin de dire que le nucléaire sait gérer ses déchets pour assurer sa survie.

Déchets nucléaires - Ne pas enfouir ! Arrêter d’en produire !

Les déchets sont le talon d’Achille du nucléaire et les laisser enfouir, c’est laisser la possibilité à l’industrie de persister. Loin d’être une réelle solution pour ces déchets, l’enfouissement est le seul moyen qu’elle a trouvé pour les cacher.

Aujourd’hui le projet CIGEO entre dans une nouvelle étape. Après le labo, place à la phase industrielle. Une suite logique, mais un nouveau projet... Rien n’est joué, puisque rien n’est encore implanté, aucune galerie n’est encore creusée...

Nucléaire - de la mine aux déchets, tous concernés !

De l’extraction de l’uranium à la production d’électricité, l’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes et des tonnes de déchets, dont personne ne sait quoi faire. Et ce n’est pas parce que nous ne sommes pas responsables de ses déchets que nous ne sommes pas tous concernés. Pour abattre le nucléaire, attaquons-nous à son point faible : ses déchets qui resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d’années. Bure doit devenir le centre d’attention des antinucléaires pour les mois et les années à venir.

Pour en savoir plus sur l’enfouissement et le projet CIGEO, et pour vous mobiliser voir notre dossier : https://www.sortirdunucleaire.org/CIGEO

Qu’est ce que le projet CIGEO ?

Sous le terme de "laboratoire" se cache une autre réalité : l’enfouissement programmé des déchets nucléaires les plus nocifs. Mis en œuvre par l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) et appelé CIGÉO (Centre Industriel de stockage GÉOlogique) ce projet entré en phase de conception industrielle en 2012 est censé être composé de :

 Un site d’enfouissement à 500 m sous terre d’une surface de 15 km² et devant accueillir à terme environ 10 000 m3 de déchets HAVL (Haute Activité à Vie Longue) et 70 000 m3 de déchets MAVL (Moyenne Activité à Vie Longue).

 Un site nucléaire en surface de 70 ha comprenant : une zone de stockage intermédiaire qui accueillera les déchets le temps nécessaire à leur refroidissement et une usine de reconditionnement afin de compacter certains déchets dans leur format définitif de stockage.

 Un puits de ventilation relié directement au site à 500m de profondeur afin de créer un renouvellement d’air (nécessaire notamment pour évacuer l’hydrogène dégagé par certains déchets). Ce puits sera également classé INB (Installation Nucléaire de Base).

100 000 M3 DE DECHETS ATOMIQUES À HAUTE ACTIVITÉ ET À VIE LONGUE POURRAIENT ÊTRE ENFOUIS À 500M SOUS TERRE À BURE EN MEUSE/HAUTE MARNE SI ON LAISSE FAIRE.

On sait d’avance que le sous-sol n’est pas fiable, que Cigéo la poubelle nucléaire fuira un jour, que la radioactivité remontera à la surface, mais les promoteurs du nucléaire ont besoin de dire que le nucléaire sait gérer ses déchets pour assurer sa survie.

Déchets nucléaires - Ne pas enfouir ! Arrêter d’en produire !

Les déchets sont le talon d’Achille du nucléaire et les laisser enfouir, c’est laisser la possibilité à l’industrie de persister. Loin d’être une réelle solution pour ces déchets, l’enfouissement est le seul moyen qu’elle a trouvé pour les cacher.

Aujourd’hui le projet CIGEO entre dans une nouvelle étape. Après le labo, place à la phase industrielle. Une suite logique, mais un nouveau projet... Rien n’est joué, puisque rien n’est encore implanté, aucune galerie n’est encore creusée...

Nucléaire - de la mine aux déchets, tous concernés !

De l’extraction de l’uranium à la production d’électricité, l’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes et des tonnes de déchets, dont personne ne sait quoi faire. Et ce n’est pas parce que nous ne sommes pas responsables de ses déchets que nous ne sommes pas tous concernés. Pour abattre le nucléaire, attaquons-nous à son point faible : ses déchets qui resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d’années. Bure doit devenir le centre d’attention des antinucléaires pour les mois et les années à venir.

Pour en savoir plus sur l’enfouissement et le projet CIGEO, et pour vous mobiliser voir notre dossier : https://www.sortirdunucleaire.org/CIGEO